But de ce blog

Transmettre des informations sur les maladies, la pollution, et surtout sur la santé.


mardi 13 décembre 2016

Les adolescents abstinents seraient en meilleure santé que leurs pairs actifs sexuellement


Un nouveau rapport du Centers for Disease Control soutient que les adolescents qui demeurent abstinents seraient en meilleur santé, sur de nombreux plans, que leurs pairs actifs sexuellement.

Le CDC a mené une étude, unique en son genre, pour examiner différents aspects de la santé des adolescents en fonction de leurs comportements sexuels : usage du tabac, consommation de drogue et d’alcool, comportements sexuels, comportements violents et dangereux, comportements alimentaires à risque. La conclusion du rapport est que les étudiants qui n’ont pas de contact sexuel sont beaucoup moins exposés que les autres aux risques de santé.

Lire la suite...https://www.infochretienne.com/les-adolescents-abstinents-seraient-en-meilleure-sante-que-leurs-pairs-actifs-sexuellement/


 

jeudi 17 novembre 2016

Ni “cons-sommateurs”, ni cobayes

Notre civilisation est à un tournant


Deux choix sont possibles en matière de consommation quand il s’agit de s’alimenter.

    Celui des aliments issus de l’industrialisation à outrance avec l’agriculture productiviste qui produit pas cher avec des rendements énormes.
    Celui des aliments issus d’une agriculture progressivement raisonnable évoluant vers le bio, la biodynamie, produisant plus cher avec des rendements faibles.

Si je ne vous en dis pas plus, il est fort probable que beaucoup d’entre vous optiez pour le premier choix.

Pourtant, des différences essentielles apparaissent chaque jour plus nettement. Elles concernent d’abord les moyens mis en œuvre.

    Le premier choix a besoin d’une mécanisation intensive et crée peu d’emplois. Le laboureur est soit masqué et casqué, soit dans une cabine isolée (parce qu’il ne veut pas respirer ce qu’il donne à la terre), climatisée, informatisée, avec une machine qui marchera bientôt sans pilote. C’est le progrès me direz-vous.
    Le deuxième choix crée des emplois qu’il faut bien rémunérer, ce qui se répercute logiquement sur le produit fini. L’idéal est de le vendre à proximité pour éviter les nombreux intermédiaires qui prennent leur pourcentage au passage. C’est archaïque, me direz-vous.

Curieusement, les super et hypermarchés développent des rayons BIO, mais il est difficile de les conseiller quand on voit des miels bio de Chine ou des figues bio de Turquie achetés à des prix défiants toute concurrence, et dont la qualité bio est surtout sur l’étiquette…

Une grande différence est que l’agriculture productiviste utilise des phytosanitaires qui ne sont autres que des produits chimiques, pesticides-insecticides-fungicides dangereux pour la santé humaine. Évidemment, les industriels ne vous le diront pas, ils vous diront même l’inverse en affirmant que le choix N°1 est la seule façon de réduire la faim dans le monde. Belle générosité si elle n’était pas orientée d’abord vers leurs poches, avec l’aide de la bourse.

On se moque de nous en prenant les consommateurs pour des cobayes. Les scientifiques se réveillent quand ils ont vraiment la parole libre.

C’est le cas de nombreux ingénieurs agronomes arrivés à la retraite, comme j’ai pu le constater après le Grenelle de l’Environnement auquel j’ai participé.

Mon collègue britannique le Pr. John Beddington (nous avons le même âge), spécialiste de la gestion des ressources naturelles et « conseiller scientifique en chef » du gouvernement Anglais, a sonné le tocsin.

Dans un discours officiel il estimait :

« le monde, sans de profonds et rapides changements de comportements individuels et collectifs, va vers un collapsus écologique et économique global qu'il compare à un ouragan parfait (économique, social et environnemental), qui se concré tisera vers 2030, donc dans 15 ans. Ce scénario associe conjointement une crise alimentaire, sanitaire et sociale, une crise énergétique et une crise écologique majeure caractérisées par un effondrement brutal des écosystèmes, à l'échelle de la biosphère, c'est-à-dire de la planète toute entière, et dépassant les capacités de résilience écologique de la biosphère (à court, moyen ou long terme). »

Il ajoute :

« Cette situation explosive représente la plus grande menace pour la stabilité et la paix mondiale qui ait jamais existé. Des centaines de millions d’hommes et de femmes vivent dans les régions les plus exposées et n’auront pas d’autre choix que de partir pour tenter de survivre ailleurs. Les sources de conflits, d’épidémies, de guerres seront innombrables… et jusqu’à présent l’humanité n’a encore jamais apporté la preuve qu’elle savait gérer ce genre de situation.»

Que faire ? Attendre 15 ans les bras croisés ou réveiller les consommateurs exploités ? Attendre de voir plus de cancers chez des sujets jeunes – c’est le cas déjà aujourd’hui – en annonçant aux familles qu’on ne connaît pas les causes et qu’on les cherche sans les chercher vraiment ?

Avec le tout-génétique, on a voulu faire mieux que la nature et cela dans tous les domaines de l’humain. La déconstruction de tous les modèles rationnels qui consiste à tout détruire, pensée par les philosophes brillants – Dérida, Foucault, Deleuze et bien d’autres – perturbés dans leur vie intime, obsédés par la mort, valorisés par des médias philosophiquement incompétents pour suivre la mode, conduit l’humanité au suicide.

Professeur Henri Joyeux

samedi 22 octobre 2016

Incroyable : Aloïs Alzheimer s’adresse à vous


Professeur Henri Joyeux
Moi, Aloïs Alzheimer, j’ai des choses importantes à vous dire.

Ces informations sont destinées à tous. Au grand public parfaitement capable de me comprendre, et en même temps à tous les collègues scientifiques, femmes et hommes de santé, quelles que soient leurs spécialités : chercheurs, médecins, pharmaciens, sages-femmes, infirmier(e)s, kinésithérapeutes, naturopathes, ostéopathes, chiropracteurs, médecine chinoise…
« Le psychiatre au microscope » [1]


Je m’appelle Aloïs Alzheimer. Je suis né plus d’un siècle après James Parkinson, en 1864. James lui, est né en 1755. Il a vécu toute sa vie à Londres où il est décédé en 1824. Il a décrit sa maladie en 1817.

Moi, Aloïs Alzheimer, j’ai été médecin en Bavière, psychiatre et neurologue, mais aussi neuro-pathologiste. Cela veut dire que j’ai connu le cerveau de l’intérieur. J’ai pu le scruter après la mort des patients et relier leurs troubles avec la traduction anatomique et même histologique. J’ai donc appris avec les moyens de mon époque à analyser le tissu cérébral au microscope.

J’ai été surnommé par mes collègues « le psychiatre au microscope». J’ai découvert dans le cerveau des patients très âgés ce que j’ai appelé la « sclérose miliaire [2] », faisant référence aux atteintes multiples des poumons dans la tuberculose à l’époque. Le terme de « plaques séniles » ne sera donné que plus tard en 1898.

C’est grâce à cette triple compétence que j’ai pu décrire la maladie qui porte mon nom. J’ai publié en 1906 un premier cas typique de cette maladie à la 37ème conférence des psychiatres allemands.

L’histoire du premier patient que j’ai publiée a été présentée par ses initiales, A.D. Ce sont celles d’Augusta Deter, née en mai 1850, mariée à Karl Deter. Ce dernier a amené son épouse à l’asile municipal de Francfort-sur-le-Main le 25 novembre 1901. Elle est décédée le 8 avril 1906. Quelle joie pour moi : le dossier médical a été retrouvé dans les caves de la clinique en 1995 et les préparations histologiques de son cerveau à Munich en 1997.

Vous les spécialistes, sachez que l’analyse des coupes du cerveau d’Augusta a permis de reconstituer le génotype de l’apo-lipoprotéine E, puis de révéler en 2013 qu’elle avait une forme génétique (gène de la présiniline, dans moins de 1% des cas) de maladie d’Alzheimer liée à une mutation du gène PSEN1 sur le chromosome 14. Évidemment à mon époque je ne pouvais pas le savoir.

Le deuxième cas, je l’ai publié en 1911. Entre temps, ce type de démence avait déjà été baptisé « maladie d’Alzheimer » (« Alzheimer Krankheit ») en 1910 par mon patron de la chaire de psychiatrie de Munich, Emil Kraepelin, qui m’avait pris sous son aile.

Fort de cette reconnaissance et de ce soutien, Moi Alzheimer, j’ai pu fonder l’école de neuropathologie de Munich et j’ai été nommé professeur de psychiatrie à Breslau.
De mon temps la barrière entre démence « présénile » et « sénile » a été fixée à 65 ans, car elle correspondait à l’âge de la retraite dans l’Empire allemand.

J’ai fini ma vie très jeune à 51 ans en 1915 [3] en Prusse, des complications rénales et cardiaques d’un rhumatisme articulaire aigu. On me sauverait aujourd’hui.

Voici l’essentiel de toutes les connaissances épidémiologiques récentes

Les femmes sont plus touchées que les hommes. Une étude britannique a noté qu’une année de plus de travail avant le départ à la retraite retarderait de 6,8 semaines la survenue de ma maladie d’Alzheimer. De plus, chaque année supplémentaire de travail après 60 ans diminue les risques de 3 %. Et les personnes retraitées à 65 ans ont 15 % de risques en moins par rapport à celles ayant pris la retraite à 60 ans. Le travail a donc un rôle bénéfique ! Une bonne raison pour reculer enfin l’âge de la retraite.

La maladie dont je porte le nom, c’est l’effacement des souvenirs – nous verrons lesquels – et une dégénérescence qui altère le jugement et évolue jusqu’à la démence.
Plus de 3 % des personnes de plus de 60 ans sont atteintes. [4] Le taux frise déjà 15 % chez les personnes de 90 ans, les femmes étant plus souvent atteintes (1,4 femme pour 1 homme).
Cette maladie atteint 20 % des jeunes octogénaires. 1 femme sur 4 et 1 homme sur 5 à partir de 85 ans.

L’incidence compte 1,5 % de la population atteinte entre 60 et 70 ans, 5 % entre 70 et 80 ans, 15 % entre 80 et 90 ans et 40 % au-delà de 90 ans. Selon un rapport publié en 2012 par l’Organisation internationale de la santé et la Fédération des associations pour Alzheimer, la probabilité d’avoir la maladie double tous les cinq ans après 65 ans.

En 2013, l’association Alzheimer Disease International estimait le nombre de personnes atteintes d’Alzheimer ou d’une autre démence dans le monde à 44 millions et le chiffre serait de 76 millions en 2030 et de 135 en 2050. C’est énorme et fort heureusement les solutions sont désormais à votre portée.

En France, les démences [5] atteignent 225 000 personnes de plus chaque année, dont 150 000 seraient porteurs des anomalies que j’ai décrites.

Certains ont intérêt à affoler la population


En 2015, rien qu’en France, ce sont près d’un million de patients qui souffrent, dont une grande majorité d’Alzheimer. Officiellement, on dit que 50 % des malades restent inconnus des services de santé... Méfions-nous de ce type d’affirmation qui nous paraît outrancière et porteuse d’angoisse...

Il n’en est pas moins vrai que la maladie se diffuse très, trop, rapidement : selon les dernières projections, il y aura en France 1,3 million de malades en France en 2020 et 2 millions en 2040. Dans le monde, on compterait déjà 24 millions de personnes atteintes. Et leur nombre doublerait tous les vingt ans. En 2040, pas moins de 80 millions d’individus pourraient être affectés. [6]

Cette maladie est la première cause de dépendance.

Des dépenses faramineuses pour l’assurance maladie.
La prise en charge mensuelle d’un patient vous coûte entre 1 750 € au début de la maladie et 4 000 €, au moins, dans les phases avancées. L’association France Alzheimer a calculé qu’il faut entre 1 500 et 1 600 € par mois – une fois les aides perçues –, lesquels restent à la charge de la famille pour les malades en établissement.

En 2008, la Fondation Médéric Alzheimer comptait déjà 1 533 établissements de soins ayant au moins une unité spécifique pour patients atteints d’Alzheimer. Le nombre de places est passé de 22 430 à 28 000 en deux ans soit plus 25 %. Tout cela a un coût et, évidemment, l’Assurance maladie, déjà avec un déficit abyssal, est incapable de prendre en charge les soins nécessaires à de tels patients. Le coût de la maladie d’Alzheimer dans votre pays, la France, atteint près de 10 milliards d’euros, soit 22 099 € par patient, dont 44 % assumés par les familles. C’est la même chose dans mon pays l’Allemagne.

Pourquoi les personnes âgées se suicident autant

La peur peut conduire au suicide : 3 à 4 fois plus chez les personnes âgées [7] parce qu’elles sont mal comprises et mal soutenues.
C’est logique quand on est mal préparé au vieillissement, quand on le refuse, quand on se noie dans le pessimisme, l’amertume et les médicaments qui vont avec. Lesquels transforment l’individu en légume, comme disent les jeunes.

C’est à se demander si Moi, Alzheimer, je ne suis pas devenu un nouveau nom pour désigner le naufrage de la vieillesse. Les détracteurs de la médicalisation des phases normales de la vie (du Trouble du déficit d´attention avec ou sans hyperactivité (TDHA) chez l’enfant, à l’Alzheimer chez le vieillard, en passant par la bipolarité chez l’ado, la ménopause ou l’andropause plus tard...) vous répondent déjà par l’affirmative.

On observe un élargissement des critères-diagnostics qui augmentent de facto le nombre de malades. Et les maladies dégénératives, comme bien des maladies chroniques que l’on ne sait pas guérir, sont des aubaines pour l’utilisation de traitements qui, s’ils peuvent tout au plus améliorer l’état des malades (parfois), les maintiennent surtout dans une dépendance chimique au long cours.

On ne peut pour autant tout rejeter et nier l’évidente progression de ces maladies ou réduire à néant le dur travail des médecins sur le terrain et les recherches auxquelles se livrent des équipes scientifiques dans le monde entier depuis une trentaine d’années.
Je vous conseille d’éviter le stress collectif et je vais y contribuer dans cette lettre.

Les signes de la maladie qui porte mon nom

Je vous rappelle qu’il s’agit d’une maladie neurodégénérative du tissu cérébral, avec perte progressive des neurones. Elle entraîne la perte irréversible des fonctions mentales, et notamment de la mémoire. C'est la forme la plus fréquente de démence chez l'être humain.

En réalisant l’étude histopathologique du cerveau de ma patiente, nommée Augusta Deter, atteinte de démence, j’ai mis en évidence la présence de deux types de lésions dans le cerveau : les plaques séniles, nommées aujourd’hui agrégats bêta-amyloïdes, et les dégénérescences neurofibrillaires, filaments de protéine tau anormale qui s’agrègent dans les neurones et provoquent à terme leur mort.

Le premier symptôme est souvent une perte des souvenirs (amnésie), se manifestant initialement par des distractions mineures, qui s'accentuent avec la progression de la maladie. Les souvenirs plus anciens sont cependant relativement préservés.

L'atteinte neurologique s’étend par la suite aux cortex associatifs frontaux et temporo-pariétaux, se traduisant par des troubles cognitifs plus sévères (confusions, irritabilité, agressivité, troubles de l'humeur et des émotions, des fonctions exécutives, et du langage) et la perte de la mémoire à long terme. La destruction des neurones se poursuit jusqu'à la perte des fonctions autonomes et la mort.

Le diagnostic de la maladie à laquelle, Moi, Aloïs Alzheimer, j’ai donné mon nom, repose essentiellement d’abord sur l'interrogatoire, des tests neuropsychologiques, et sur la mise en évidence d'une atrophie corticale qui touche d'abord le lobe temporal interne et notamment l'hippocampe, régions importantes pour la mémoire. Cela est visible sur les IRM et le DAT Scan, ce dernier permettant de différencier une démence à corps de Lewy de la maladie qui porte mon nom.

Elle est généralement diagnostiquée à partir de l'âge de 65 ans. Des formes précoces, plus rares (moins de 5 % des patients), peuvent cependant apparaitre beaucoup plus tôt. Les premiers signes sont souvent confondus avec les aspects normaux de la sénescence, une dépression, un stress ou d'autres pathologies neurologiques comme la démence vasculaire. Elle fut ainsi sous-diagnostiquée jusque dans les années 1960.

La vitesse et l'évolution de la maladie sont variables d'un individu à l'autre, ce qui rend difficile tout pronostic précis. L'espérance de vie varie ainsi de 3 à 8 ans selon l'âge du patient au moment du diagnostic. Avec l'évolution de la maladie, les patients souffrent parfois de rejet de la part de la société et de leur famille.

Étant donné la prévalence de la maladie, un important effort est mené par la recherche médicale pour découvrir un médicament qui permettrait de stopper le processus neurodégénératif. Plusieurs essais cliniques qui ont pour but de nettoyer le cerveau des plaques séniles ont échoué.

Il n'y a actuellement pas de traitement qui diminue la progression de cette maladie. Les soins proposés sont principalement d'ordre palliatif, et n'ont qu'un effet limité sur les symptômes. Cependant la stimulation cognitive, l'exercice physique et un régime alimentaire de type méditerranéen, des boissons abondantes, pourraient retarder l'apparition de troubles cognitifs chez les personnes âgées trop souvent déshydratées.

Pour trouver un traitement préventif et curatif (du moins jusqu’à un certain stade de la maladie), il est indispensable de connaître les causes
À ce jour, toutes les pistes de recherche qui consistaient à déterminer les origines des 2 types de lésions observées dans le cerveau ont échoué. Il n’y a actuellement aucun traitement qui diminue la progression de cette maladie.

Depuis de nombreuses années, la principale piste de recherche vise à s'attaquer aux plaques amyloïdes qui se forment entre les neurones au cours de la maladie, et aux agrégats de protéines tau formant les dégénérescences neurofibrillaires aÌ l'intérieur des neurones.

Cette voie de recherche est vouée à l’échec, car elle confond les conséquences de la maladie, en l’occurrence les plaques séniles et les dégénérescences neurofibrillaires, avec ses véritables causes.

En effet l’accumulation de protéines bêta-amyloïdes (plaques séniles) et de filaments de protéines tau anormales (dégénérescence neurofibrillaires), qui provoque à terme la mort des neurones, ne sont que des débris protéiques qui résultent de la destruction de structures protéiques neuronales par les radicaux libres oxygénés toxiques pour vos neurones.

La solution appartient à l‘extraordinaire découverte révélée récemment par le Pr Jean-Bernard Fourtillan.

C’est la révélation de la régulation du système Veille-Sommeil, constitué de 3 hormones sécrétées par la glande pinéale pendant la nuit, entre 22 h et 6 h du matin. Elle dévoile les causes de la maladie qui porte mon nom, ce qui permet d’en expliquer les symptômes.

Voici les causes de la maladie qui porte mon nom

Le professeur Jean-Bernard Fourtillan a donc fait une immense découverte en 1994 quant aux causes et aux traitements de ce que j’ai décrit. Il est professeur honoraire de chimie thérapeutique à la Faculté de Médecine et Pharmacie de Poitiers [8] en France.

Dans cette maladie dont je porte le nom, on observe un véritable effondrement des sécrétions des 3 hormones fabriquées simultanément par la glande pinéale entre 22h et 6 h du matin :
•    l’effondrement du taux de Mélatonine (MLT), hormone protectrice des neurones. Absente elle provoque la dégénérescence progressive des neurones.
•    l’effondrement parallèle de la sécrétion de la Valentonine (VLT) qui se traduit par les troubles du sommeil.
•    l’effondrement parallèle de la sécrétion du 6-Méthoxy-Harmalan (6-MH), hormone de la veille et de la cognition, qui se traduit par des troubles cognitifs dans la journée.
Les résultats des études de dosage de la Mélatonine dans les liquides biologiques chez des patients atteints de la maladie dont je porte le nom, publiées dans la littérature scientifique par différents chercheurs, sont unanimes : tous constatent par rapport à des sujets normaux de même âge, une diminution considérable de la sécrétion de Mélatonine, et par voie de conséquence des 2 autres hormones pinéales, 6-MH et Valentonine.

Il est donc possible de mettre en parfaite corrélation les symptômes avec l’effondrement des sécrétions des 3 hormones du système Veille-Sommeil par la glande pinéale.

Au terme ultime de la maladie, la glande pinéale ne fonctionne plus.

On savait déjà que la décroissance des taux de Mélatonine dans le liquide cérébrospinal est un des premiers signes. Il précède même les signes cliniques. Les taux de MLT dans le liquide cérébrospinal continuent de diminuer au cours de la maladie.

Les 3 conséquences de la déficience de la glande pinéale

1- Le manque de Mélatonine est directement responsable de la destruction progressive des neurones par les radicaux libres oxygénés.
En effet, de nombreux travaux expérimentaux permettent de considérer la Mélatonine comme un important antioxydant endogène, réducteur des radicaux libres, donc protecteur de vos neurones…En raison de ses propriétés réductrices, la Mélatonine est l’antioxydant le plus puissant que l’on connaisse dans les milieux biologiques ; supérieur à la vitamine E, au -carotène, à l’acide ascorbique (Vitamine C), au glutathion...

Ainsi la Mélatonine prévient par réduction des radicaux libres oxygénés, la dégénérescence des neurones en les mettant à l’abri des attaques oxydatives qui rouillent et abiment vos neurones.Pour les spécialistes, la présence, en quantité importante, de la 2-oxo-mélatonine dans le cerveau, que le Pr Fourtillan et son équipe ont mis en évidence par la technique de la spectrométrie de masse, démontre in vivo les propriétés antioxydantes de la Mélatonine, décrites par de nombreux auteurs.

Cette hormone traverse aisément les membranes cellulaires et se concentre dans les mitochondries [9] des cellules. Dans ces conditions, chez le sujet normal, les concentrations de Mélatonine dans le tissu neuronal, en contact avec le système ventriculaire qui fabrique le LCR (Liquide Céphalo-Rachidien), sont élevées.

Dans la maladie, les taux insuffisants de Mélatonine sont responsables des dommages oxydatifs produits par les radicaux libres. La décroissance des taux de Mélatonine est en relation directe avec l’apparition des amyloiÌdes observés dans la maladie.

Pour les spécialistes, parmi les radicaux libres oxygénés qui possèdent un électron célibataire (•), citons les plus abondants : l’anion radicalaire superoxyde O2 - , le radical hydroxyle HO• , le radical hydroperoxyde HO2•, les radicaux peroxyde ROO• et alkoxyle RO•, où R est une chaine carbonée, le monoxyde d’azote NO•, le peroxy-nitrite ONOO•, l'oxygène singulet •O-O•, et les radicaux libres oxygénés dérivant d'un acide gras.

Les radicaux libres endommagent aussi les graisses de l’organisme ainsi que ses protéines, en particulier la myéline qui entoure les fibres nerveuses (axones), laquelle permet le passage de l’influx nerveux.

2- L’effondrement de la sécrétion du 6-MH perturbant la cognition, est responsable de la perte de mémoire.
Ainsi la destruction progressive des neurones, avec réduction concomitante du volume du cerveau allant jusqu’à 30% de son volume entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, et notamment de la mémoire courte en premier stockée normalement dans les Hippocampes.

Chez les patients atteints de la maladie qui porte mon nom, les neurones résiduels ne suffisent plus pour assurer la transmission des informations dans le cerveau. De plus, les deux hormones du jour, le 6-MH, et celle de la nuit, la Valentonine, - qui régulent les vies psychique et végétative, en modulant les réponses de récepteurs spécifiques aux 7 principaux neurotransmetteurs, et en modifiant les sécrétions des 7 glandes endocrines -, ne sont plus sécrétées.

Au stade ultime de la maladie, rien ne va plus. La glande pinéale a fini de fonctionner. Ce qui permet d’expliquer les signes cliniques et les symptômes qui s’aggravent jusqu’au stade terminal de la démence sénile.
3- Les conséquences de la découverte du système Veille-Sommeil pour la prévention et le traitement de la maladie qui porte mon nom
J’avais déjà remarqué, qu’existe une grande variabilité entre les individus, dans les risques d’exposition à la maladie qui porte mon nom.

Au cours des études de sécrétion de mélatonine réalisées par l’équipe du Pr Fourtillan chez des sujets jeunes et âgés, en bonne santé, on observe très bien la très grande variabilité des sécrétions de mélatonine, avec un facteur 13 entre les sécrétions pinéales extrêmes. Nous ne sommes donc pas égaux, pour ce qui concerne la sécrétion des 3 hormones par la glande pinéale. Le livre et la vidéo le démontrent de façon lumineuse.

Compte tenu de leurs biosynthèses en série par réactions chimiques d’acétylation, ces trois hormones sont produites et sécrétées, par la glande pinéale, dans les mêmes proportions. Ce qui signifie que toute variation quantitative, en déficit ou en excès, de la sécrétion pinéale, se répercute de la même façon sur les trois hormones.

Il en résulte deux conséquences logiques :

•    La Mélatonine va servir de marqueur de la sécrétion des trois hormones ; la mesure de sa concentration dans le plasma sanguin (en picogrammes [10]), en milieu de nuit, permet de connaître l’état du système Veille-Sommeil chez les patients.
•    Il faut co-administrer les trois hormones dans toutes les affections neurologiques dues à un hypofonctionnement de la glande pinéale, afin d’éviter un déséquilibre du système Veille-Sommeil, et de maintenir une régulation harmonieuse de l’organisme.
 Pour la prévention à venir
Le taux de Mélatonine mesuré dans le plasma sanguin en milieu de nuit permettra de connaître l’importance des sécrétions des 3 hormones pinéales, et l’état du système Veille-Sommeil. 

 Les traitements actuels sont inactifs

Les médicaments prescrits aux patients atteints sont au nombre de quatre.
•    La Mémantine : Ébixa® et génériques. Sa structure chimique est voisine de celle de l’amantadine (Mantadix®), médicament antiparkinsonien. Malheureusement, ce médicament a des effets secondaires comme des vertiges, des maux de tête et même des hallucinations.
Bien que la Mémantine ait été approuvée pour le traitement des formes modérées à sévères de la maladie d'Alzheimer, son usage a été recommandé contre l'avis du National Institute for Clinical Excellence du Royaume-Uni qui estime que le coût élevé de ce traitement ne vaut pas les bénéfices médicaux observés chez la plupart des patients. Autant dire qu’ils sont nuls ou très faibles et non significatifs.

•    Le Donézépil : Aricept®, inhibe une enzyme acétylcholinestérase [11], ce qui a pour effet d’empêcher la dégradation de l’acétylcholine qui jouerait un rôle dans la mémoire.
•    La Galantamine : Réminyl® et génériques. La galantamine inhibe l’enzyme acétylcholinestérase. Elle potentialise l'action de l'acétylcholine en empêchant sa dégradation dans la fente synaptique de l’articulation entre les neurones.
•    La Rivastigmine : Exelon® et génériques. La rivastigmine est un inhibiteur de l'acétylcholinestérase. En inhibant ces enzymes, la rivastigmine potentialise l'action de l'acétylcholine dans la fente synaptique en empêchant sa dégradation. Son action est qualifiée de parasympathomimétique indirecte. C'est grâce à ce mécanisme que l'on peut potentialiser les transmissions cholinergiques.
L’efficacité de ces médicaments sur les plans cognitif (pensée et mémoire), fonctionnel (activités quotidiennes), et problèmes comportementaux qui sont couramment associés à la maladie reste très modérée. Ils se sont déjà révélés incapables de ralentir significativement l’évolution de la maladie.

 Le nouveau traitement avec les 3 hormones pinéales

Elles sont fabriquées simultanément à des taux évidemment différents :

•    La Mélatonine, qui en inactivant, par réduction les radicaux libres oxygénés protègent les neurones.
•    Le 6-méthoxy-Harmalan, l’hormone de l’éveil et de la cognition, qui maintient l’organisme en mode éveil, entre 6h du matin et 22h.
•    La Valentonine, l’hormone du sommeil et de la nuit, qui maintient l’organisme en mode sommeil, pendant 8 heures, entre 22h et 6h du matin.

Lors d’enregistrements polysomnographiques, chez les patients atteints on, observe une diminution du sommeil paradoxal (REM), proportionnelle à leur état de démence, que l’on peut corréler avec la perte de mémoire. Ce qui est en corrélation avec l’effondrement des sécrétions pinéales de la Valentonine et du 6-Méthoxy-Harmalan.La décroissance des taux de Mélatonine est en relation directe avec l’apparition des plaques amyloiÌdes observées dans la maladie que j’ai décrite. Cette hormone, en protégeant les neurones des dommages oxydatifs, inhibe la formation de fibrilles d’amyloiÌde in vitro.Des radicaux libres en surnombre ont aussi un effet visible sur le vieillissement de la peau. Ils sont impliqués dans de nombreuses pathologies comme des cancers et les autres maladies neurodégénératives.

Aloïs Alzheimer tellement heureux de vous avoir informé.

A tous bonne chance et belle santé.



[1] Ces informations ont pour source le livre que j’ai co-écrit avec Dominique Vialard, journaliste scientifique international : « Tout savoir pour éviter sur Alzheimer et Parkinson » Ed. Rocher

[2] Aspect en grains de mil

[3] Aloïs ALZHEIMER

[4] En 2008 déjà, l’Assurance maladie dénombrait dans la colonne Alzheimer pas loin de 3 % des plus de 60 ans.

[5] La maladie à corps de Lewy ou démence à corps de Lewy représente 20 % des maladies neuro-dégénératives. Elle est en
général d’évolution rapide et touche surtout les personnes âgées. Les corps de Lewy ont été décrits par mon collègue le neuropathologiste Friedrich Heinrich Lewy, en 1912, qui travaillait dans mon propre laboratoire, Aloïs Alzheimer.
[6] Voir « Alzheimer Disease International », The Lancet, 16 décembre 2005. [7] Galen Chin-Lun Hung et al., « Predicting suicide in older adults – a community-based cohort study in Taipei City », Journal of Affective Disord, Taiwan, 2015; 172: 165-170.

[8] Poitiers est célèbre car le 25 octobre de l’an 732 non loin de Poitiers, le chef des Francs Charles Martel a repoussé une razzia musulmane venant d’Espagne, seulement 80 ans après la mort du Prophète Muhammad (vers 570- 632). En 853, la ville a accueilli durement les Normands. Plus récemment elle a créé le Futuroscope, 3e parc de loisirs français.

[9] Il s’agit de la centrale énergétique de la cellule.

[10] Technique mise au point par l’équipe du Pr Fourtillan.

[11] L’Alzheimer serait associé à une dégénérescence cholinergique. – La cholinestérase cellulaire est fabriquée par le foie. Elle joue un rôle essentiel dans le métabolisme du neuromédiateur qu’est l’acétylcholine, lorsqu’elle a terminé son action. Ainsi, les récepteurs cholinergiques reviennent à leur état de repos après avoir été activés. Cette enzyme rend donc le neuromédiateur inactif. On a pu mettre au point les anti-cholinestérases qui inactivent l’enzyme. Elles sont utilisées en anesthésie-réanimation comme antagonistes des curares (le patient reste « curarisé », c’est-à-dire sans défense de contraction musculaire, ce qui permet d’intervenir chirurgicalement, paisiblement dans l’abdomen ou le thorax). Les anti-cholinestérases sont aussi proposés dans les traitements de la myasthénie et de la maladie d’Alzheimer.


mardi 20 septembre 2016

La dépendance au téléphone

Pouvez-vous vous passer de votre téléphone?

L'addiction au téléphone portable est apparue au début des années 2000 avec l'arrivée des smartphones et le fait de pouvoir téléphoner et en même temps envoyer des SMS et se connecter sur internet. De plus en plus d'utilisateurs, surtout des jeunes avouent avoir du mal à se passer de leur portable.

La peur d'être séparé de son téléphone portable porte un nom : cela s'appelle la namophobie (no mobile phobia). Ce sont les jeunes qui sont le plus concernés par l'addiction au téléphone. 70 % des jeunes de moins de 30 ans avouent avoir du mal à se séparer plus d'une journée de leur téléphone portable. Regarder sans cesse son téléphone, l'avoir près de soi, dormir avec son portable allumé, sont autant de signes qui peuvent conduire à une addiction.

  Source: francebleu.fr


mardi 23 août 2016

Vérité sur le cancer

La terrible vérité sur le cancer

Si vous lisez des études sur le cancer et les « progrès » dans le traitement du cancer, vous apprendrez que, désormais, de nombreux cancers « se soignent très bien » et que, pour certains d'entre eux, une grande majorité des patients « guérissent ».

La réalité est que les progrès concernent principalement le traitement de certains cancers bien particuliers, principalement liés au sang et la lymphe. On parle de cancers des tissus liquides : la leucémie de l’enfant, le lymphome (de Hodgkin ou non-hodgkinien), la leucémie des adultes.

Il faut aussi mentionner l’ostéosarcome, le cancer primaire de l’os, bien soignés aujourd’hui.
C'est une très bonne nouvelle pour les personnes concernées, mais ces cancers sont rares et ne concernent que moins de 1 % des cas.

Les autres cancers qui se « soignent » si bien concernent des organes non vitaux : vous ne pouvez plus avoir ce cancer là parce que, tout simplement, vous n’avez plus l’organe !

Ainsi les cancers de la prostate, de l’utérus, des ovaires et du testicule sont-ils « très bien soignés » tout simplement parce qu’on… retire la prostate, l’utérus, les ovaires, le testicule en cas de danger.

En revanche, les cancers du sein et du côlon, des organes que l’on peut théoriquement retirer chirurgicalement sans tuer le malade, connaissent encore actuellement des taux très élevés de décès.

Le mystère des « progrès » non visibles pour le patient, ni pour le médecin

Pour tous les autres cancers, les progrès des traitements ne sont pas assez clairs pour être constatés par le médecin, ni par son patient.
Les seules personnes qui « voient » vraiment des progrès sont les chercheurs qui collectent des statistiques sur des protocoles de traitement impliquant des centaines ou des milliers de malades, répartis entre de nombreux hôpitaux.

Ce sont eux qui, sur la base de ces chiffres, annoncent les progrès.

Mais pour un individu, y compris un médecin oncologue traitant des patients toute la journée, il est très difficile d'évaluer les progrès globaux réalisés dans le traitement du cancer.

La question à mille euros : fait-on des progrès dans le traitement du cancer ?
Pour savoir si le traitement du cancer progresse, on aimerait pouvoir simplement regarder si le nombre de décès par cancer régresse.

Ce n’est malheureusement pas possible.
En effet, le cancer est une maladie dont le risque augmente fortement avec l'âge.
Il est donc normal que, dans une population qui vieillit, le nombre de cancers et de décès par cancer augmente.

Pour dire les choses crûment, autrefois la plupart des gens mouraient avant d'avoir eu le temps de développer un cancer, surtout à cause des maladies infectieuses.

Or, les statistiques du cancer qui servent de référence aux chercheurs portent principalement sur les populations européennes et nord-américaines qui ont connu une explosion du nombre de leurs personnes âgées ces quarante dernières années.

Il est donc normal d’observer une augmentation naturelle du nombre de cancers, causée par le vieillissement de la population.

Mais cela brouille la mesure des éventuels progrès réalisés dans le traitement du cancer : il se pourrait parfaitement qu’on ait progressé dans les traitements et que le nombre de morts par cancer ait lui aussi progressé dans le même temps, à cause du vieillissement !

Simplement, sans ces progrès, il y aurait eu encore plus de morts !

D'autre part, dans un pays donné, la population varie dans le temps. La population des Etats-Unis était de 200 millions d'habitants en 1967. Elle est de 320 millions aujourd'hui, soit + 60 %. Celle de la France est passée de 50 millions à 66 millions. Ces changements perturbent fortement les comparaisons qu'on peut faire à travers le temps : certes, il y a beaucoup plus de lits aujourd'hui dans les services de cancérologie que dans les années 70. Mais les populations ont aussi tellement augmenté !

De plus, la composition ethnique des populations a changé. Or les risques de cancer varient beaucoup selon les ethnies. Aux Etats-Unis, on s'est aperçu que le taux de cancer des Afro-américains était près du double de celui des Indiens.

La conséquence est la suivante : pour ces seules raisons, il serait trompeur de comparer le nombre de morts par cancer en 1970 avec le nombre de morts par cancer en 2014. Ces chiffres, qu'ils soient en augmentation ou en diminution, ne prouveraient rien sur les progrès de la médecine contre le cancer.

Pour calculer l'évolution de la mortalité par cancer, les chercheurs sont obligés de faire des estimations sur ce qu'aurait été le nombre de morts en France, aux Etats-Unis ou ailleurs, si la population n'avait bougé ni en terme de répartition par âge, ni en nombre, ni en origine ethnique.

De tels calculs sont impossibles en France où il est interdit de répertorier la population selon l'origine ethnique.

On ne s'étonnera donc pas que le sujet de l'évolution de la mortalité par cancer soit l’objet d'un débat sans fin, où les opinions s'affrontent sans que personne ne puisse jamais prouver de façon définitive que le nombre de morts augmente ou régresse.
D’où la suspicion qui n’en finit pas de peser sur l’industrie du cancer : fait-elle vraiment du bien aux gens ? Ou ne fait-elle que vendre des produits coûteux aux effets illusoires ou même délétères ??

Impact de l'environnement et du mode de vie

Supposons que, malgré tout, les chercheurs parviennent à prouver que le nombre de morts dûs au cancer a régressé.
Eh bien, cela ne permettrait pas d'en tirer une quelconque conclusion sur l'efficacité des traitements médicaux !
En effet, de nombreux polluants fréquents dans les années 60 sont aujourd'hui interdits. Réciproquement, de nombreux polluants qui n'existaient pas dans les années 60 sont aujourd'hui omniprésents.

Perturbateurs endocriniens, toxines cancérogènes, « effet cocktail » des pesticides et engrais présents dans l’eau du robinet, il est parfaitement possible que les effets néfastes de ces produits aient plus que compensé les progrès des traitements contre le cancer, entraînant une hausse du nombre de décès par cancer malgré les progrès des traitements.

Vous imaginez comme les choses sont compliquées !

Par ailleurs, l'évolution du mode de vie des populations est un facteur majeur de l'évolution du nombre de cancers.
On sait en particulier que s'exposer de manière raisonnable au soleil, en évitant les coups de soleil, permet d'optimiser son taux de vitamine D, une vitamine qui a un rôle majeur anticancer.

Un nombre croissant de personnes se préoccupent aujourd'hui de leur taux de vitamine D, ce qui diminuera leur risque de cancer dans les années à venir. Cette diminution, qui apparaîtra dans les statistiques globales, ne devra bien sûr pas être attribuée au progrès de la chimiothérapie mais à une meilleure prévention dans la population.

Réciproquement, le nombre de cancers pourrait augmenter du fait de la hausse de la consommation de glucides (sucres et céréales) encouragée par les pouvoirs publics, et entraînant une montée de l'obésité et du diabète, facteurs de cancers. Cette hausse pourrait à elle seule anéantir les progrès réalisés dans le traitement du cancer.

Quel a été et quel sera l'impact de ces différents facteurs sur l'évolution du nombre de cancers ?
Personne n'en sait rien.

Les cancers varient en fréquence
 
Le problème de la mesure de l'efficacité du traitement du cancer est rendu plus aigu encore par la diversité de la fréquence des cancers.

Certains cancers sont très fréquents, par exemple le cancer de la prostate dont on estime que 80 % des hommes en sont atteints à l'âge de 80 ans. D'autres sont extrêmement rares, comme le cancer du testicule, qui ne représente que 1 % des cas de cancer.

Cela veut dire que le moindre changement sur le taux de survie suite au cancer de la prostate aura un impact énorme sur le taux global de survie après cancer.
Par contre, les progrès énormes réalisés contre le cancer du testicule ont un effet imperceptible sur le taux global de survie au cancer.

C'est la même chose pour la victoire contre le choriocarcinome (cancer du placenta) qui n'a eu pratiquement aucun impact sur le taux global de survie au cancer. Cela ne veut pas dire toutefois que ces progrès doivent être minimisés.

Le « taux de survie à 5 ans » : une donnée à manier avec prudence

La mesure de base du succès du traitement du cancer est le taux de survie à 5 ans.
Cependant ce chiffre est lui-aussi trompeur à cause de l’amélioration des techniques de dépistage.
Ainsi, aujourd’hui, il est normal de vivre plus longtemps après le diagnostic du cancer puisque, grâce aux nouvelles techniques d’investigation, on détecte les cancers beaucoup plus tôt !

Mais cela ne veut pas forcément dire que, au bout du compte, vous aurez vécu plus longtemps.

Surtout, il est bien question ici de « survie » et non de vie. Grâce à certains traitements, on peut gagner des mois en soins palliatifs tout en ayant souffert atrocement d’effets secondaires pendant des années auparavant. Est-ce vraiment un « soin » pour les malades que de vivre quelques mois de plus dans un état de délabrement qui rend impossible toute activité ? Peut-on présenter cela comme une victoire de la médecine ?

L’idée importante à retenir

Vous comprenez maintenant pourquoi le débat fait rage sur le traitement du cancer. C’est qu’il est impossible, à l’échelle individuelle, de mesurer les progrès des traitements.
C’est très différent de la plupart des médicaments anti-inflammatoires ou antibiotiques, notamment, où vous vous apercevez vous-même rapidement s’ils fonctionnent ou non.

La mesure des progrès de la lutte contre le cancer se calcule sur des ordinateurs, à partir des statistiques de milliers de patients.

La meilleure stratégie contre le cancer reste toujours la même


Actuellement comme autrefois, la meilleure solution reste, de loin, de prévenir le cancer.
Adopter le mode de vie anticancer qui fera que l’on évite de devenir soi-même une nouvelle « statistique » de la lutte contre le cancer.

Cela suppose de manger sain : peu de glucides, peu de produits laitiers riches en hormones bovines, peu de viandes et de graisses surcuites, peu de produits transformés, brûlés ou même simplement grillés, peu de produits chimiques, additifs, colorants artificiels.

Privilégier les légumes sains, de saison, biologiques et si possible locaux. Choisissez la cuisson à la vapeur douce (90°C maxi) qui préserve les nutriments fragiles comme les antioxydants, les vitamines et les oméga-3. Luttez contre l’acidose en réduisant vos apports de chlorure de sodium (sel de table) et en augmentant vos apports de potassium présent dans les légumes.

Faites de l’exercice physique, modérément mais de façon régulière, et évitez absolument les environnements stressants et pollués. Changez de métier, déménagez si nécessaire, mais rappelez-vous qu’on ne vit qu’une fois et que la vie moderne permet parfois de travailler au vert tout en faisant des économies considérables sur le loyer, les loisirs, la nourriture, en s’installant à la campagne et en cultivant soi-même un carré potager.

Choisissez la vraie vie, les contacts et l’amour en chair et en os plutôt que le monde virtuel des smartphones et des séries.
Soignez-vous avec des plantes, des médecines douces.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

mardi 17 mai 2016

Les ravages de l’aluminium sur votre santé


Voici pourquoi vous devriez éliminer l’aluminium de votre vie

En fait il est présent dans plusieurs produits comme l’eau potable, les ustensiles de cuisine, le papier aluminium, le bicarbonate de soude, les mélanges de gâteaux, les crèmes non laitières, les poudres de vanille, l’aspirine, la farine et même votre déodorant. Des additifs alimentaires tels que E173, E520, E521, E523 E541, E545, E554, E555 E556 et E559 contiennent des composés de ce métal.

On pourrait penser que si de nombreux produits contiennent de l’aluminium, il devrait être bon pour notre santé. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Contrairement au fer et autres vitamines et minéraux, notre corps n’a pas besoin de ce métal. Donc, qu’est ce qui lui arrive? Il est stocké dans notre organisme et il s’accumule avec le temps dans les reins, le cerveau, les poumons, le foie et la thyroïde en causant des dommages préjudiciables pour notre santé.

Voici les raisons pour lesquelles vous devriez éviter l’aluminium

-Il cause des dommages pour votre système nerveux central. L’exposition à l’aluminium chez les enfants a été liée à l’autisme. Les enfants peuvent être exposés à des niveaux élevés d’aluminium dans l’eau potable. Les maladies du cerveau et des os ont été observés chez les enfants atteints de maladie rénale. La maladie de l’os a également été observée chez les enfants qui prennent certains médicaments contenant de l’aluminium.

Chez les adultes, l’exposition à l’aluminium peut conduire à des déficits neurologiques liés à l’âge qui ressembles à la maladie d’Alzheimer et le syndrome de Guam, la SLA-PDC.

-Il peut endommager votre cerveau. La recherche a démontré que l’aluminium peut produire un stress toxique et oxydatif dans le cerveau. Votre cerveau peut stocker beaucoup d’aluminium qui peut entraîner la sclérose en plaque, le syndromes de la fatigue chronique, l’épilepsie, ADD, la maladie d’Alzheimer, le syndrome de Guillain-Barré et d’autres troubles neurologiques.

-Il diminue les nivaux de magnésium, de calcium et de fer dans le corps. L’aluminium traverse la barrière hémato-encéphalique et s’accumule progressivement dans les neurones pyramidaux de l’hippocampe, le cortex, et d’autres régions du cerveau vulnérables à la maladie d’Alzheimer. Plus l’aluminium pénètre dans le cerveau, le résultat sera une augmentation nette de l’aluminium intraneuronale avec l’âge.

L’aluminium est responsable de deux principaux types de dégâts toxiques dans les cellules. Comme un pro-oxydant, l’aluminium provoque des dommages oxydatifs à la fois seul et en synergie avec le fer. L’aluminium entre également en concurrence et en succédanés avec d’autres métaux essentiels.

-L’aluminium s’accumule dans le tissu osseux, ce qui conduit à l’affaiblissement des os. Il est également soupçonné d’être une cause de l’ostéoporose.
-L’aluminium provoque le stress oxydatif dans les cellules du corps, causant des dommages à l’ADN et le vieillissement.

Réduisez votre exposition à l’aluminium


L’aluminium est un des métaux les plus abondants sur terre et il est vraiment difficile à éviter complètement. Cependant, vous pouvez prendre certaines mesures pour éviter l’utilisation des ustensiles en aluminium, éviter les produits d’hygiène avec l’hydroxyde d’aluminium, éviter les aliments transformés, etc.

Les aliments qui éliminent les métaux lourds naturellement


Les oignons, les algues bleu-vert, l’ail, la coriandre, la bardane, la bentonite (haute qualité), le jus de carotte et le thé vert. La chlorella est également un excellent aliment qui aide à éliminer les métaux; elle aide le corps à reconstruire les tissus nerveux.

Source : http://www.maplante.com/les-ravages-de-laluminium-sur-votre-sante/

Commentaire de Pierre

Il y a longtemps que nous nous sommes débarrassé des casseroles en alu...

vendredi 8 avril 2016

La pollution

23% des décès dans le monde liés à l’environnement selon l’OMS


Genève (AFP) – Près d’un quart des décès dans le monde découlent d’une cause liée à l’environnement au sens large, qui va de la pollution, en passant par le suicide ou les accidents de la route, selon l’OMS.

Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, publié mardi, estime qu’en 2012, quelque 12,6 millions de décès étaient à mettre notamment sur le compte de la « pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition à des substances chimiques, le changement climatique, et les rayons UV », qui provoquent une centaine de maladies ou de traumatismes chez les humains.

L’OMS, qui avait dressé un premier tableau de l’impact de l’environnement au sens large en 2002, liste les 10 premières pathologies liées à l’environnement

L’organisation relève que 8,2 millions de décès suite à des maladies non-transmissibles sont attribuables à la pollution de l’air.

Il s’agit notamment des AVC, des maladies cardiaques, des cancers et des maladies respiratoires.

Les traumatismes non intentionnels, comme les accidents de la circulation, sont aussi classés par l’OMS dans les pathologies liées à l’environnement et représentaient 1,7 million de décès en 2012.

L’OMS considère aussi que les accidents de la circulation sont liés à l’environnement, car selon elle, les accidents sont souvent provoqués par le mauvais état des routes.

L’OMS considère aussi que les diarrhées, qui occupent la 6ème place dans la liste des 10 maladies recensées par l’OMS, sont souvent induites par un mauvais réseau sanitaire, ce qui cause 846.000 décès par an.

Les « traumatismes volontaires », dont font partie les suicides, sont la 10ème cause de décès liés à l’environnement. Pour l’OMS, certains suicides sont provoqués par un accès à des produits toxiques, tels que des pesticides, donc liés à l’environnement.

Pour l’organisation internationale, « une meilleure gestion de l’environnement permettrait de sauver chaque année » 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées.


« En 2002, nous avions à peu près 25% des décès dans le monde dûs à l’environnement, aujourd’hui c’est 23%, c’est un peu moins, mais comme la population a augmenté en 10 ans, le chiffre final reste élevé », a commenté le Dr Maria Neira, directrice du département santé publique.

C’est en Asie du Sud-Est, qu’il y a le plus de décès provoqués par l’environnement, avec un total de 3,8 millions. En deuxième position, figure la région Pacifique (3,5 millions), suivie par la région Afrique (2,2 millions), l’Europe (1,4 million), le Moyen-Orient (854.000) et l’Amérique (847.000).

Afin de remédier à cette situation, l’OMS propose des recettes simples: réduire les émissions de carbone, développer les transports collectifs, améliorer le réseau sanitaire, changer les modes de consommation pour utiliser moins de produits chimiques, se protéger du soleil, et imposer des interdictions de fumer.

© AFP


Commentaire de Pierre DANIS

Je vis le plus sainement possible, mais je sais que le seul espoir pour l’être humain, c'est de se confier totalement et uniquement au Seigneur Jésus Christ le seul Sauveur. L'as-tu fais ?

.