But de ce blog

Transmettre des informations sur les maladies, la pollution, et surtout sur la santé.


jeudi 22 juin 2023

La mort à la carte

 Puisque la mort à la carte est devenue exigible, il est bien naturel qu’un marché macabre se constitue dans un monde où le sacré n’a plus sa place et où la rentabilité financière est reine. Il est par conséquent inéluctable que les serviteurs de Mammon recourent à des « influenceurs » pour vanter les mérites de l’euthanasie. Des sociétés commerciales nous fourniront le mode d’emploi adapté à toutes les bourses. J’imagine une influenceuse avenante pour m’inciter à choisir la marque  Mourir en beauté qui vous promettra une mort joyeuse et festive. Sa concurrente, la société Sans lendemain, vous garantira une mort certaine, avec obligation de résultat et un service après-vente irréprochable si le résultat escompté n’est pas atteint. 

Nous aurons aussi la société au nom évocateur Mort subite, pour les personnes pressées de quitter ce monde. La compagnie Pour en finir aura pour cibles les nihilistes. L’entreprise Fermez-le rideau visera les artistes. Les agnostiques se dirigeront vers la société Monte là-haut voir si j’y suis. Et enfin, pour les déshérités, une filiale qui s’appellera Mort à crédit, se retournera sur vos ayants droit si vous n’avez pas de quoi régler par avance votre mise à mort. Bien entendu, tout cela se fera dans la dignité des personnes et un respect de l’environnement. Nous aurons une mort écocitoyenne. Voilà un métier d’avenir : influenceur pour l’au-delà, c’est joli n’est-ce-pas ? Souriez, vous allez mourir ! Tout est une question de mot. C’est tout de même plus attrayant que « le thanatophile » ou encore « l’assistant au suicide ».

Les influenceurs seront de deux catégories : il y aura l’influenceur public, soucieux du budget national, qui nous encouragera à faire un geste pour sauver la planète et les finances de l’État. En nous résignant au suicide assisté, ou en prévoyant notre euthanasie, nous serons montrés en exemple puisque nous ne coûterons plus rien à la société. Et il y aura les influenceurs du privé, qui, jamais à cours d’imagination pour attraper le chaland, nous octroieront des réductions si nous parrainons des candidats au suicide. Plus de quarante ans après l’abolition de la peine de mort, un nouveau bourreau moderne est né, au goût du jour, souriant, connecté, solidaire avec une méthode participative car le client suicidaire procèdera à la partie fatale, c’est-à-dire létale, lui-même. Quel progrès !



jeudi 1 juin 2023

Les psychotropes et les enfants !

 Selon un rapport du Haut Conseil de la famille, de plus en plus d’enfants vivent sous psychotropes


On sait que la France est grande consommatrice de psychotropes, mais ce qu’on sait moins, c’est que les mineurs constituent une part croissante des usagers. Le dernier rapport du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge, adopté le 7 mars, pointe qu'en seulement sept ans, de 2014 à 2021, le taux de consommation chez les moins de 20 ans a augmenté de 50 % pour les antipsychotiques, de 60 % pour les antidépresseurs, de 80 % pour les psychostimulants (type ritaline) et de 150 % pour les hypnotiques et sédatifs !


Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) vient donc de lancer une alerte opportune sur ces ordonnances de produits généralement destinés aux adultes, sur des cerveaux dont la plupart des zones n’arrivent à maturité que vers 25 ans. 

Nos enfants vont mal parce qu’ils sont probablement le symptôme d'un environnement sociétal, scolaire et familial de plus en plus dysfonctionnel : « Aujourd’hui, les dépressions commencent à s’observer chez des enfants dès 10 ou 11 ans, c’est nouveau. Quand ils sont en CE2, on a l’impression qu’ils vont entrer en prépa ! Il y a davantage de phobies scolaires, de harcèlement », note la pédopsychiatre Christine Barois (ibid).

Ajoutez à cela un pays qu’on ne leur fait plus aimer, divorces et familles recomposées, pression de conformité des réseaux sociaux et de leurs divers « influenceurs », angoisses sanitaires (Covid) ou écologiques (Greta Thunberg) surjouées, injonction débile de s’interroger sur son « genre » et même - un comble ! - de s’inquiéter de sa retraite... N’y a-t-il pas de quoi mettre en vrille le mental de certains ados et pré-ados ?

Cet univers mental adolescent a peu de chance d’être amélioré par l’accès facile au cannabis et à la cocaïne, au protoxyde d’azote (en vente libre) ou aux nombreux « nouveaux produits de synthèse » difficiles à combattre juridiquement car non répertoriés comme stupéfiants. La zombification de la génération alpha comme instrument de domination politique avait été envisagée, il y près d’un siècle, par l'écrivain Aldous Huxley qui, à propos de la liberté sexuelle, notait :

 « Le dictateur fera bien d’encourager cette liberté-là. Conjointement avec la liberté de se livrer au songe en plein jour sous l’influence des drogues, du cinéma et de la radio, elle contribuera à réconcilier ses sujets avec la servitude qui sera leur sort. » Huxley ne connaissait pas Internet...


Commentaire de Pierre : Quel gâchis ! Le seul qui peut nous délivrer de la peur et de l'angoisse, c'est Jésus Christ.

Il l'a fait pour moi comme pour des millions de personnes au cours des siècles, mais il est vrai que notre époque est particulièrement anxiogène.

Quoiqu'il en soit le Seigneur est notre seul secours dans la détresse, je vous conseille de lire la Bible, ou écrivez-moi : paix@orange.fr