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mercredi 19 octobre 2022

5 erreurs qui doublent votre risque d’Alzheimer

 



Vous l’ignorez sans doute, mais vous faites probablement en ce moment plusieurs erreursqui peuvent littéralement doubler votre risque de démence.

Je sais que dit de cette façon, ça peut faire un peu peur…

Mais rassurez-vous ! Vous allez voir que grâce à quelques changements simples dans votre quotidien, vous pouvez commencer dès aujourd’hui à inverser ce risque et à vous préserver de la maladie d’Alzheimer.

Erreur N°1 : 4 fois plus de risques si vous abusez de ce nutriment

En 2012, des chercheurs de la prestigieuse Mayo Clinic découvrent qu’un type de nutriment est directement lié à l’apparition de la démence : les glucides. L’étude, parue dans le Journal of Alzheimer's Disease, a suivi les habitudes alimentaires de 1230 personnes âgées de 70 à 89 ans pendant 4 ans.

Les participants qui consommaient le plus de glucides avaient pratiquement quatre fois plus de risques de souffrir de déficit cognitif que ceux qui privilégiaient les lipides et les protéines.

Il est vrai que les glucides servent de carburant à l’organisme, et plus particulièrement au cerveau. « Cependant, des niveaux élevés peuvent empêcher le cerveau d'utiliser ce sucre », explique Rosebud Roberts, l’auteur de cette étude. En fait, les glucides sont surtout indispensables aux personnes sportives ou qui dépensent beaucoup d’énergie, et bien moins lorsque nous prenons de l’âge et devenons moins actifs.

Réduisez donc votre consommation de glucides, et vous réduirez vos risques de démence. Et attention, il ne s’agit pas seulement de diminuer votre consommation de sucreries, sodas, desserts… mais aussi de féculents : pain, pâtes, pommes de terre, céréales, riz…

Erreur N°2 : les médicaments qui vous rendent dément

Vous ne connaissez peut-être pas le terme « anticholinergique ». Pourtant, parmi ce type de médicaments on trouve un grand nombre de pilules couramment prescrites, parfois même sans ordonnance : antidépresseurs, somnifères, anxiolytiques, antihistaminiques (asthme, allergies), ou encore des médicaments contre les troubles cardiaques et l’hypertension.

Or une importante étude publiée dans la très sérieuse revue JAMA a révélé que ces médicaments sont liés à une augmentation du risque de démence. C’est ce que les recherches ont montré après avoir analysé les données de 3434 patients sur une période de 10 ans.

Et ce n’est pas mieux en ce qui concerne les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Une équipe de l’université de Bonn, en Allemagne, vient de découvrir que ces médicaments utilisés contre les brûlures d'estomac augmentent de 40 % le risque de développer des troubles cognitifs.

Et le plus effrayant est que vous n’avez même pas besoin d’en consommer tous les jours pour endommager vos neurones : une ordonnance tous les trois mois suffit à faire grimper en flèche vos risques de démence !

Avant d’utiliser ces médicaments, il est donc primordial de vérifier auprès de votre médecin si ceux-ci sont vraiment indispensables et si vous ne pouvez pas en utiliser d’autres moins néfastes… ou mieux encore : les remplacer par des remèdes naturels.


 

Erreur N°3 : ce qui arrivera si vous ne sortez pas de l’ombre

Vous savez peut-être que s’exposer au soleil est quasiment notre seul moyen de synthétiser la précieuse vitamine D, indispensable à la bonne santé de notre organisme…

Eh bien, sachez que la vitamine D est également essentielle pour vous préserver de la démence. En menant une vaste méta-analyse, des chercheurs chinois ont trouvé que les personnes qui ont un faible taux de vitamine D sont plus susceptibles de développer la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence que les autres[4].

Pensez donc à exposer votre peau au soleil durant une vingtaine de minutes par jour, de préférence entre 11 h et 15 h, et sans aller jusqu’à la rougeur.

En France, nous ne pouvons synthétiser de la vitamine D à partir du soleil qu’entre avril et septembre. Le reste de l’année, il est donc vivement conseillé de prendre des compléments de vitamine D3 à hauteur de 4000 UI par jour.

Erreur N°4 : faites-vous assez d'exercice ?

Pour éviter de perdre vos capacités cognitives, les médecins vous recommandent souvent de faire des exercices mentaux (mots croisés, sudoku, jeux de mémoire).

Mais prendre soin de votre physique est tout aussi important pour le cerveau : on a d’ailleurs récemment découvert qu’une activité régulière peut réduire le risque de démence en augmentant les connexions neuronales et en freinant le rétrécissement du cerveau.

Faire de l’exercice permet également d’augmenter votre flux sanguin et d’envoyer de l'oxygène et des nutriments partout dans votre corps, y compris dans votre cerveau.

Il a par exemple été prouvé que l’aérobic peut limiter le déclin cognitif et le développement d’Alzheimer. Mais tous les sports qui sollicitent vos muscles sont également efficaces : course à pied, vélo, tennis, escalade, musculation…

Erreur N°5 : le pire moyen de détruire votre cerveau

Il n’y a rien de pire pour votre cerveau que de sacrifier vos heures de sommeil. Un manque de sommeil permettrait au bêta-amyloïde, une protéine liée à la maladie d'Alzheimer, de s’accumuler plus facilement dans votre cerveau.

Si vous voulez réduire votre risque d’Alzheimer, vous avez impérativement besoin de suffisamment de sommeil de qualité (en moyenne 8 heures par nuit).

Ainsi, pour limiter efficacement le risque de souffrir un jour de la maladie d’Alzheimer, pas besoin de vous lancer dans un régime très contraignant ou dans un bouleversement total de votre mode de vie.

Commencez d’abord par éviter ces 5 erreurs courantes. Vous verrez, ce n’est pas si compliqué. Ça vous demandera peut-être un effort au début, mais très rapidement, ces petits changements dans votre quotidien deviendront des habitudes.

Et ça en vaut vraiment la peine.

Florent Cavaler


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