But de ce blog

Transmettre des informations sur les maladies, la pollution, et surtout sur la santé.


samedi 19 décembre 2015

Le cannabis et la mémoire


Le cannabis perturbe les processus de mémorisation du cerveau en
désorganisant le fonctionnement électrique de l’hippocampe, structure clé du cerveau pour l’activation de la mémoire. Le cannabis aux doses usuellement présentes chez ses consommateurs supprime les oscillations électriques, essentielles dans le processus d’apprentissage et de mémorisation. Les processus cognitifs sont désorganisés.

Selon le Pr Jean Costentin, la principale substance active dans le cannabis, le THC tétrahydrocannabinol, bloque aussi la libération d’un neurotransmetteur important dans l’hippocampe, l’acétylcholine, affectant le fonctionnement électrophysiologique du cerveau.

C’est attristant de voir que tant de jeunes y ont recours pour alléger leur mal-être...

Commentaire de Pierre Danis :

 Le seul qui peut et qui veut vraiment nous guérir du mal-être, c'est DIEU notre Créateur qui nous connaît parfaitement, puisque c'est Lui qui nous a conçu à l'origine. Sans Lui, la vie n'a pas de sens...Vous trouverez les vrai-réponses aux vrai-questions dans la Bible, et si vous n'en avez pas, dites-le moi.

vendredi 6 novembre 2015

Le blé moderne

Des espèces sélectionnées pour mieux gonfler

Pour passer de simple bouillie à l'aspect de pâte élastique et gonflée, il faut que la farine contienne certaines protéines capables de former des liaisons avec l'amidon. Ces protéines, que les chimistes ont appelées les prolamines et les gluténines, forment le gluten. Plus les céréales sont riches en gluten, plus la pâte à tendance à lever, plus votre pain (ou votre brioche, vos gâteaux) seront gonflés et croustillants.

Le gluten était peu abondant dans la première forme de blé cultivée par l'homme, appelée « engrain sauvage ». L'engrain permettait de faire des galettes qui levaient légèrement, mais non du pain. Mais les Egyptiens réussirent à croiser l'engrain avec une autre plante, pour fabriquer une nouvelle sorte de blé beaucoup plus riche en gluten, dont le nom scientifique est le triticum dicoccum.

Tout au long de l'histoire, les hommes s'appliquèrent à faire des croisements et à sélectionner les variétés de blé les plus riches en gluten, pour faire les plus beaux pains.

Plus de gluten dans le blé = consommateurs heureux

Aujourd'hui, les céréales comme le blé, le kamut, l'orge, le seigle et l'épeautre contiennent jusqu'à 69 % de prolamines parmi leurs protéines, ce qui est énorme.
Le résultat est que la clientèle des boulangeries est ravie : on peut pour un euro ou deux acheter un pain énorme. Il n'y a qu'une fois qu'on le coupe qu'on s'aperçoit que sa mie a la texture d'une balle de tennis en mousse. Dans la vitrine, il semblait vraiment consistant ! Et les mères de famille sont surprises de constater que leurs enfants, au goûter, ont mangé « un pain entier ». En réalité, c'est que ce pain, malgré sa taille, ne contenait pratiquement que de l'air.

Autre avantage : l'extraordinaire richesse en gluten des nouvelles farines a permis l'explosion du commerce des viennoiseries, qui prospèrent dans tous les centre-villes, zones commerciales...

C'est qu'il n'y a rien de plus facile que de transformer une minuscule boulette de pâte surgelée en une magnifique brioche dorée, un croissant rebondi, un pain au chocolat luisant. Il suffit d'un four électrique bon marché et d'un salarié sans qualification. On peut revendre une boulette qui a coûté 5 centimes à produire 1 €, voire 1,20 €, aux cadres qui passent et qui ont sauté leur dernier repas.

Ces mêmes boulettes de pâte se vendent d'ailleurs maintenant également en supermarché et dans les magasins de produits surgelés. Sur les emballages en plastique, les photos sont si appétissantes que vous en croyez à peine vos yeux lorsque vous ouvrez le paquet et que vous en sortez des petits croissants et pain au chocolat en pâte crue, surgelés sous cellophane, désespérément petits et pâles.
Mais quand vous les mettez au four... miracle ! Ce qui en ressort ressemble en effet, peu ou prou, à ce qu'il y avait sur l'emballage !

Les nouvelles boulangeries traditionnelles


Une partie du public s'étant lassée des pains blancs trop peu nourrissants et des pains de mie industriels, certains boulangers dans les années 90 se tournèrent vers des formes plus compliquées de farines, souvent présentées comme « complètes », semi-complètes ou « multicéréales », parce qu'on y avait rajouté du son (l'enveloppe des grains) et/ou des graines.

Ces pains sont vendus bien plus chers que le pain blanc. Mais ils ne sont pas plus traditionnels, car les variétés de blé avec lesquels ils sont faits sont les mêmes et n'ont tout simplement plus rien à voir avec ce que nos arrières-grands-parents appelaient du blé.

Des dizaines de chromosomes en plus !

A la fin du 19e siècle, puis dans les années 60, la recherche agronomique fit de rapides « progrès » pour développer des céréales plus résistantes, plus productives, et plus riches en gluten.
Hybridations et rétro-croisements aboutirent à l'apparition d'espèces totalement nouvelles, que l'on appelle encore « blé » mais qui sont aussi éloignées du blé naturel qu'un éléphant d'une souris, pour ne pas dire qu'une banane en plastique d'une vraie banane.

Le « blé » moderne créé dans les années 1970, qui s'appelle Lerma Rojo 64, Siete Cerros, Sonora 64 ou Super X a en effet quarante-deux chromosomes là où l'engrain de nos ancêtres n'en avait que quatorze !! Chez l'être humain, le fait d'avoir un seul chromosome en trop provoque des handicaps (comme dans la trisomie 21) ou la mort.

De nouvelles protéines que l'homme ne peut pas digérer

Nos lecteurs qui connaissent la biologie savent que les chromosomes sont des brins d'ADN qui servent à coder des protéines, les « briques » de base qui servent à construire un organisme. Le fait que le blé moderne ait des dizaines de chromosomes supplémentaires implique nécessairement qu'il contient d'innombrables protéines nouvelles, dont beaucoup ne sont pas digérables par l'homme.

En effet, pour qu'une protéine soit digérée, encore faut-il que le tube digestif fabrique les enzymes adaptées, c'est-à-dire les produits chimiques qui seront capables de les dissoudre. Ce n'est pas toujours le cas, loin de là. C'est parce que vous n'avez pas les mêmes enzymes que la vache qu'elle peut se nourrir d'herbe, et vous non.

Le blé moderne provoque donc, chez un nombre alarmant de personnes, des problèmes digestifs et des réactions d'intolérance (maladie cœliaque), ou du moins d'hypersensibilité, qui se traduisent par des ballonnements, de la constipation, des maux de tête, des insomnies, de la fatigue chronique, de la dépression, des os fragiles, etc.

Manger sans gluten permet alors vraiment des améliorations de la santé, et il est tout à fait possible que ce soit le cas pour vous également si vous essayez.
Manger sans gluten, donc sans blé, ne peut vous faire aucun mal. Bien au contraire, car vous serez obligé de remplacer le blé, le pain, les pâtes, etc., par d'autres aliments de meilleure qualité nutritive.

Tout le monde peut donc, s'il le souhaite, démarrer un régime sans gluten. Mais il est évident que les personnes intolérantes au gluten (maladie coeliaque, 1 % de la population), ou souffrant de « sensibilité au gluten », ce qui est beaucoup plus courant, en bénéficieront encore plus que les autres puisqu'elles verront aussi les symptômes de leur maladie disparaître.

Jean-Marc Dupuis




Commentaire de Pierre Danis

L'homme a modifié, trafiqué, et détérioré toute la création de DIEU. Pour en savoir plus, lisez le livre de la Genèse.



mardi 22 septembre 2015

Vaccins, ce que tout parent doit savoir


En 2013, l'Union européenne a autorisé la mise sur le marché d'un nouveau  vaccin « 6-en-1 » pour les nourrissons. Ce vaccin, appelé Hexyon et produit par le laboratoire Sanofi, regroupe les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la poliomyélite et contre certaines infections comme la méningite.

Cette « innovation » est généralement présentée par les médias comme « une vraie avancée en matière de vaccination, à l'heure où les autorités sanitaires tentent par différents moyens (…) de redonner confiance aux Français en cette méthode préventive » (lu sur le site Informations Hospitalières).

En ce qui me concerne, je ne suis pas rassuré. Je m'explique. Le fait de mélanger ensemble un grand nombre de vaccins est une méthode connue des laboratoires pharmaceutiques pour compliquer la preuve d'effets indésirables. Car plus il y a de vaccins dans l'injection, plus il devient difficile de prouver qu'un effet indésirable précis est lié à l’un des vaccins. Il faut un nombre de cas déclarés d'effets secondaires négatifs beaucoup plus important pour obtenir un niveau de preuve statistiquement fiable.

Or, cette tactique se développe justement au moment où le grand public réalise que les effets indésirables des vaccins sont tout sauf négligeables.

Des effets secondaires inquiétants


Un nombre alarmant d'études scientifiques met actuellement en lumière les dangers des vaccins.

Il ne s'agit plus de mises en garde émanant de mouvements associatifs marginaux ou à tendances sectaires. Non, c'est maintenant la communauté médicale internationale elle-même qui exprime ses doutes, voire ses inquiétudes.

Le British Medical Journal, une revue mondialement connue et respectée pour sa rigueur scientifique, a publié le 30 janvier 2013 une étude démontrant que le vaccin contre la grippe H1N1 Pandermix avait causé des milliers de cas de narcolepsie chez les enfants, une maladie grave et incurable, sans que cette catastrophe ne soit compensée par des vies sauvées par ailleurs par ce vaccin. (1) Une association, quoique plus faible, a aussi été établie entre le vaccin contre la grippe et la maladie de Guillain-Barré (paralysie). (2)

Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus et le cancer cervical, est aujourd'hui au centre d'un scandale qui n'en finit pas. Selon le décompte effectué par l'association Sanevax, ce vaccin est relié à 29 003 effets adverses graves et au moins à 130 décès. (3)

Le vaccin contre l'hépatite B, lui aussi, est fortement critiqué. Il est accusé de tuer les cellules du foie, alors qu'il est précisément supposé protéger contre une maladie du foie. (4) D'autre part, le 21 novembre 2012, le Conseil d'Etat français a reconnu que l'aluminium dans le vaccin hépatite B avait été la cause d'une terrible maladie invalidante, la myofasciite à macrophages, dont souffre depuis 1996 un employé de la Ville de Paris, permettant à cette personne d'être indemnisée. (5) Des milliers de personnes, qui n'ont pas eu l'idée de porter plainte, pourraient être dans le même cas.

Les vaccins peuvent en effet contenir diverses substances notoirement toxiques, même à faibles doses, comme le formaldéhyde (cancérigène), le mercure (neurotoxique), l'aluminium (neurotoxique) ou le phénoxyéthanol. Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à ces substances, qui peuvent affecter de façon dramatique leurs fonctions nerveuses et immunitaires.

Ces molécules sont employées comme adjuvants pour renforcer l'efficacité des vaccins en stimulant la réponse immunitaire. Ainsi les personnes prédisposées génétiquement peuvent voir leur immunité s'emballer et déclencher alors une maladie auto-immune, comme la fameuse myofasciite à macrophages, le syndrome de Guillain-Barré ou le syndrome des antiphospholipides, des effets secondaires rares et graves mais parfaitement connus.

L'aluminium pourrait aussi être une cause majeure de maladie d'Alzheimer et de cancer du sein, ce qui expliquerait les proportions épidémiques que sont en train de prendre ces maladies dans les générations d'après-guerre.
Un rapport risque/avantage douteux

Ces effets indésirables sont toutefois présentés par les autorités médicales et la grande presse comme bénins par rapport aux « immenses avantages » qu'auraient les vaccins.

L'opinion publique leur prête en effet le mérite de nous protéger de nombreuses maladies infectieuses et d'avoir éradiqué toutes les épidémies qui décimaient autrefois nos pays : typhus, diphtérie, coqueluche, scarlatine, tuberculose, méningite, tétanos et, bien entendu, les maladies infantiles, rougeole, oreillons, rubéole, etc.

Et pourtant, en dehors du cas particulier de la poliomyélite (qui mériterait un article à elle seule), la vérité scientifique et historique m'oblige à écrire, sans hésiter, qu'il s'agit là d'une pure mythologie.

Les maladies citées ci-dessus avaient cessé de faire des morts à grande échelle bien avant que l'on introduise les vaccins. C'est l'amélioration des conditions de vie, de l'hygiène, de l'eau potable, le recul de la malnutrition et du paupérisme qui expliquent l'effondrement du nombre de morts par ces maladies tout au long du XXe siècle.

Le cas emblématique de la diphtérie

Je ne peux traiter dans cette simple lettre de toutes les maladies et me contenterai d'exemples symboliques. Mais des chiffres similaires à ceux cités ici existent pour les autres maladies pour lesquelles les gouvernements vaccinent à l'échelle industrielle. Les lecteurs qui voudront en savoir plus se reporteront pour cela à l'excellent dossier « Survey on Vaccinations in Europe » dont sont tirés les chiffres suivants. (6)

En Espagne, il y avait chaque année 5 000 morts de diphtérie en 1900, mais seulement 81 en 1964, l'année où la vaccination systématique fut introduite.

En France, la vaccination obligatoire contre la diphtérie fut imposée en 1938. L'année suivante, il y eut 15000 cas de diphtérie puis trois fois plus pendant la guerre !

En Allemagne, il y avait 100 000 cas de diphtérie par an pendant la Première Guerre mondiale. Les nazis imposèrent le vaccin obligatoire contre la diphtérie en 1939. En 1940, il y avait à nouveau 100 000 cas, et 250 000 en 1945. Après la guerre, la vaccination obligatoire fut abandonnée et le nombre de malades de la diphtérie baissa régulièrement, jusqu'à 800 annuellement en 1972 (une baisse de 99,2 %).

En Norvège, 555 personnes moururent de diphtérie en 1908, mais seulement 2 en 1939. Le pays fut alors envahi par l'Allemagne, qui imposa le vaccin : le nombre de personnes touchées par la diphtérie monta à 22 787 cas en 1942 et près de 700 morts.
Ces chiffres indiquent que la diphtérie se répand lorsque les conditions de vie se dégradent (guerre), et que les campagnes de vaccination sont malheureusement impuissantes à enrayer le phénomène.
En revanche, le retour à la prospérité et à une meilleure hygiène de vie s'accompagne d'un recul de la maladie, jusqu'à une disparition quasi totale.

Ils indiquent également que les gouvernements sont capables d'introduire la vaccination systématique de la population pour une maladie quasi inexistante (cas de l'Espagne en 1964, de l'Allemagne en 1939).

Un phénomène général

Les mêmes phénomènes ont été observés avec les autres grandes maladies infectieuses.
La fièvre typhoïde, qui décimait les armées de Napoléon et fit 5 à 7 000 morts par an pendant la Guerre civile espagnole (à partir de 1937) fut quasiment éradiquée à la fin des années 50, sans qu'il y ait eu de campagne importante de vaccination.
Le vaccin contre la coqueluche ne commença à être administré que dans les années 40 aux Etats-Unis. En 1953, il fut autorisé en Angleterre. A ce moment-là, la coqueluche faisait 25 morts par million d'enfants de moins de 15 ans, contre 1 500 en 1850. Une baisse de 98,5 % sans que le vaccin y soit pour quoi que ce soit.
En Espagne, la coqueluche ne faisait plus que 33 morts par an en 1965 quand furent lancées les campagnes de vaccination DPT (diphtérie, coqueluche, tétanos).
La scarlatine ne fait pratiquement plus aucun mort depuis les années 60 bien qu'il n'y ait jamais eu de vaccin.

En France, les campagnes à grande échelle de vaccination ROR (rougeole, oreillons, rubéole) furent lancées en 1983, alors que le nombre de décès causés par la rougeole était tombé à 20 personnes par an, contre 3 756 en 1906, une baisse de la mortalité de 99,5 % sans vaccin ! En Espagne, 18 473 personnes moururent de la rougeole en 1901, contre 19 en 1981. Les campagnes de vaccination nationales commencèrent pourtant en… 1982.
La tuberculose et le BCG

Mais le cas le plus emblématique reste celui de la tuberculose. Censée être prévenue par le vaccin « BCG », cette maladie a en réalité plus vite régressé dans des pays comme la Belgique et les Pays-Bas qui ne vaccinaient pas leur population, qu'en France où tous les écoliers se faisaient vacciner.

Aujourd'hui, alors que le BCG n'est plus obligatoire ni en Allemagne, ni en Angleterre, ni en Belgique, ni au Luxembourg, ni aux Pays-Bas, ni en Espagne, et qu'il n'est imposé en Italie qu'à certains adultes à risque (personnel de santé, militaires…), la France continue à vacciner religieusement des millions d'écoliers chaque année.

Les études de l'INSERM sont pourtant sans appel : le nombre de décès par tuberculose avait déjà chuté de 80 % quand fut introduit le BCG obligatoire le 5 janvier 1950, malgré les très difficiles conditions de vie des années d'après-guerre. Les campagnes de vaccination n'ont ensuite eu aucun effet notable sur les courbes de la maladie. Celle-ci a continué à régresser au même rythme qu'auparavant, avec l'amélioration de l'hygiène et la généralisation de l'eau courante. Ce qui n'est pas étonnant quand on sait que le fait d'être vacciné contre le BCG ne protège ni de l'infection, ni de la transmission de la maladie. Les personnes qui meurent aujourd'hui de la tuberculose en France ne sont nullement des personnes qui n'ont pas été vaccinées, mais des personnes marginalisées socialement et souffrant de dénutrition.

Le problème est que le BCG comporte des risques importants d'effets secondaires, raison pour laquelle la vaccination obligatoire a été abandonnée dans les années 70 et 80 (sauf en France, où l'obligation a été supprimée en 2007). C'est en effet un vaccin vivant, qui pose des risques, y compris de décès, aux enfants et aux personnes dont le système immunitaire est affaibli. Une étude réalisée à Barcelone a indiqué une baisse significative des cas de méningite chez les jeunes enfants après l'abandon des campagnes de vaccination au BCG.

Ce n'est donc nullement la vaccination qui a permis à nos sociétés de sortir des grandes épidémies mais la prospérité économique. Celle-ci a permis une amélioration de l'hygiène, de l'alimentation et de l'habitat. Si ces conditions devaient se dégrader de façon significative, il est évident que, malgré tous nos vaccins, on assisterait à un retour en force de ces maladies, exactement comme cela fut le cas pendant la Seconde Guerre mondiale.
La vérité soigneusement dissimulée

Actuellement, malheureusement, une industrie gigantesque s'est développée pour assurer la vaccination de masse des populations du monde entier. Cette industrie est d'autant plus lucrative qu'elle est totalement financée par les gouvernements, et que les entreprises qui se partagent le marché sont protégées à la fois par des brevets (dont le respect est assuré par les pouvoirs publics) et par une réglementation touffue que seuls quelques grands groupes armés de bataillons de juristes peuvent comprendre et respecter.

Des milliards de vaccins sont administrés chaque année, et des dizaines de milliards d'euros sont encaissés par les multinationales pharmaceutiques.

Pour le seul vaccin contre la grippe A, le gouvernement français avait payé 1,5 milliard d'euros pour 94 millions de doses, ce qui fait quasiment deux doses par citoyen.


A l'achat des vaccins, il a fallu ajouter le coût de :

    la campagne de vaccination pour un montant de 35,8 millions d'euros ;
    l'acquisition de respirateurs pour 5,8 millions d'euros ;
    l'achat d'antiviraux pour 20 millions d'euros ;
    150,6 millions d'euros de masques ;
    41,6 millions d'euros de dépenses logistiques ;
    290 millions afin d'indemniser les personnels de santé réquisitionnés ;
    59,6 millions destinés aux frais d'information et à la campagne de communication ;
    100 millions de « frais liés à l'organisation territoriale de la campagne de vaccination » ;
    et encore 375 à 752 millions d'euros de dépenses liées aux consultations de médecins, à la prescription de médicaments.

Finalement, le nombre de vaccins utilisés n'a été que de 4,5 millions, ce qui est une bonne chose, mais cela veut dire que sur les 94 millions de doses, 89,5 millions sont parties à la poubelle, une fois atteinte la date de péremption. (7)

Ce gaspillage révoltant a été dénoncé par le Professeur Bernard Debré et le député et médecin Jean-Marie Le Guen. Mais la presse a traité l'affaire comme un scandale isolé, sans lien avec la surconsommation systématique des autres vaccins, en France et à travers le monde.
vaccin « 6-en-1 » pour les nourrissons. Ce vaccin, appelé Hexyon et produit par le laboratoire Sanofi, regroupe les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la poliomyélite et contre certaines infections comme la méningite.

Pas de suivi des accidents liés aux vaccins


De même, personne ne se soucie actuellement des risques réels que vous faites courir à vos enfants en les vaccinant. Et s'ils tombent malades juste après la vaccination, vous pouvez être certain qu'on vous expliquera qu'il s'agit d'une pure coïncidence, y compris s'il y a décès.

Le cas arrive tous les ans à des milliers de parents. Leur enfant se fait vacciner et, dans les heures qui suivent, il déclenche de graves réactions pouvant aller des maux de tête aux vomissements, en passant par l'eczéma, l'hyperactivité, les perturbations du sommeil et un peu plus tard une maladie auto-immune incurable ou pire, la mort.

Dans la plupart des cas, les professionnels de santé, non seulement nient le lien avec le vaccin, mais ils ne déclarent même pas l'accident aux autorités de pharmacovigilance (agences responsables de surveiller les effets indésirables des médicaments) puisqu'ils considèrent qu'il n'y a pas de lien.
C'est ce qui est arrivé à la petite Christina Richelle, décédée suite au vaccin Gardasil contre le HPV (papillomavirus), et à tant d'autres personnes que l'on retrouve sur les innombrables sites d'information sur la vaccination. (8)

Un témoignage parmi d'autres, recueilli par l'EFVV (European Forum For Vaccine Vigilance) :

« Je ne peux vous dire mon nom et je ne peux pas vous révéler l'identité de mon bébé parce que j'ai peur que cela me retombe dessus, mais j'ai voulu vous contacter en entendant parler de votre projet, parce que je suis si heureuse que quelqu'un entreprenne quelque chose. Mon bébé est mort dans les 24 heures après avoir reçu son premier vaccin DPT (diphtérie, coqueluche, tétanos), il y a deux mois. Je me sens si horriblement mal, personne ne peut avoir la moindre idée de ce que c'est. Elle était parfaite.
Lorsqu'on lui fit l'injection, elle se mit à crier pendant au moins une heure, d'une façon bizarre. Puis elle parut très fatiguée, s'est endormie profondément, et ne s'est plus jamais réveillée.
J'ai commencé à m'inquiéter parce qu'elle semblait dormir plus longtemps que d'habitude et lorsque j'ai voulu vérifier, j'ai remarqué qu'elle avait un peu vomi et qu'elle ne respirait plus. Ils ont dû faire une autopsie mais ils n'ont pas pu identifier la cause du décès. Je sais que c'est le vaccin qui l'a tuée. Elle n'avait pas été malade une seule fois jusque là. Mais plus je l'ai dit au corps médical, plus ils sont devenus hostiles.
Aujourd'hui, j'ai peur qu'ils me prennent mon autre enfant et je ne veux pas qu'ils m'accusent d'avoir tué mon bébé. Je ne devrais pas avoir à vivre comme ça, c'est horrible. Je suis presque trop terrorisée pour pouvoir faire mon deuil correctement. Elle était si belle. »

Mais c'est très souvent le même scénario : officiellement, il ne peut y avoir aucun lien entre le vaccin et les accidents qui s'ensuivent. La plupart des médecins nieront farouchement l'évidence. Rien ne serait plus facile, pourtant, que de donner à chaque personne vaccinée un petit questionnaire, à renvoyer à l'Agence Nationale du Médicament, sur lequel elle noterait tous les effets anormaux qu'elle constaterait durant, par exemple, les huit jours suivant la vaccination.

Cela permettrait très rapidement d'établir enfin des statistiques globales sur les effets indésirables réels des vaccins. Dans un cas comme cité ci-dessus, il est vraiment trop facile de déclarer que l'enfant est décédé « de cause inexpliquée » ou encore que c'est la « mort subite du nourrisson ». Parce qu'injecter un vaccin, cela consiste à introduire dans l'organisme non seulement des virus potentiellement dangereux (même artificiellement affaiblis) et des adjuvants que les systèmes immunitaires immatures ne supportent pas forcément.

Mais pour des raisons qui n'ont rien à voir avec votre santé ni le bien commun, et tout à voir avec les comptes en banques des industriels et des politiques, ce type de mesures n'est absolument pas envisagé aujourd'hui par les autorités sanitaires.
Que faire ??

Cela veut-il dire qu'il faille à arrêter de vacciner tous les enfants ?

Non. Car même si on a exagéré les bienfaits des vaccins sur la santé publique, et même si les dangers de la vaccination sont minorés, il existe probablement de nombreux cas où il est raisonnable de vacciner.

Le problème est que l'absence d'études sérieuses sur les risques et bénéfices réels des vaccins obscurcit considérablement le débat. Ni les citoyens, ni les professionnels de santé de bonne volonté, ne disposent aujourd'hui d'éléments fiables pour prendre des décisions éclairées.

Nous sommes donc obligés de jouer à la roulette russe avec les vaccins.

Il semble toutefois raisonnable a priori d'éviter tous les vaccins qui ne sont pas obligatoires, lorsqu'on est en bonne santé. Faire du zèle est coûteux, mais plus probablement encore dangereux.

Pour toutes les maladies, il y a des personnes « à risque », et d'autres qui le sont moins. Vacciner aveuglément tous les enfants avec tous les vaccins du calendrier vaccinal est, dans la plupart des cas, nocif.

De plus, il ne faut pas oublier que même les vaccins obligatoires (DTPolio et BCG en France) ne le sont plus si votre médecin constate des contre-indications. Cela n'est pas théorique car de nombreuses personnes peuvent en fait présenter des contre-indications, en particulier les personnes allergiques, souffrant de maladies auto-immunes, ou ayant d'autres problèmes liés à leur système immunitaire. Un examen médical est donc recommandé avant toute vaccination, même si ce n'est pas prévu par le système.

Une réforme indispensable et urgente

Il est donc indispensable et urgent que les pouvoirs publics prennent des mesures visant à améliorer la connaissance des vaccins et l'information des médecins comme du grand public à ce sujet.
Une information transparente doit être donnée sur les dangers de chaque vaccin. S'il y a eu des morts, des personnes gravement handicapées, ou malades à vie, les personnes qui sont sur le point de se faire vacciner doivent en être informées.

Beaucoup de vaccins ont un rapport bénéfices/risques douteux. Une information lisible et facilement compréhensible doit figurer sur l'emballage des vaccins, indiquant clairement ceux qui sont indispensables, ceux qui ne sont nécessaires que dans certains cas, et ceux qui sont inutiles dans la plupart des cas.
Mais même si c'est aux médecins de s'assurer qu'ils ne font pas courir de risque inutile à leurs patients (serment d'Hippocrate), rappelons-nous que nous ne vivons pas dans l'utopie et que ce sera toujours à nous, ultimement, d'être responsable de notre santé.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis


mercredi 19 août 2015

Les enfants et la télévision

Dès la naissance, devant la télé

Je reviens régulièrement sur la nécessité absolue de prendre le temps de choisir ses aliments, de préparer les repas, de se mettre à table, de s'asseoir pour manger, de mâcher. 

Un repas ne doit pas, ne peut pas, durer moins de vingt minutes : c'est de toute façon le temps qu'il faut à l'estomac pour envoyer au cerveau le signal « c'est bon, j'ai eu mon compte ». 

Si vous mangez en moins de vingt minutes, vous pouvez sentir physiquement votre estomac plein, vous n'aurez pas cette agréable sensation d'avoir bien mangé, qui est pourtant essentielle pour garantir l'absence de fringale jusqu'au prochain repas. 

Or, dans ce processus de bien manger, il est indispensable qu'il y ait une cohérence entre vos sens : votre premier organe de la faim, ce sont vos yeux ! Ce sont eux qui, en voyant la nourriture, déclenchent le travail préparatoire de l'estomac, stimulent vos glandes salivaires, excitent vos papilles, téléguident votre cerveau pour choisir vos plats et vos portions. 

Si vous mangez les yeux braqués sur la télévision, sur votre ordinateur, votre smartphone, ou même un simple journal, vous perdez le contrôle de ce que vous absorbez : vous ne sentez plus le goût, vous ne maîtrisez plus les quantités. 

Or, selon une étude TNS Sofres pour le Syndicat Français des Aliments de l'enfance (SFAE) réalisée en novembre 2013, 15 % des bébés de quinze jours mangent déjà devant la télé. Et le phénomène ne fait qu'augmenter avec l'âge : 29 % des enfants de 0 à 3 ans mangent devant un écran. 

29 %, c'est aussi le nombre d'enfants en surpoids ou obèses dans la population, un chiffre qui a explosé ces quarante dernières années, et qui est la conséquence directe de la perte des repères alimentaires. Le surpoids ou l'obésité des enfants sont plus graves encore que chez l'adulte, car ils entraînent des perturbations du métabolisme qu'il sera pratiquement impossible de corriger plus tard. C'est donc un risque énorme de diabète et de maladies cardiaques. 

Des enfants malheureux


Manger devant la télé ne prive pas seulement les enfants d'une bonne santé. Cela les prive d'un moment essentiel d'affection, d'échange et de chaleur humaine. 

Selon Jean-Pierre Corbeau, professeur émérite de sociologie de l'université de Tours, c'est même la conséquence la plus grave de la télévision à table :
« Plus dommageable encore, le repas se déroule sans communication, sans partage et sans échange. 

Les enfants de moins en moins endurants

Les conséquences de ces mauvaises habitudes ont des résultats visibles sur les capacités physiques mêmes de l'espèce humaine, qui sont en déclin : les enfants actuels mettent en moyenne 1min 30 de plus que leurs parents au même âge, il y a 30 ans, pour courir 1,6 km ! 

C'est la nouvelle calamiteuse révélée par une grande étude australienne qui vient de sortir.

Ces résultats sont particulièrement pathétiques à une époque où le sport a été érigé au rang de nouvelle religion, où la moindre commune n'hésite plus à s'endetter pour construire un stade, où les seules valeurs dont osent encore parler les politiques sont celles du sport, présenté comme la solution miracle à tous les problèmes sociaux ! 

En réalité, cette apparente passion pour le sport passe surtout par des millions de postes de télévision allumés les soirs de match, et des déchaînements violents, que l'on ait « gagné », ce qui implique de tout casser pour fêter la victoire, ou « perdu », ce qui implique aussi de tout casser pour passer sa déception. 

Selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire, 37,3 % des élèves de 3ème ne pratiquent jamais la moindre activité physique (en dehors des cours d'EPS à l'école), 41 % passent plus de 3 heures par jour devant un écran, et les deux tiers ne consomment ni fruits ni légumes !

Jean-Marc Dupuis

Commentaire de Pierre DANIS : 

Je n'ai jamais eu la télévision, et mes enfants ont grandi sans cet instrument d'endoctrinement de la pensée unique.
Nous leur racontions des histoires de la Bible, et chantions des chants qui honorent le Créateur.


vendredi 10 juillet 2015

Les microbes font de la résistance !


Des spécialistes lancent l’alerte sur la progression de l’antibiorésistance en Europe



Selon les dernières données disponibles, de 2009, entre 25 000 et 30 000 Européens décèdent chaque année, un chiffre qui, selon la Société européenne pour la microbiologie clinique et les maladies infectieuses (ESCMID), pourrait grimper à 50 000 morts par an au cours des dix prochaines années.

Dans un rapport de novembre 2014, le Centre européen de prévention et de
contrôle des maladies (ECDC) estimait que les pays les plus affectés étaient la Grèce, l’Italie et l’Espagne avec des souches bactériennes résistantes, notamment Klebsiella pneumoniae ou Escherichia coli.

Bactéries sans frontières

« Les bactéries ne respectent pas les frontières, Il est donc fort probable que nous assistions à une propagation de microbes hautement résistants provenant des nations présentant un problème plus grave. Nous avons besoin de stratégies aussi bien européennes qu’internationales ainsi que d’initiatives nationales, car le problème ne restera pas local très longtemps », a commenté Murat Akinova, président de l’ESCMID.

Prévalence de plus en plus importante en France

« À présent, nous commençons à assister à une propagation aussi bien hospitalière que communautaire de bactéries multirésistantes (par exemple, des entérobactéries). Il existe par ailleurs une prévalence de plus en plus importante en France de la résistance chez des espèces bactériennes typiquement hospitalières comme P. Aeruginosa et A. baumannii. », a expliqué Patrice Nordmann, spécialiste en microbiologie de l’ESCMID et professeur en microbiologie à l’Université de Fribourg, en Suisse.

Détecter très tôt les patients résistants et investir dans le diagnostic rapide est, selon le scientifique, primordial. « Il n’y a pas de solution simple, mais nous devons agir maintenant avant que le problème ne commence à toucher un nombre critique de personnes et qu’il ne donne lieu à une épidémie européenne majeure », poursuit-il. Des mesures seront discutées ce week-end lors du congrès de Copenhague.

Sophie Martos

Commentaire de Pierre DANIS :

Depuis la rébellion de l'homme contre le Créateur, beaucoup de microbes qui devaient être bons à l'origine, sont devenus pathogènes. Depuis le temps, ils se sont sélectionnés, adaptés, ou ont mutés pour devenir pires. Merci aux chercheurs et aux médecins consciencieux qui font le maximum pour soigner les malades...et merci surtout à DIEU qui limite les dégâts, sinon il n'y aurait plus personne.

samedi 6 juin 2015

Quand le sucre est une drogue


Je suis de plus en plus convaincu qu'il existe une mafia de la malbouffe.
Un secteur entier de notre économie qui joue à un jeu très dangereux : rendre les gens « accros » à des aliments malsains, en jouant sur les mécanismes de notre cerveau.
Et pour comprendre comment on en est arrivé là, il faut savoir comment fonctionne l'industrie agro-alimentaire.
Bien plus puissante que l'industrie pharmaceutique

On parle souvent du lobby pharmaceutique mais on oublie de dire que l'industrie agro-alimentaire est bien plus puissante encore.
Dans tous les pays, l'industrie agro-alimentaire emploie une part importante de la population active.

En France, c'est 400 000 personnes, 10 000 entreprises, avec un chiffre d'affaires supérieur à 140 milliards d'euros. L'industrie pharmaceutique, qui est pourtant très développée en France, pâlit en comparaison. Elle n'emploie « que » 103 900 personnes, soit 4 fois moins.

Les intérêts économiques en jeu sont si énormes qu'aucun homme politique, aucun leader d'opinion, mais surtout aucun média, ne peut se permettre de se mettre à dos l'industrie agro-alimentaire.
En effet, la publicité pour les médicaments est limitée dans les médias, pour des questions réglementaires.
En revanche, que deviendraient TF1, France 2, France 3, Canal+ et les autres s'ils ne recevaient pas des milliards d'euros chaque année de l'industrie agro-alimentaire pour faire la publicité permanente de tous les yaourts, céréales, fromages, snacks et autres pizzas et lasagnes ?


À chaque pays, son mastodonte

La marge de manœuvre pour contrer l'industrie agro-alimentaire est d'autant plus réduite que chaque grand pays occidental a son « champion » à protéger. Il sait que si ce champion faiblit, ce sont les autres qui viendront le remplacer, détruisant des milliers d'emploi sur le territoire national.

Le plus grand groupe agro-alimentaire mondial est le Suisse Nestlé (Kit-Kat, Smarties, Nesquik, Maggi…), avec 330 000 employés et 92 milliards de chiffre d'affaires. Les rives du lac Léman, de Lausanne à Montreux, seraient pratiquement désertes sans Nestlé, installé entre les deux à Vevey (les banques suisses sont à Genève et à Zurich). Les autorités politiques suisses sont littéralement tenues à la gorge par Nestlé, qui pourrait faire s'écrouler toute une région s'il décidait de délocaliser. C'est donc une véritable vache sacrée, à laquelle personne n'ose toucher.

En France, le même phénomène existe avec Danone. Danone emploie directement plus de 100 000 personnes et réalise 21 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Toute notre industrie laitière, ce qui concerne des éleveurs dans le moindre village du pays, est largement dépendante de Danone.

Aux Etats-Unis, c'est le groupe PepsiCo, qui réalise 66,4 milliards de dollars : Benenuts, Pepsi-Cola, chips Lay's, etc. Là, on parle carrément de la présence américaine aux 4 coins de la planète, assurée par les filiales internationales du groupe.

Mentionnons aussi le groupe d'origine hollandaise Unilever, Cadbury Schweppes au Royaume-Uni ou le groupe Ferrero en Italie, célébrissime fabricant du Nutella, des Kinder Surprise, et des Ferrero Rochers.

Tous ces groupes se livrent une concurrence à couteaux tirés.


Pour que leurs marques survivent, pour ne pas se faire dépasser et absorber par les autres, ils doivent absolument sortir des produits alimentaires aussi « bons » que possible. « Bons » au goût s'entend. Car c'est ainsi qu'ils peuvent gagner et fidéliser la masse des consommateurs.
Ils doivent donc créer des nourritures qui nous procurent un maximum de plaisir, qui provoquent dans notre cerveau un pic de dopamine dans le centre du plaisir, le Nucleus Accumbens dont je vous parlerai dans une prochaine lettre.

C'est de cette manière qu'ils « fidélisent » leurs clients, lesquels reviennent acheter leurs produits. Ils ont gagné quand leur produit devient un besoin quotidien pour le client, qui ne peut plus s'en passer, et qui revient, encore et encore, racheter son pot de Nutella, ses Pringles, ses fraises Tagada.

Ingénieur du goût


Dans ces industries, des bataillons d'ingénieurs consacrent toute leur énergie et leur intelligence à travailler sur la transformation, la cuisson, les arômes, les colorants, les textures, et les emballages pour maximiser « l'acte d'achat » et, surtout, provoquer un phénomène d'accoutumance chez le consommateur.

Une société suisse dont personne ne connaît le nom, Givaudan, fait pourtant partie des plus grands groupes du pays. Il emploie à lui seul 8 800 salariés et réalise près de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires uniquement en parfums et arômes pour l'industrie.

Ces arômes sont ensuite fabriqués à la tonne et ajoutés dans des usines aux plats préparés, soupes, sauces, glaces, biscuits d'apéritifs, bonbons, boissons, etc. Ils expliquent même avoir réussi à créer un goût « poulet rôti » spécial pour végétariens, qui ne contient pas la moindre molécule de poulet, ni d'aucun autre animal !
Certains y verront un progrès. Mais le fait est que cette évolution est aussi dangereuse pour nos organismes.

Perdus dans notre propre cuisine !

Nos mécanismes naturels de reconnaissance des aliments, qui nous permettent de distinguer « encore » et « assez », sont égarés. Nos sens, qui nous permettent de nous repérer dans notre environnement, sont trompés par des pièges qu'ils ne peuvent plus déjouer.
Et même si nous n'en avons pas conscience, nous sommes pratiquement tous perdus dans notre propre cuisine. Nos placards sont pleins de ces produits que nous consommons quotidiennement, mais dont notre organisme n'est plus capable de reconnaître s'il a besoin d'en manger, ou s'il n'en a déjà que trop.
Sans surprise, des dérèglements hormonaux, d'appétit, des problèmes d'obésité, de diabète, de maladies cardiaque, de dépression et de cancer s'ensuivent, à l'échelle industrielle là aussi.

Le nouveau goût : umami

Il existe un nouveau mot, d'origine japonaise, pour désigner ce goût étonnant qui crée une addiction : umami.

Le terme umami a officiellement été reconnu comme le terme scientifique pour décrire le goût des glutamates et des nucléotides. Il n'a pas de traduction mais c'est un goût « plaisant avec une sensation durable, appétissante et recouvrant toute la langue ».
Vous ne pouvez pas lutter contre le goût umami. Si vous le sentez, vous aurez envie de vous resservir.
Les ingénieurs du goût en sont conscients et l'utilisent aujourd'hui massivement dans les plats préparés.
Ne vous étonnez donc pas d'avoir toujours envie d'en reprendre, bien au-delà de votre appétit normal !

Protégez nos enfants !

Prenez le Coca-Cola, les Snickers, les chips Lays au Paprika… des ressources considérables ont été consacrées à les rendre aussi addictifs que possible pour le consommateur.
Ils activent notre système de récompense qui n'a pas de mal à prendre le pas sur notre raison, notre logique, et même notre éducation, qui nous avait pourtant appris à ne pas nous goinfrer, à ne prendre qu'un bonbon (enfin, « je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… »).

Et le pire, c'est que les entreprises agro-alimentaires visent en priorité les enfants, avec des emballages, des personnages, et des publicités particulièrement étudiés pour les attirer, sans parler bien sûr des alliances faites avec les producteurs de films (Walt Disney, Pixar) qui font figurer leurs héros dans les boîtes et les spots publicitaires.

Cela est particulièrement grave car, évidemment, les enfants « adorent » les bonbons. Ils sont catastrophiques pour leur santé et peuvent dérégler leur organisme avant même qu'ils aient conscience d’avoir une santé à préserver.
Pire encore, nous avons pris l'habitude de donner des bonbons à nos enfants pour les récompenser d'une bonne action, d'une bonne note à l'école, ou pour leur anniversaire. Ils apprennent donc à associer sucrerie avec « mérite », « action positive ».

Appel à la résistance

Nous sommes pratiquement tous touchés.

Les résistants (il y en a) sont obligés d'adopter un mode de vie parallèle, consacrant un temps et un argent démesurés à se rendre dans des boutiques spécialisées pour obtenir de simples produits alimentaire non transformés et sans produits chimiques, bios, et à préparer leur propre nourriture. Ce qui leur vaut d'être considérés comme farfelus par leur entourage.

Pourtant, il existe des réflexes simples, de petites habitudes qui, l'une après l'autre, finissent par porter BEAUCOUP de fruits et surtout plus encore de plaisir : le plaisir de préparer nous-mêmes une cuisine saine et délicieuse, d'avoir appris à choisir nos ingrédients, cueilli nos herbes... Certes, il en faut du courage pour commencer à laver, éplucher ses légumes, se faire sa propre vinaigrette, son entrée, son dessert, sans jamais recourir à la facilité du plat surgelé, de la boîte de conserve, ou du paquet de chips.

Il faut du courage, oui… mais le jeu en vaut la chandelle.

Jean-Marc Dupuis

Commentaire de Pierre DANIS :

Alors retournons à une alimentation saine et la plus naturelle possible, c'est-à-dire telle que le Créateur l'a conçue !
Abandonnons donc définitivement le sucre, les additifs, les arômes artificiels, les conservateurs...bref, la nourriture industrielle.



lundi 27 avril 2015

Les arbres malades

Les arbres, victimes collatérales de la mondialisation

De plus en plus d’insectes ravageurs et de maladies venues d’autres continents, notamment d’Asie, s’attaquent aux plantes européennes. La rançon de la multiplication des échanges commerciaux.


Xylella fastidiosa. Derrière ce nom latin, se cache une bactérie transportée de plantes en plantes par des insectes piqueurs. Elle a déjà fait des ravages dans les vignes aux États-Unis et les plantations d’agrumes au Brésil. En Europe, elle s’en est prise aux oliviers italiens et les producteurs d’olives corses craignent de la voir débarquer sur l’île de Beauté. Leurs collègues continentaux spécialisés dans la cerise ou la châtaigne pourraient leur parler de leurs propres malheurs.

Les premiers font face à une mouche asiatique, la Drosophila suzukii, les seconds subissent les attaques d’une guêpe chinoise, le cynips. Mais aucun secteur n’échappe à ces assauts venus d’ailleurs. Pas plus les vergers cultivés que les forêts sauvages et les allées urbaines. Les platanes sont décimés par le chancre coloré; les palmiers, ravagés par le charançon rouge ; les buis, touchés par la pyrale; les frênes, menacés par la chalarose… Et d’autres assaillants s’approchent, comme le nématode du pin, repéré au Portugal.


Qu’il s’agisse de champignons, de virus, de bactéries ou d’insectes – lesquels peuvent être ravageurs en tant que tels ou vecteurs de maladies –, ces agresseurs ont en commun d’avoir voyagé depuis d’autres latitudes et de frapper des «victimes» qui n’étaient pas préparées. Le phénomène n’est pas nouveau. «Mais il va en s’accélérant, indique Nicolas Borowiec, ingénieur d’études de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) à Antibes. Cela suit le développement des échanges commerciaux. Avant, l’agression venait plutôt d’Amérique du Nord. Maintenant, plutôt d’Asie et notamment de Chine.»

Or, la Chine connaît une gamme climatique proche de celle du Vieux Continent, ce qui «donne aussi une gamme très large de parasites susceptibles de s’adapter à l’Europe», précise Jérôme Jullien, expert en surveillance biologique du territoire au ministère de l’agriculture. La diffusion intra-européenne de ces fléaux exotiques est également liée à l’internationalisation du commerce des végétaux. «Le cas de la pyrale du buis est assez emblématique, note Jérôme Rousselet, de l’Inra à Orléans. On soupçonne très fortement cette invasion fulgurante d’être directement liée aux mutations économiques de l’horticulture.»

Ce papillon aurait été importé de Chine via des plants contaminés, puis diffusé à travers le réseau de distribution d’un géant horticole néerlandais. Après avoir touché les buis de «monsieur tout-le-monde» et des parcs, la bête lorgne sur les buxaies naturelles. Mais ces maux potentiels ne voyagent pas seulement sur du matériel vivant ou des semences. Le capricorne asiatique a débarqué avec des palettes en bois au milieu de pièces d’ascenseur. Et quand il s’agit de «simples» champignons, le vent fait le reste.

L’avancée de ravageurs peut être favorisée par le réchauffement climatique, même si les chercheurs se refusent à faire de généralité à ce sujet. «Il y a une combinaison de facteurs», rappelle Alain Roques, dont l’équipe de l’Inra à Orléans travaille sur la chenille processionnaire. Pour le coup, cet insecte friand d’aiguilles de pin n’est pas exotique. Il était chez lui dans le midi de la France. Il se trouve désormais aux portes de Paris. «Des barrières thermiques ont cédé», ajoute le spécialiste.

Tous les insectes voyageurs ne s’adaptent pas, ni ne sèment la terreur. Certains peuvent, aussi, rester cachés avant de se révéler nuisibles. «Il est très difficile de savoir à l’avance quels dégâts ils vont faire, constate Jean-Claude Streito, entomologiste à l’Inra à Montpellier. Généralement, on le prévoit assez mal. En tout cas, les exemples d’éradications sont rares et la lutte est encore plus difficile quand il s’agit de bactéries ou de champignons. Quand ils sont attaqués, les arbres sont plutôt mal embarqués.»

La riposte est d’autant plus délicate qu’elle suppose d’y associer des particuliers et de rentrer dans leurs jardins. L’option la plus brutale reste la prophylaxie, ce qui signifie abattre et brûler les malades. Sinon, il est possible de sélectionner des variétés résistantes comme cela a été réalisé pour l’orme. Entre ces deux solutions, agriculteurs, forestiers et responsables d’espaces verts ont le choix entre les pesticides, le piégeage ou la lutte biologique.



Cette dernière est à l’œuvre contre le cynips des châtaigniers. Son prédateur naturel, le Torymus sinensis, a été volontairement importé de Chine. «Cette méthode a déjà été utilisée avec succès au Japon et aux États-Unis, explique Nicolas Borowiec, qui travaille sur ce dossier. Elle ne va pas éradiquer l’insecte mais vise un équilibre avec son prédateur. C’est pour cette raison que cela prend du temps. Il faudra une dizaine d’années avant de revenir à une production normale de châtaignes.»

La parade repose également sur la protection du territoire hexagonal et l’existence d’un réseau de surveillance international. Les palettes chinoises sont désormais traitées. «Mais il est illusoire de penser que l’on peut tout arrêter, reprend Jean-Claude Streito. Ou alors, il faudrait arrêter le commerce. Même des pays extrêmement fermés comme les États-Unis n’arrivent pas à se protéger.»

Jérôme Jullien partage cette analyse : «Il y a des failles, naturellement. On a affaire à des organismes vivants, on ne pourra jamais maîtriser tous les risques. On craint toujours, par exemple, des introductions via le commerce sur Internet.» À force, la mondialisation va-t-elle mettre à bas tous les arbres ? «Il ne faut pas être trop alarmiste», répond Jérôme Rousselet. «La nature est assez résiliente, enchaîne Jean-Claude Streito. Regardez les doryphores. Parfois, ils pullulent. Après, cela se calme.»

De même, au ministère de l’agriculture, on ne veut pas céder à la panique quant à l’avenir de nos futaies. «La forêt est comme la population humaine, il y a des malades, mais rien de très inquiétant, assure un expert. Elle se porte plutôt bien actuellement et son état de santé est stable depuis de nombreuses années.» Mais les propriétaires d’oliviers en Corse peuvent, eux, s’inquiéter. La Xylella fastidiosa vient d’être identifiée pour la première fois en France, sur un plant de caféier intercepté au marché de Rungis (Val-de-Marne).





LES ARBRES D’ORNEMENT  LES PLUS TOUCHES

Un insecte est dit invasif et ravageur quand il est d’origine exotique, réussit à s’établir et à s’étendre, puis produit des dégâts.
Selon une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), 102 espèces d’insectes «ravageurs d’intérêt agronomique» ont été introduites en France de 2000 à 2014 (1). La moitié vient d’Asie.
Selon la même étude, sur la période 2005-2014, près de 75% de ces introductions concernent les plantes ligneuses (arbres et arbustes) et les palmiers.
Ce pourcentage était de 5% pour la période 1950-1999 et de 61% sur 2000-2005. Les filières ornementales sont concernées par plus de 70% des introductions, contre 6,6% pour les forêts et 9,9% pour l’arboriculture.  Mais c’est dans ce dernier secteur que l’impact économique des dégâts est le plus important.

(1) «Actualités entomologiques : nouveaux insectes ravageurs introduits en France métropolitaine», par M. Martinez, ­J.-F. Germain et J.-C. Streito.
Pascal Charrier

Commentaire de Pierre DANIS

Depuis la révolte de nos premiers ancêtres contre le Créateur, tout va de plus en plus mal...La nature a été maudite à cause de l'homme et nous en voyons les effets partout.
La Bible dit qu'à l'origine, tout était parfait, sans défaut, et les arbres malades nous rapellent que nous vivons dans un monde déchu...
Heureusement, le Seigneur Jésus Christ viendra sur la Terre pour établir son règne et restaurer la nature.




mardi 3 mars 2015

Le cancer en France

La France détient le record des morts par cancer en Europe

Les décès par cancer représentent 37 % des décès prématurés (avant 65 ans) dans l'Union Européenne et sont la première cause de mortalité.

Pour les hommes, c'est la France qui est frappée par le taux de décès par cancer le plus élevé d'Europe, avec un fort écart par rapport au pays suivant, la Belgique. Les taux de décès les plus faibles s'observent en Finlande et en Grèce.

Cela s'explique par un taux particulièrement élevé de cancers de la bouche (plus précisément, cancer des voies aérodigestives supérieures), du poumon et du foie, liés au tabagisme et à l'alcool.
Le tabagisme étant par contre en augmentation chez les femmes, les décès par cancer du poumon augmentent chez elles, alors que le problème était autrefois spécifiquement masculin.

L'illusion du progrès

Pourquoi, face à des résultats aussi mauvais, y a-t-il ce sentiment dans le grand public que l'on résiste mieux au cancer aujourd'hui qu'autrefois ?

Pour plusieurs raisons.

D'abord, les moyens de dépistage ayant beaucoup progressé, on détecte aujourd'hui les cancers beaucoup plus tôt.
Il est certain que c'est une bonne chose puisqu'il est plus facile de soigner un cancer au stade précoce. Il reste que plus le cancer apparaît chez une personne adulte jeune, plus grave il est, plus il est difficile à combattre.

Toutefois, si l’on vous détecte un cancer au stade précoce et que l'on commence immédiatement un traitement inefficace, cela donnera l'impression que le patient survit plus longtemps à son cancer qu'un autre patient, touché par une tumeur identique, et traité par un autre médicament, tout aussi inefficace, mais chez qui la tumeur a été détectée à un stade plus avancé. On aura l'impression que le second a survécu moins longtemps à son cancer, mais c'est une pure illusion d'optique.

Ensuite, on est aujourd'hui capable de détecter de toutes petites tumeurs que l'on traite, alors que ces tumeurs n'auraient de toute façon jamais évolué. Souvent ce sont des lésions dites « borderline » (limite) qui sont d’évolution lente et ne sont pas inquiétantes chez les personnes très âgées. N’oublions pas que le cancer de la prostate au-delà de 80 ans (comme celui du sein) est une forme de vieillissement naturel de la glande.

Cela donne l'impression que l'on a réussi à guérir le patient du cancer. Ce cas est donc particulièrement fréquent pour le cancer du sein et de la prostate. En résultent des interventions inutiles, potentiellement invalidantes (pertes urinaires, disparition de la puissance sexuelle), mais les personnes sont convaincues qu'elles ont eu la vie sauve grâce aux « progrès de la médecine » !

Cette illusion prend aujourd'hui des dimensions considérables à cause de la généralisation du dépistage.
Enfin, et c'est vrai dans tous les domaines de la médecine, il existe chez les chercheurs cette tendance à publier les études qui montrent des résultats positifs, et à ne pas publier les études qui ont échoué.

Que savons-nous du cancer ?

Les principales causes connues du cancer sont le tabac, les produits chimiques (benzènes, alcool), les radiations, les infections (bactérie Helicobacter pour l’estomac, papillomavirus pour les maladies sexuellement transmissibles que sont les cancers du col de l’utérus ou de la zone ORL, hépatite B ou C pour les cancers du foie), les traitements hormonaux synthétiques (pilule contraceptive, traitements hormonaux de la ménopause), les mauvaises habitudes alimentaires qui conduisent à l'obésité, le sida (du fait de la baisse de l'immunité) et aussi… plus rarement mais de façon certaine, les traitements contre le cancer. Une radiothérapie excessive (trop dosée) centrée sur le sein ou le rectum peut induire des sarcomes des zones irradiées.

Ensuite, on vous parlera bien sûr d'hérédité, de « génétique », mais la vérité est qu'on n'a pas la moindre idée de pourquoi et comment certains gènes provoquent le cancer. Au risque de choquer, je considère que déclarer à quelqu'un qu'il a un risque héréditaire ou génétique de cancer revient à lui annoncer qu'il a « la malédiction du cancer » qui pèse sur sa tête. Dans certains cancers, il y a plus de 500 anormalités génétiques identifiables – dont aucune n'est clairement désignée comme la cause.

Tout le monde a entendu parler du cas de la célèbre Angelina Jolie chez laquelle a été mis en évidence, dans le sang, l’un des gènes du cancer du sein. Pour cette simple raison, elle s’est fait opérer (double mastectomie), sans qu’on lui donne le moindre conseil de prévention. Etait-il vraiment nécessaire de l’opérer ?

C'est pourquoi le plus efficace est d'agir sur les facteurs environnementaux, le mode de vie, l'alimentation, qui vont déterminer l'expression de certains gènes (ce qu'on appelle l'épigénétique).

Le cancer reste encore trop mystérieux

Il existe beaucoup d'autres choses que l'on ne comprend pas sur le cancer. Par exemple, dans les pays occidentaux, le nombre de décès par cancer de l'estomac, très dangereux, s'est effondré depuis les années 30, représentant moins de 2 % des cancers alors qu'il reste la deuxième cause de mortalité par cancer à travers le monde. On pense que la conservation des aliments au froid, qui a permis d’éviter les conserves et les conservateurs en excès, est sans doute à l’origine de cet effondrement. C’est donc l’industrie de l’électroménager qui aurait permis cet important progrès.

Les scientifiques avancent aussi l’hypothèse qu'il est dû au recul de la consommation d'aliments salés, fumés ou marinés, depuis l'introduction des réfrigérateurs dans les foyers. Dans tous les cas, cette évolution n'est donc pas due à un quelconque progrès médical.

Concernant la piste génétique, les choses paraissaient plus simples au départ : le cancer est provoqué par des mutations d'ADN, disait-on. On imaginait que l'ADN était un simple ruban d'informations codant le développement de l'organisme à la manière d'un simple programme d'ordinateur. Et s'il y avait un problème, il suffisait de changer le code du programme.

Aujourd'hui, on s'aperçoit que les choses sont infiniment plus complexes. Qu'il existe de l'ADN liquide et des bouts d'ADN en dehors du noyau de la cellule. Que les gènes s'activent et se désactivent dans le temps, et selon l'environnement, sans qu'on ait la moindre idée de la raison pour laquelle cela se produit. Que les mutations sont incontrôlables, le plus souvent anodines, et qu'il est très difficile de savoir quelles mutations empêcher, et comment, pour éviter que la cellule ne devienne cancéreuse. Que deux jumeaux ont beau avoir exactement le même ADN au départ avec le même risque génétique de cancer, vivre au même endroit et manger les mêmes choses, les deux ne déclencheront jamais la maladie au même moment, sous la même forme, et avec la même évolution. Il se peut d'ailleurs parfaitement que l'un développe la maladie et l'autre non.

La recherche sur le cancer peut être comparée à l'astronomie : une science qui paraissait relativement simple au départ, avec les planètes et les étoiles qui semblaient tourner sur des trajectoires plus ou moins régulières. Mais aujourd'hui on ne découvre plus que des phénomènes incompréhensibles : par exemple que « l'espace est courbe », ou qu'il existe de « l'antimatière » ou des « univers parallèles ». Ne vous y trompez pas : si vous n'y comprenez rien, c'est normal. Ce sont des expressions inventées pour mettre des mots sur des équations mathématiques, mais que le cerveau humain ne peut pas concevoir (et pas plus celui des chercheurs qui ont fait les découvertes que le vôtre).

Dans la recherche sur le cancer, c'est la même chose. On vous dit que vous avez un foyer cancéreux, une tumeur, des métastases, mais personne ne sait en réalité pourquoi cela s'est produit, ni comment cela va évoluer, ni quelle sera l'efficacité des traitements dont les mécanismes d'action eux-mêmes sont mal maîtrisés.

On expérimente, trop souvent en se servant des patients comme cobaye. On promet des progrès fantastiques, pour se rassurer.

Dans la réalité, avant tout, on piétine, j'oserais même dire on bidouille (ce qui peut donner parfois aux malades une très désagréable impression…).

Que faire ?

Heureusement, on sait aujourd'hui qu'il existe un mode de vie anti-cancer.

C'est un ensemble de choses à faire dont on peut raisonnablement penser qu'elles réduiront votre risque de cancer, mais qu'on ne peut pas tester scientifiquement parce que ce n'est pas aussi simple que de donner un médicament à un groupe et une pilule en sucre (placebo) à l'autre groupe.

Ce mode vie consiste à :


    Limiter la consommation des nourritures et boissons qui n'existaient pas il y a mille ans : sodas, céréales raffinées, acides gras trans, bonbons, biscuits salés et sucrés en tout genre, plats préparés. Manger des légumes achetés sous forme non transformée, de saison, et si possible locaux, en évitant les cuissons à haute température (surtout le barbecue et les fritures) ; choux, cresson, radis et légumes-feuilles sont à privilégier.

    Optimiser votre taux de vitamine D par une exposition régulière au soleil et la prise d'un complément alimentaire (1500 UI par jour) d'octobre à avril.
    Faire régulièrement de l'exercice physique ; une très large étude qui vient de sortir (42 000 athlètes de haut niveau suivis) conclut que les athlètes meurent moins de maladies cardiaques et de cancers que la population générale. La diminution du cancer est de 40 % par rapport à la population générale et de 27 % pour les maladies cardiaques.

    Choisir des viandes et des poissons de haute qualité, si possible sauvages, ou au minimum élevés dans leurs conditions de vie normale (poules laissées libres de picorer, bétail en pâturage, poissons sauvages).
    Réduire votre consommation d'huiles riches en oméga-6 (maïs, tournesol) au profit de l'huile d'olive, l'huile de noix, l'huile de colza, en première pression à froid.
    Reprendre l'habitude de manger des petits poissons gras fréquemment : anchois, sardines, harengs et maquereaux sont les poissons les moins chers car ils ne sont plus à la mode ; mais ce sont les meilleurs pour la santé, grâce à leur haute teneur en EPA et DHA, des sortes d'oméga-3.

    Manger un carré de chocolat noir (70 % de cacao) et boire un ou deux verres de bon vin rouge par jour.
    Boire du thé vert japonais (3 tasses par jour, sans sucre).
    Eviter au maximum les contacts avec les produits chimiques, que ce soit dans l'environnement (épandages d'herbicides et pesticides, pollution atmosphérique), dans la nourriture et les vêtements, dans vos intérieurs (vernis, détergents, parfums chimiques, peintures…).
    Optimiser vos apports magnésium, potassium, vitamines, anti-oxydants, oligo-éléments.

    Veiller à la qualité de votre digestion et à avoir un tube digestif sain en consommant des fibres prébiotiques et des probiotiques (aliments fermentés).
    Apprendre à respirer profondément, réduire votre niveau de stress, adopter une bonne posture, vivre au calme et pratiquer une activité physique régulière en plein air et au soleil (marche en montagne, bains de mer si vous pouvez).
    Cultiver un jardin ou des fleurs sur son balcon, bien s'occuper de son animal domestique si vous en avez un, acheter par exemple des livres pour mieux le connaître.

    Soigner votre moral : faire des choix de vie conjugaux, familiaux, éducatifs, professionnels qui vous apportent un réel équilibre sur le long terme. Avoir des activités sociales, artistiques, spirituelles qui vous épanouissent intérieurement.
    Entretenir un fort réseau d'amis, soigner ses relations avec les membres de sa famille, ses voisins ; la qualité du réseau social est un des principaux facteurs de longévité et de chances de survie en cas de cancer.

Je pourrais continuer la liste : anti-oxydants ciblés, jeûne et cure régulière de détoxification, équilibrage hormonal, gestion émotionnelle…

Plus vous progresserez dans un mode de vie sain global, prenant en compte toutes les dimensions de votre vie, moins vous risquez de vous retrouver un jour face à un cancérologue qui vous expliquera… qu'il ne peut rien pour vous.

Jean-Marc Dupuis

vendredi 23 janvier 2015

Le cancer de la prostate

Oui, on peut prévenir le cancer de la prostate !

Peu d'hommes et de médecins, spécialistes urologues comme généralistes, savent quelles sont les causes – elles sont multiples – du cancer de la prostate, dit aussi cancer prostatique.

Il faut dire que cela ne les intéresse pas outre mesure. Ils ont été formés dans toutes les facultés d'Europe pour faire des diagnostics et proposer les meilleurs traitements. La prévention qui était un des premiers soucis de la médecine chinoise il y a des millénaires semble ne pas faire partie de la mission du médecin et du chirurgien du XXIe siècle. C'est pourtant ce que le grand public attend avec une impatience grandissante.

Heureusement, le changement est à notre porte. La santé coûte trop cher et grève profondément les budgets nationaux de tous les pays qui se disent hyper-développés. En réalité, ces pays sont largement en retard sur le monde qui se prépare dans les pays dits en voie de développement. Eux ont compris : ils ne se laisseront pas avoir par les technologies extrêmement lourdes en terme financier. Ils développent déjà la prévention. Ils cherchent à comprendre le pourquoi des maladies de civilisation qui envahissent la planète, et en particulier nos pays dits hyper-développés. Cette localisation cancéreuse, le cancer prostatique, est découverte chaque année en France chez 70 000 hommes, et les victimes sont de plus en plus jeunes.

D'une manière générale on parle de dépistage, on cherche à découvrir le cancer le plus tôt possible parce que tout le monde sait que plus le diagnostic est porté précocement dans l'évolution de la maladie, meilleur sera le pronostic et moins lourd le traitement.

Mais cela ne peut suffire à un cancérologue qui cherche les moyens les plus efficaces pour réduire le nombre de cas et qui a observé depuis 30 ans les changements des habitudes alimentaires et leurs conséquences délétères sur le corps, y compris en terme de cancer.

Au delà de 80 ans, pas d'affolement


Chez l'homme au delà de 80 ans, pas d'affolement face à une nette augmentation du marqueur clé du cancer prostatique, le taux de PSA (Prostatic Specific Antigen). Pas d'affolement non plus face à une biopsie qui répond « adénocarcinome de la prostate » de Grade de Gleason 3+3 ou 3+4 ou 4+4… L'évolution de ce type de lésion cancéreuse à ces âges est en général lente et longue tant qu'il n'y a pas de développement de métastases, en particulier osseuses. Cependant, nous verrons que même à cet âge, il est utile de connaître les différentes causes en présence afin qu'elles soient supprimées des comportements de vie, par le patient lui même, pour éviter la ou les récidives.

La cancérisation du tissu prostatique a donc plusieurs causes possibles, que l'on peut cerner par un interrogatoire serré du patient. Il y a d'abord le vieillissement naturel, bien qu'aujourd'hui à 80 ans un homme puisse être encore en pleine forme physique et psychique, jouer au tennis et avoir des relations amoureuses, y compris sexuelles, qui le satisfont ainsi que sa partenaire.

On retrouve dans les antécédents de cet homme souvent le tabagisme qui a pu durer 15 ou 20 ans, arrêté il y a tant d'années… presque oublié ; un surpoids net de 10 à 20 % de plus par rapport au poids idéal et une alimentation contenant viandes rouges et charcuteries associées à des produits laitiers en abondance (3 à 4 par jour), lait-fromages-yaourts-crèmes-beurre, le tout souvent arrosé d'une quantité de vin dépassant le ¼ de litre par jour, auquel il faut ajouter quelques habitudes apéritives alcoolisées plusieurs fois par semaine quand ce n'est pas chaque jour. En général les activités sportives appartiennent à un lointain passé, d'étudiant ou de jeune marié.

Le cancer de la prostate avant 80 ans

Plus grave, car de pronostic plus mauvais, est le cancer de la prostate de l'homme plus jeune, y compris autour de la cinquantaine et même avant. La première question à poser aujourd'hui concerne le dopage éventuel, pour rester jeune et beau. L'homme le plus jeune atteint du cancer de la prostate dans sa forme classique avait à peine 39 ans, grand spécialiste des salles de musculation et de tous les produits consommés dans ces atmosphères où la compétition musculaire est loin de la culture intellectuelle.

L'interrogatoire rigoureux retrouve souvent des épisodes de prostatite, c'est-à-dire d'infection ou inflammation prostatique dans les jeunes années ou plus récemment. Il faut savoir que le traitement de ces infections-inflammations prostatiques est difficile car les antibiotiques et anti-inflammatoires atteignent difficilement le tissu prostatique, ce qui rend fréquentes les récidives d'épisodes d'infections prostatiques. Ils sont autant de traumatismes chroniques du tissu prostatique qui en quelque sorte vieillit prématurément.

A ces deux causes, il faut évidemment ajouter les mauvaises habitudes alimentaires, responsables du surpoids très net qui se marie très bien avec l'absence d'activité physique capable de faire transpirer, de perdre le gras en grande réserve – dont on sait qu'il est authentiquement cancérigène – de consolider son système ostéo-articulaire et musculaire.

L'alimentation qui favorise le cancer de la prostate


Quelles sont ces mauvaises habitudes alimentaires ? Elles concernent surtout l'absence de modération dans les consommations suivantes :

    - Trop de viandes rouges et charcuteries (plusieurs fois par semaine) ;

    - Trop de produits laitiers de vache : beurre, yaourts, fromages, crèmes, verre ou bol de lait conservés à Ultra Haute Température (UHT) et contenant des facteurs de croissance destinés naturellement à l'animal issu de la vache bien plus qu'aux humains que nous sommes. Autrefois, nos parents et grands-parents faisaient bouillir le lait. Ils savaient qu'ils le stérilisaient, mais ils ne savaient pas qu'ils détruisaient pratiquement tous les facteurs de croissance qui ne nous sont pas destinés. Aujourd'hui, l'industrie laitière s'est simplifié la vie en optant pour la stérilisation à Ultra Haute Température. Les facteurs de croissance n'ont pas le temps d'être neutralisés, ils sont présents dans ce que nous consommons et personne aujourd'hui n'est capable de nous dire quelle est la concentration que nous consommons dans tel ou tel produit laitier, des plus liquides aux plus solides.

Avez-vous remarqué que nous sommes les seuls mammifères adultes à boire du lait sous toutes les formes imaginables par les spécialistes du marketing ? On nous gave de publicités accompagnées d'allégations nutritionnelles concernant les goûts et la santé. La plupart du temps, elles sont fausses ou, ce qui est plus malin, habillées en semi-vraies, telle la prévention de l'ostéoporose, des maladies cardio-vasculaires, du diabète.

    - Trop de boissons sucrées avec ou sans faux sucres qui leurrent notre pancréas et le font trop travailler ou pour rien ;

    - Trop de cuissons des aliments, longues et à haute température, qui transforment les sucres complexes en sucres plus simples qui se stockeront en gras cancérigène ; qui cuisent trop les graisses animales comme végétales et les transforment en produits directement ou indirectement cancérigènes (benzopyrènes, nitrosamines).

Ajoutons à ces mauvaises habitudes alimentaires :

    - L'excès d'alcool, vin en trop grande quantité, vins cuits en apéritif et alcools forts, whisky, Ricard, gin, vodka… Il faut en rester à un verre de bon vin à chaque repas. Quant aux alcools forts, 1 par mois soit 12 par an, c'est largement suffisant ;

    - Le trop de cigarettes ou fumées toxiques de l'environnement. Elles ne peuvent que réduire les défenses immunitaires et s'ajoutent évidemment aux autres causes.

Pour être complet, il faut ajouter le stress, mais il est très difficile à évaluer. En effet, quand le patient vient consulter il est naturellement stressé par le diagnostic de cancer qui lui a été donné. L'interrogatoire évidemment cherchera un stress aigu de type choc psychologique majeur (perte d'un être cher, d'un emploi, accident grave…) ou des stress plus chroniques d'une personnalité anxieuse depuis l'enfance.

Au total, c'est la somme des tous les facteurs de risques évoqués ci-dessus qui conduit au cancer prostatique [1].

Ce que vous pouvez faire maintenant

Alors vous savez ce qu'il faut faire. Lisez et relisez cette lettre, faites la passez à vos amis – et même à leurs femmes ou compagnes – et n'oubliez pas votre médecin homme. Lui aussi a besoin de faire le test pour connaître ses propres facteurs de risques. Il ne veut pas d'un cancer prostatique d'autant plus qu'il connaît bien les conséquences urinaires et plus encore sexuelles des traitements.

Mais je vous encourage aussi à aller plus loin maintenant : pour déterminer précisément vos risques de cancer de la prostate, nous avons mis au point un test fiable, gratuit et rapide. Il vous suffit d'aller sur mon blog www.professeur-joyeux.com à la rubrique Cancer-Risks pour, en quelques minutes, savoir où vous en êtes vous-même. Vous remplissez le questionnaire en moins de 10 minutes. En conclusion, vous recevez immédiatement votre risque sur une échelle colorée du vert au rouge, et des conseils pour réduire vos risques sans tarder.

Bien à vous,

Professeur Henri Joyeux