But de ce blog

Transmettre des informations sur les maladies, la pollution, et surtout sur la santé.


vendredi 21 mars 2025

Des vacances presque parfaites

 Cet été, nous avons loué, avec mes enfants, un petit appartement de vacances dans un minuscule hameau au cœur des Alpes.

Nous étions en pleine nature. En journée, le seul « bruit » nous rappelant la civilisation était celui du passage du petit train à crémaillère de la vallée, chaque heure.

La nuit, la montagne n’était éclairée que par la lune et les étoiles… et on entendait hurler les loups !

C’était reposant.

Cet appartement avait un défaut : il avait une télévision… avec une centaine de chaînes.

Mes deux plus grands enfants ont tout de suite voulu l’allumer.

Nous avons décidé qu’ils auraient droit à 1 heure maximum, mais pas tous les jours, et surtout après que nous avons fait des activités dehors ou dedans (lecture ou jeux de société).


Preuves scientifiques accablantes

Je les ai observés pendant qu’ils regardaient des dessins animés sur une chaîne jeunesse.

Ce qui me frappe à chaque fois, avec les enfants qui sont face à une télé (c’est valable aussi pour certains adultes), c’est qu’une météorite pourrait défoncer le plafond et faire un trou béant à leurs pieds, ils ne s’en apercevraient pas.

Il faut toujours s’y reprendre à plusieurs fois pour capter leur attention. Quand vous leur posez une question, une fois sur deux, leur réponse est monosyllabique. Le reste du temps, elle est à côté de la plaque.

Je vous invite à lire le livre TV Lobotomie – La vérité scientifique sur les effets de la télévision. Les ravages de la télévision sur la concentration et le développement du cerveau des enfants y sont bien documentés. L’auteur Michel Desmurget, docteur en neurosciences et chercheur à l’INSERM, s’appuie sur quelque 1 193 études scientifiques (c’est énorme) pour expliquer comment trop de télévision :

    empêche un déploiement optimal des fonctions cérébrales de l’enfant ;

    fait apparaître des troubles du langage et limite le vocabulaire ;

    a un impact négatif sur l’attention, réduisant les chances de réussite scolaire et sociale ;

    réduit la quantité et la qualité des rapports entre les enfants et leurs parents.

Selon les calculs de l’auteur, « un écolier du primaire passe, tous les ans, plus de temps devant le tube cathodique que face à son instituteur (956 heures contre 864) ».

Cela vaut le coup de rappeler les conséquences possibles du « trop de télévision », même si vous en étiez certainement déjà conscient.

Et pour les adultes ?

Les « maladies de civilisation » sont dans la télé

Selon Michel Desmurget, toujours études à l’appui, la télévision contribuerait au développement :

    de l’obésité ;

    de la tabagie ;

    de l’abus d’alcool ;

    de la dégradation de la sexualité ;

    des troubles du sommeil ;

    de la maladie d’Alzheimer.

Par exemple, le caractère hypnotisant de la télé nous fait consommer sans retenue devant elle (car notre attention est happée par l’écran et nous mangeons alors de manière mécanique). Et consommer… n’importe quoi.

Il y a aussi l’impact des « pages de publicité ».

Non seulement leur nombre est effarant, mais les annonceurs y ont les coudées franches pour vendre le pire sous les apparences du meilleur.

Perversion du système : ces spots coûtent tellement cher que seuls les grands groupes de l’industrie alimentaire ont l’argent nécessaire pour se rendre visibles au petit écran.

Si vous voyez un jour un spot promotionnel, lors de la pause publicitaire du film du dimanche soir, en faveur du producteur de carottes biologiques, prévenez-moi et j’achèterai une télé tout de suite… !

Rodolphe Bacquet

mardi 18 février 2025

Les médecins contraints de pratiquer des avortements

Si en France le recours à l’avortement est légal depuis 1975, la loi Veil est assortie d’une clause qui garantit au personnel soignant la liberté de refuser de pratiquer un avortement. « Il va de soi qu’aucun médecin ou auxiliaire médical ne sera jamais tenu d’y participer »,  avait déclaré Simone Veil à propos de l’« IVG » au moment du vote de la loi qui porte son nom. D’après le lobby de l’avortement, la clause de conscience est aujourd’hui la principale menace qui pèse sur le recours à l’« IVG ».  « La clause de conscience sur l’avortement, c’est une entrave aux droits des femmes et à leur santé, et un vrai danger à terme pour ce droit fondamental. En Italie, + de 70% des médecins refusent », a ainsi déclaré sur twitter la Présidente du Planning familial.

Plusieurs propositions de lois ont été déposées à l’Assemblée nationale et au Sénat pour retirer cette garantie reconnue aux médecins, mais toutes ont échoué. Une fois l’avortement devenu une « liberté » garantie par la Constitution, la tentation sera grande pour le législateur d’abroger dans la foulée la clause accusée d’être la principale entrave à l’exercice de ladite liberté. 

Si, malgré tout, le législateur s’abstenait d’agir, c’est le Conseil constitutionnel qui pourrait abroger la clause de conscience, en vertu du principe de la hiérarchie des normes qui interdit aux lois de contredire le texte constitutionnel. Les médecins et sage-femmes objecteurs de conscience n’auront alors d’autre choix que de renoncer à l’exercice de leur art ou de s’exposer à des poursuites judiciaires. Des centaines de milliers de femmes pourraient donc perdre leur gynécologue et si elles le conservent, elles pourront être certaines que celui-ci est aussi un avorteur.

Les associations pro-vie menacées

Les conséquences néfastes de la constitutionnalisation de l’avortement ne s’arrêteront pas là. En devenant une liberté constitutionnelle, le recours à l’« IVG » deviendra en quelque sorte un nouveau dogme républicain au même titre, par exemple, que le suffrage universel ou la laïcité. Contrevenir à ce dogme, ou simplement refuser d’y adhérer, exposera à l’accusation infamante de « séparatisme ».  

Les associations pro-vie seront bâillonnées voire carrément dissoutes. Les conséquences de cette chasse aux sorcières ne seraient pas seulement dramatiques pour la liberté d’expression… Les associations pro-vie étant les seules à proposer aux femmes enceintes des solutions concrètes pour garder leur bébé, ces dernières se retrouveraient avec le Planning familial pour seul interlocuteur. Des dizaines de milliers de petites vies supplémentaires pourraient donc être sacrifiées chaque année…


Commentaire : Tout ces assassins seront condamnés par DIEU, lors du jugement dernier !

lundi 13 janvier 2025

AIDE AU SUICIDE OU INCITATION

Au prétexte de la compassion, les mauvaises dispositions vont pouvoir aller bon train. Des règles strictes vont encadrer ces pratiques, comme il avait été promis pour la Loi Veil, comme il avait été promis pour les lois Hollandaise et Belge.

Les dérives ont suivi, entraînant la banalisation de ces meurtres. Les soignants n’ont pas manqué de souligner que la prévention des suicides deviendrait compliquée, les suicidants disposant d’une solution facile et rapide. Comme les avortantes en détresse, dissuadées de demander des aides sociales. Le Canada connait des euthanasies pour manque de moyens financiers. 

Chez nous, comme l’ont souligné de nombreuses voix, c’est le sentiment de gêner l’entourage, l’impression que tout le monde attend l’occasion d’en finir, qui va motiver les demandes. 

Une loi sur l’aide au suicide serait une incitation au suicide, quand bien même toute personne aurait accès aux soins palliatifs, ce qui est très loin d’être le cas, bafouant ainsi le principe d’égalité.

Jean Pira 

Tout ces assassins échappent à la justice humaine, mais lors du jugement dernier ils ne pourront pas se justifier et ce qui les attend, c'est le feu éternel !


jeudi 12 décembre 2024

As-tu soif ?

  Ne prenez plus le risque de vous exposer inutilement. 

À chaque fois que vous buvez un verre d’eau du robinet, vous ingurgitez peut-être jusqu’à 19 molécules pharmaceutiques1…

Des antibiotiques, des antidouleurs, des bêta-bloquants, des antidépresseurs, des hormones contraceptives, des produits de contraste et j’en passe.

C’est une véritable trousse à pharmacie qui coule dans nos robinets !

Ça paraît incroyable mais c'est pourtant ce qu'ont révélé des analyses effectuées en 2012 par le Département Environnement et Santé Publique de l’Université de Lorraine.

La vérité c’est qu’on le sait depuis longtemps

La présence de résidus de médicaments dans l’eau a été mise en évidence dès les années 19703.

Mais rien n’a été fait.

Donc forcément, aujourd’hui, la situation est catastrophique au niveau mondial. L'année dernière, des chercheurs ont analysé 1052 prélèvements d’eau de rivières dans 104 pays différents. Ils contenaient tous des traces de médicaments4.

Absolument TOUS !

Et ne croyez pas qu’en France nos stations d’épurations modernes permettent de les éliminer car on est vraiment loin du compte.

Par exemple, les rendements de purification sont seulement de: 

    48,8% pour l'Érythromycine (un antibiotique)

    34,6% pour le Diclofénac (un anti-inflammatoire)

    32,5% pour la Codéine (un antidouleur dérivé de la morphine)  

    Et même 0% pour la Carbamazépine (un antiépileptique)

Tous ces résidus de médicaments peuvent donc se retrouver dans l’eau que vous buvez tous les jours.

En France, sur 45 molécules recherchées, 30 ont été détectées au moins une fois dans les eaux brutes (avant traitement).

Mais le pire c’est que 19 molécules étaient toujours présentes dans les eaux traitées. 

C’est-à-dire peut-être aussi dans l’eau qui est distribuée chez vous en ce moment !

Comme vous le savez peut-être j’habite dans la région d’Évian, au bord du lac Léman qui se situe à la frontière avec la Suisse.

Une partie de l’eau du robinet qui est distribuée chez moi est directement puisée dans le lac.

Et il y a de quoi s'inquiéter…

En 2021, une chercheuse de l'Université de Lausanne affirmait à la radio suisse que le lac Léman contiendrait plus de 50 tonnes de résidus de médicaments !

On savait déjà que le lac Léman était rempli de pesticides et de microplastiques, mais le problème de la pollution aux résidus de médicaments semble beaucoup plus important et plus grave.

Si on le sait, c’est parce que les Suisses s’inquiètent et prennent des mesures.


Mais bizarrement en France personne n’en parle. Les autorités ne semblent pas vouloir regarder le problème en face.

Et on peut craindre que la situation soit la même dans la plupart des régions... 

Comment ces molécules sont-elles arrivées là ?

Pour une fois, inutile d’aller taper sur Big Pharma.

À ma connaissance, ils ne jettent pas leurs très chers médicaments dans la nature.

Non. Le problème c’est que la France est le 4ème pays parmi les plus gros consommateurs de médicaments au monde.

Toutes ces molécules pharmaceutiques et leurs dérivés se retrouvent donc dans nos urines, puis dans nos toilettes, puis dans le réseau d’assainissement.

Or celui-ci n’est pas adapté pour les éliminer correctement.

Cette nouvelle forme de pollution vient s'ajouter à toutes celles déjà connues 

Dans mes deux précédents messages je vous ai parlé du problème des pesticides et des PFAS.

Dans un article publié en 2021, le journal Le Monde révélait que 1 français sur 5 consomme tous les jours une eau contaminée aux pesticides.

Et ça, c’était avant qu’on découvre une contamination encore plus large au chlorothalonil, un pesticide qui est pourtant interdit depuis 2019 car il est “probablement” cancérigène.

Quant aux substances perfluorées (PFAS), il s’agit peut-être d’une énorme bombe qui est en train d’éclater…

Ces molécules chimiques très toxiques et persistantes dans l’environnement sont retrouvées absolument partout !

Et j’aurais pu aussi vous parler : 

• des métaux lourds comme le plomb qui provient des vieilles canalisations et de la pollution industrielle ;

• des 54 résidus d’explosifs retrouvés par l’ANSES un peu partout en France ;

• des solvants industriels comme le 1,4-dioxane utilisé dans les détergents et les peintures par exemple ;

• et du bisphénol A (un terrible perturbateur endocrinien);

Mais que font les autorités ?

À vrai dire, je n’en sais rien…

De toute façon, pour eux, le risque serait “négligeable” puisque chaque molécule prise individuellement est présente à une concentration très faible.

Mais il ne faut pas oublier deux choses :

• L’effet cocktail : c’est l’accumulation d’un grand nombre de substances toxiques à faibles doses qui est dangereuse et pas une molécule en particulier17. 

• L’effet de chronicité : bien sûr vous n’allez pas mourir immédiatement en buvant un verre d’eau du robinet. Mais qu’en est-il à l’échelle d’une vie entière lorsqu’on boit 2 litres d’eau par jour ?

La vérité c’est que personne n’en sait rien !

Anonyme