But de ce blog

Transmettre des informations sur les maladies, la pollution, et surtout sur la santé.


vendredi 24 octobre 2025

Quelle eau bois-tu ?

Alerte sur l’eau potable   ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏   ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏  ͏ ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­‌ 

Ton corps est constitué à 60% d’eau. Cette eau se renouvelle entièrement en moins de 50 jours. 

 Physiquement parlant, 60% de toi change donc tous les deux mois ! 

 Alors avant même de réfléchir à ce que tu manges ou ce que tu respires, tu dois prendre très au sérieux ce que tu bois. 

 Si tu bois une eau contaminée, c’est TOUS LES JOURS que tu t’empoisonnes. 

 Pourtant…

 C’est invraisemblable la quantité de m… que tu bois avec ton eau ! Pesticides : 97% des captages d’eau potable sont contaminés !

 Ce que tu bois chaque jour, ce n’est pas juste de l’eau.

 C’est un cocktail à base de chlorothalonil (interdit depuis 2020), de prosulfocarbe, de simazine, et d’autres jolis noms qui viennent tout droit des labos de l’agrochimie.

 Une vaste enquête menée entre 2016 et 2023 sur 24 700 stations révèle que 97 % des captages d’eau souterraine en France sont contaminés par ces pesticides !        

Et on ne parle pas de micro-traces de pesticides. Les niveaux de contamination sont alarmants.

Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, au moins 17 millions de Français ont bu en 2023 une eau dont la quantité de pesticides dépassait les normes sanitaires ! 

 Et l’impact de ces pesticides sur ta santé est ÉNORME.

 La plupart sont classés comme perturbateurs endocriniens ou comme CMR (cancérogène, mutagène et reprotoxique). 

 Ça veut dire qu’ils créent non seulement des cancers, mais aussi qu’ils dérèglent tes hormones, attaquent ton système immunitaire, ton cerveau, tes reins, impactent ta fertilité, etc. 

Des substances indestructibles et toxiques dans 96% des communes testées !

On les surnomme “polluants éternels” car il est quasiment impossible de les éliminer de l’environnement.

 Les PFAS sont MASSIVEMENT présents dans l’eau du robinet.

 Ces PFAS se fixent dans ton foie, tes reins, ton sang. Ils encrassent petit à petit ton organisme qui ne peut pas s’en débarrasser. 

 Et ils sont directement liés à des cancers, des troubles hormonaux, de l’infertilité, et des atteintes au système immunitaire.

 Leur impact sur les enfants est notamment très inquiétant.

L’ampleur de la contamination de l’eau “potable” est énorme.


 
Ces contaminants s’accumulent dans ton organisme jour après jour, sans que tu t’en rendes compte.

 Troubles hormonaux, cancers précoces, fatigue chronique, infertilité, maladies auto-immunes, Alzheimer…

 Selon plusieurs chercheurs, ces contaminants pourraient être la cause insoupçonnée de nombreuses maladies modernes ! 

Cancers, troubles neurologiques, allergies chroniques, infertilité, dépression immunitaire, malformations congénitales…

 Boire au quotidien une eau polluée aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens peut être dramatique. Surtout quand la consommation commence dès l'enfance et se poursuit pendant des décennies.

Devant le cynisme des autorités sanitaires, tu n’as plus qu’une seule solution.

Pour boire de l’eau pure, tu dois la filtrer toi-même ...!


Commentaire de Jésus Christ : 

"Si quelqu'un a soif, je lui donnerai de la source de l'eau de la Vie, gratuitement". Apocalypse chapitre 21 verset 6


 


mardi 30 septembre 2025

Es-tu assez sucré(e) ?

Je suis de plus en plus convaincu qu'il existe une mafia de la malbouffe.

Un secteur entier de notre économie qui joue à un jeu très dangereux : rendre les gens « accros » à des aliments malsains, en jouant sur les mécanismes de notre cerveau.
Et pour comprendre comment on en est arrivé là, il faut savoir comment fonctionne l'industrie agro-alimentaire.
Bien plus puissante que l'industrie pharmaceutique

On parle souvent du lobby pharmaceutique mais on oublie de dire que l'industrie agro-alimentaire est bien plus puissante encore.
Dans tous les pays, l'industrie agro-alimentaire emploie une part importante de la population active.

Les intérêts économiques en jeu sont si énormes qu'aucun homme politique, aucun leader d'opinion, mais surtout aucun média, ne peut se permettre de se mettre à dos l'industrie agro-alimentaire.
En effet, la publicité pour les médicaments est limitée dans les médias, pour des questions réglementaires.
En revanche, que deviendraient TF1, France 2, France 3, Canal+ et les autres s'ils ne recevaient pas des milliards d'euros chaque année de l'industrie agro-alimentaire pour faire la publicité permanente de tous les yaourts, céréales, fromages, snacks et autres pizzas et lasagnes ?


À chaque pays, son mastodonte

La marge de manœuvre pour contrer l'industrie agro-alimentaire est d'autant plus réduite que chaque grand pays occidental a son « champion » à protéger. Il sait que si ce champion faiblit, ce sont les autres qui viendront le remplacer, détruisant des milliers d'emploi sur le territoire national.

Le plus grand groupe agro-alimentaire mondial est le Suisse Nestlé (Kit-Kat, Smarties, Nesquik, Maggi…), avec 330 000 employés et 92 milliards de chiffre d'affaires. Les rives du lac Léman, de Lausanne à Montreux, seraient pratiquement désertes sans Nestlé, installé entre les deux à Vevey (les banques suisses sont à Genève et à Zurich). Les autorités politiques suisses sont littéralement tenues à la gorge par Nestlé, qui pourrait faire s'écrouler toute une région s'il décidait de délocaliser. C'est donc une véritable vache sacrée, à laquelle personne n'ose toucher.

En France, le même phénomène existe avec Danone. Danone emploie directement plus de 100 000 personnes et réalise 21 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Toute notre industrie laitière, ce qui concerne des éleveurs dans le moindre village du pays, est largement dépendante de Danone.

Aux Etats-Unis, c'est le groupe PepsiCo, qui réalise 66,4 milliards de dollars : Benenuts, Pepsi-Cola, chips Lay's, etc. Là, on parle carrément de la présence américaine aux 4 coins de la planète, assurée par les filiales internationales du groupe.

Mentionnons aussi le groupe d'origine hollandaise Unilever, Cadbury Schweppes au Royaume-Uni ou le groupe Ferrero en Italie, célébrissime fabricant du Nutella, des Kinder Surprise, et des Ferrero Rochers.

Tous ces groupes se livrent une concurrence à couteaux tirés.


Pour que leurs marques survivent, pour ne pas se faire dépasser et absorber par les autres, ils doivent absolument sortir des produits alimentaires aussi « bons » que possible. « Bons » au goût s'entend. Car c'est ainsi qu'ils peuvent gagner et fidéliser la masse des consommateurs.
Ils doivent donc créer des nourritures qui nous procurent un maximum de plaisir, qui provoquent dans notre cerveau un pic de dopamine dans le centre du plaisir, le Nucleus Accumbens dont je vous parlerai dans une prochaine lettre.

C'est de cette manière qu'ils « fidélisent » leurs clients, lesquels reviennent acheter leurs produits. Ils ont gagné quand leur produit devient un besoin quotidien pour le client, qui ne peut plus s'en passer, et qui revient, encore et encore, racheter son pot de Nutella, ses Pringles, ses fraises Tagada.

Ingénieur du goût


Dans ces industries, des bataillons d'ingénieurs consacrent toute leur énergie et leur intelligence à travailler sur la transformation, la cuisson, les arômes, les colorants, les textures, et les emballages pour maximiser « l'acte d'achat » et, surtout, provoquer un phénomène d'accoutumance chez le consommateur.

Une société suisse dont personne ne connaît le nom, Givaudan, fait pourtant partie des plus grands groupes du pays. Il emploie à lui seul 8 800 salariés et réalise près de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires uniquement en parfums et arômes pour l'industrie.

Ces arômes sont ensuite fabriqués à la tonne et ajoutés dans des usines aux plats préparés, soupes, sauces, glaces, biscuits d'apéritifs, bonbons, boissons, etc. Ils expliquent même avoir réussi à créer un goût « poulet rôti » spécial pour végétariens, qui ne contient pas la moindre molécule de poulet, ni d'aucun autre animal !
Certains y verront un progrès. Mais le fait est que cette évolution est aussi dangereuse pour nos organismes.

Perdus dans notre propre cuisine !

Nos mécanismes naturels de reconnaissance des aliments, qui nous permettent de distinguer « encore » et « assez », sont égarés. Nos sens, qui nous permettent de nous repérer dans notre environnement, sont trompés par des pièges qu'ils ne peuvent plus déjouer.
Et même si nous n'en avons pas conscience, nous sommes pratiquement tous perdus dans notre propre cuisine. Nos placards sont pleins de ces produits que nous consommons quotidiennement, mais dont notre organisme n'est plus capable de reconnaître s'il a besoin d'en manger, ou s'il n'en a déjà que trop.
Sans surprise, des dérèglements hormonaux, d'appétit, des problèmes d'obésité, de diabète, de maladies cardiaque, de dépression et de cancer s'ensuivent, à l'échelle industrielle là aussi.


Le nouveau goût : umami

Il existe un nouveau mot, d'origine japonaise, pour désigner ce goût étonnant qui crée une addiction : umami.

Le terme umami a officiellement été reconnu comme le terme scientifique pour décrire le goût des glutamates et des nucléotides. Il n'a pas de traduction mais c'est un goût « plaisant avec une sensation durable, appétissante et recouvrant toute la langue ».
Vous ne pouvez pas lutter contre le goût umami. Si vous le sentez, vous aurez envie de vous resservir.
Les ingénieurs du goût en sont conscients et l'utilisent aujourd'hui massivement dans les plats préparés.
Ne vous étonnez donc pas d'avoir toujours envie d'en reprendre, bien au-delà de votre appétit normal !

Protégez nos enfants !

Prenez le Coca-Cola, les Snickers, les chips Lays au Paprika… des ressources considérables ont été consacrées à les rendre aussi addictifs que possible pour le consommateur.
Ils activent notre système de récompense qui n'a pas de mal à prendre le pas sur notre raison, notre logique, et même notre éducation, qui nous avait pourtant appris à ne pas nous goinfrer, à ne prendre qu'un bonbon (enfin, « je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… »).

Et le pire, c'est que les entreprises agro-alimentaires visent en priorité les enfants, avec des emballages, des personnages, et des publicités particulièrement étudiés pour les attirer, sans parler bien sûr des alliances faites avec les producteurs de films (Walt Disney, Pixar) qui font figurer leurs héros dans les boîtes et les spots publicitaires.

Cela est particulièrement grave car, évidemment, les enfants « adorent » les bonbons. Ils sont catastrophiques pour leur santé et peuvent dérégler leur organisme avant même qu'ils aient conscience d’avoir une santé à préserver.
Pire encore, nous avons pris l'habitude de donner des bonbons à nos enfants pour les récompenser d'une bonne action, d'une bonne note à l'école, ou pour leur anniversaire. Ils apprennent donc à associer sucrerie avec « mérite », « action positive ».

Appel à la résistance

Nous sommes pratiquement tous touchés.

Les résistants (il y en a) sont obligés d'adopter un mode de vie parallèle, consacrant un temps et un argent démesurés à se rendre dans des boutiques spécialisées pour obtenir de simples produits alimentaire non transformés et sans produits chimiques, bios, et à préparer leur propre nourriture. Ce qui leur vaut d'être considérés comme farfelus par leur entourage.

Pourtant, il existe des réflexes simples, de petites habitudes qui, l'une après l'autre, finissent par porter BEAUCOUP de fruits et surtout plus encore de plaisir : le plaisir de préparer nous-mêmes une cuisine saine et délicieuse, d'avoir appris à choisir nos ingrédients, cueilli nos herbes... Certes, il en faut du courage pour commencer à laver, éplucher ses légumes, se faire sa propre vinaigrette, son entrée, son dessert, sans jamais recourir à la facilité du plat surgelé, de la boîte de conserve, ou du paquet de chips.

Il faut du courage, oui… mais le jeu en vaut la chandelle.

Jean-Marc Dupuis

Commentaire de Pierre DANIS :

Alors retournons à une alimentation saine et la plus naturelle possible, c'est-à-dire telle que le Créateur l'a conçue !
Abandonnons donc définitivement le sucre, les additifs, les arômes artificiels, les conservateurs...bref, la nourriture industrielle.


jeudi 28 août 2025

Votre corps est une… poubelle !

 Désolé de vous le dire : votre corps est une… poubelle !

L’environnement dans lequel nous vivons n’est pas celui de nos ancêtres : pollution de l’air, matériaux toxiques, médicaments, perturbateurs endocriniens… 

Sans compter notre alimentation moderne bourrée d’additifs, pesticides, métaux lourds… 

Et ça ne concerne pas seulement les produits industriels. 

Aujourd’hui, il n’y a plus un seul légume, fruit ou poisson qui ne contienne des métaux lourds. À titre d’exemple, une seule poignée de carottes peut contenir jusqu’à 400 mg d’aluminium. 

À chaque fois que vous avalez une gorgée d’eau du robinet, vous ingérez du fluorure de sodium et de nombreux autres polluants. 

Dans un appartement, on recense jusqu’à 900 substances chimiques : produits de nettoyage, retardateurs de flamme, traitement chimique du mobilier… 

Nous nous polluons quand nous mangeons, quand nous buvons, quand nous respirons, quand nous dormons… 

Personne n’est épargné. 

Même les écolos qui mangent bio sont contaminés

En début d’année, l’association Générations futures a fait une découverte effarante. 

Elle a voulu savoir si les plus grands défenseurs de la nature, les personnes qui ne mangent que du bio, étaient épargnés par cette intoxication générale. 

Ils ont donc analysé les cheveux de grands « représentants écolo » comme José Bové ou Nicolas Hulot. 

Verdict : 

Ils ont relevé entre 36 et 68 produits toxiques différents dans chaque chevelure… 

Dont 150 pesticides, 3 bisphénols, 13 phtalates et 32 types de PCB !! 

Si vous ne faites rien, ils vous tueront à petit feu

Notre corps n’est pas préparé à affronter tous ces polluants.  

Nos organes-filtres, les reins et le foie, sont complètement dépassés. 

Pire, si on ne les aide pas, ils finissent par se fatiguer et s’encrasser. Ils deviennent incapables de bien faire leur travail et d’évacuer correctement les déchets. 

Au fil des ans, les polluants s’accumulent… 

Et votre corps devient une décharge géante pour des milliards de détritus microscopiques. 

Ces substances toxiques s’enfouissent au fond de nos tissus et peuvent perturber l’ADN de nos cellules. 

Ce phénomène crée alors un terrain favorable pour de nombreuses maladies : Alzheimer, Parkinson, maladies auto-immunes, cancer et bien d’autres. 

On sait par exemple que : 

L’aluminium joue un rôle dans l’apparition des pertes de mémoire, la maladie d’Alzheimer et d’autres troubles neurodégénératifs comme la maladie de Parkinson. Au quotidien il peut aussi être responsable de nausées, gastrites, ulcères de l’estomac… 

Le plomb fait partie des polluants les plus dangereux. Ce neurotoxique est impliqué dans de nombreuses pathologies, même à faible dose. Il diminue les capacités mentales et cognitives et peut causer l’insomnie et parfois même des délires. 

Les perturbateurs endocriniens détraquent notre système hormonal et seraient responsables de cancers du sein et de la prostate. 

Etc. 

ANONYME

Commentaire de Pierre :

Mangez le plus sainement possible et n'oubliez pas de remercier ELOHIM (DIEU), de sanctifier la nourriture, et de subvenir à tout nos besoins.


lundi 28 juillet 2025

L'homme ravage tout !!!

  Les arbres, victimes collatérales de la mondialisation


De plus en plus d’insectes ravageurs et de maladies venues d’autres continents, notamment d’Asie, s’attaquent aux plantes européennes. La rançon de la multiplication des échanges commerciaux.

Xylella fastidiosa. Derrière ce nom latin, se cache une bactérie transportée de plantes en plantes par des insectes piqueurs. Elle a déjà fait des ravages dans les vignes aux États-Unis et les plantations d’agrumes au Brésil. En Europe, elle s’en est prise aux oliviers italiens et les producteurs d’olives corses craignent de la voir débarquer sur l’île de Beauté. Leurs collègues continentaux spécialisés dans la cerise ou la châtaigne pourraient leur parler de leurs propres malheurs.

Les premiers font face à une mouche asiatique, la Drosophila suzukii, les seconds subissent les attaques d’une guêpe chinoise, le cynips. Mais aucun secteur n’échappe à ces assauts venus d’ailleurs. Pas plus les vergers cultivés que les forêts sauvages et les allées urbaines. Les platanes sont décimés par le chancre coloré; les palmiers, ravagés par le charançon rouge ; les buis, touchés par la pyrale; les frênes, menacés par la chalarose… Et d’autres assaillants s’approchent, comme le nématode du pin, repéré au Portugal.

Qu’il s’agisse de champignons, de virus, de bactéries ou d’insectes – lesquels peuvent être ravageurs en tant que tels ou vecteurs de maladies –, ces agresseurs ont en commun d’avoir voyagé depuis d’autres latitudes et de frapper des «victimes» qui n’étaient pas préparées. Le phénomène n’est pas nouveau. «Mais il va en s’accélérant, indique Nicolas Borowiec, ingénieur d’études de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) à Antibes. Cela suit le développement des échanges commerciaux. Avant, l’agression venait plutôt d’Amérique du Nord. Maintenant, plutôt d’Asie et notamment de Chine.»

Or, la Chine connaît une gamme climatique proche de celle du Vieux Continent, ce qui «donne aussi une gamme très large de parasites susceptibles de s’adapter à l’Europe», précise Jérôme Jullien, expert en surveillance biologique du territoire au ministère de l’agriculture. La diffusion intra-européenne de ces fléaux exotiques est également liée à l’internationalisation du commerce des végétaux. «Le cas de la pyrale du buis est assez emblématique, note Jérôme Rousselet, de l’Inra à Orléans. On soupçonne très fortement cette invasion fulgurante d’être directement liée aux mutations économiques de l’horticulture.»

Ce papillon aurait été importé de Chine via des plants contaminés, puis diffusé à travers le réseau de distribution d’un géant horticole néerlandais. Après avoir touché les buis de «monsieur tout-le-monde» et des parcs, la bête lorgne sur les buxaies naturelles. Mais ces maux potentiels ne voyagent pas seulement sur du matériel vivant ou des semences. Le capricorne asiatique a débarqué avec des palettes en bois au milieu de pièces d’ascenseur. Et quand il s’agit de «simples» champignons, le vent fait le reste.

L’avancée de ravageurs peut être favorisée par le réchauffement climatique, même si les chercheurs se refusent à faire de généralité à ce sujet. «Il y a une combinaison de facteurs», rappelle Alain Roques, dont l’équipe de l’Inra à Orléans travaille sur la chenille processionnaire. Pour le coup, cet insecte friand d’aiguilles de pin n’est pas exotique. Il était chez lui dans le midi de la France. Il se trouve désormais aux portes de Paris. «Des barrières thermiques ont cédé», ajoute le spécialiste.

Tous les insectes voyageurs ne s’adaptent pas, ni ne sèment la terreur. Certains peuvent, aussi, rester cachés avant de se révéler nuisibles. «Il est très difficile de savoir à l’avance quels dégâts ils vont faire, constate Jean-Claude Streito, entomologiste à l’Inra à Montpellier. Généralement, on le prévoit assez mal. En tout cas, les exemples d’éradications sont rares et la lutte est encore plus difficile quand il s’agit de bactéries ou de champignons. Quand ils sont attaqués, les arbres sont plutôt mal embarqués.»

La riposte est d’autant plus délicate qu’elle suppose d’y associer des particuliers et de rentrer dans leurs jardins. L’option la plus brutale reste la prophylaxie, ce qui signifie abattre et brûler les malades. Sinon, il est possible de sélectionner des variétés résistantes comme cela a été réalisé pour l’orme. Entre ces deux solutions, agriculteurs, forestiers et responsables d’espaces verts ont le choix entre les pesticides, le piégeage ou la lutte biologique.



Cette dernière est à l’œuvre contre le cynips des châtaigniers. Son prédateur naturel, le Torymus sinensis, a été volontairement importé de Chine. «Cette méthode a déjà été utilisée avec succès au Japon et aux États-Unis, explique Nicolas Borowiec, qui travaille sur ce dossier. Elle ne va pas éradiquer l’insecte mais vise un équilibre avec son prédateur. C’est pour cette raison que cela prend du temps. Il faudra une dizaine d’années avant de revenir à une production normale de châtaignes.»

La parade repose également sur la protection du territoire hexagonal et l’existence d’un réseau de surveillance international. Les palettes chinoises sont désormais traitées. «Mais il est illusoire de penser que l’on peut tout arrêter, reprend Jean-Claude Streito. Ou alors, il faudrait arrêter le commerce. Même des pays extrêmement fermés comme les États-Unis n’arrivent pas à se protéger.»

Jérôme Jullien partage cette analyse : «Il y a des failles, naturellement. On a affaire à des organismes vivants, on ne pourra jamais maîtriser tous les risques. On craint toujours, par exemple, des introductions via le commerce sur Internet.» À force, la mondialisation va-t-elle mettre à bas tous les arbres ? «Il ne faut pas être trop alarmiste», répond Jérôme Rousselet. «La nature est assez résiliente, enchaîne Jean-Claude Streito. Regardez les doryphores. Parfois, ils pullulent. Après, cela se calme.»

De même, au ministère de l’agriculture, on ne veut pas céder à la panique quant à l’avenir de nos futaies. «La forêt est comme la population humaine, il y a des malades, mais rien de très inquiétant, assure un expert. Elle se porte plutôt bien actuellement et son état de santé est stable depuis de nombreuses années.» Mais les propriétaires d’oliviers en Corse peuvent, eux, s’inquiéter. La Xylella fastidiosa vient d’être identifiée pour la première fois en France, sur un plant de caféier intercepté au marché de Rungis (Val-de-Marne).



LES ARBRES D’ORNEMENT  LES PLUS TOUCHES

Un insecte est dit invasif et ravageur quand il est d’origine exotique, réussit à s’établir et à s’étendre, puis produit des dégâts.
Selon une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), 102 espèces d’insectes «ravageurs d’intérêt agronomique» ont été introduites en France de 2000 à 2014 (1). La moitié vient d’Asie.
Selon la même étude, sur la période 2005-2014, près de 75% de ces introductions concernent les plantes ligneuses (arbres et arbustes) et les palmiers.
Ce pourcentage était de 5% pour la période 1950-1999 et de 61% sur 2000-2005. Les filières ornementales sont concernées par plus de 70% des introductions, contre 6,6% pour les forêts et 9,9% pour l’arboriculture.  Mais c’est dans ce dernier secteur que l’impact économique des dégâts est le plus important.

(1) «Actualités entomologiques : nouveaux insectes ravageurs introduits en France métropolitaine», par M. Martinez, ­J.-F. Germain et J.-C. Streito.
Pascal Charrier

Commentaire de Pierre DANIS

Depuis la révolte de nos premiers ancêtres contre le Créateur, tout va de plus en plus mal...La nature a été maudite à cause de l'homme et nous en voyons les effets partout.
La Bible dit qu'à l'origine, tout était parfait, sans défaut, et les arbres malades nous rapellent que nous vivons dans un monde déchu...
Heureusement, le Seigneur Jésus Christ viendra sur la Terre pour établir son règne et restaurer la nature.



mardi 1 juillet 2025

Les médecins contraints de pratiquer des avortements

Si en France le recours à l’avortement est légal depuis 1975, la loi Veil est assortie d’une clause qui garantit au personnel soignant la liberté de refuser de pratiquer un avortement. « Il va de soi qu’aucun médecin ou auxiliaire médical ne sera jamais tenu d’y participer »,  avait déclaré Simone Veil à propos de l’« IVG » au moment du vote de la loi qui porte son nom. D’après le lobby de l’avortement, la clause de conscience est aujourd’hui la principale menace qui pèse sur le recours à l’« IVG ».  « La clause de conscience sur l’avortement, c’est une entrave aux droits des femmes et à leur santé, et un vrai danger à terme pour ce droit fondamental. En Italie, + de 70% des médecins refusent », a ainsi déclaré sur twitter la Présidente du Planning familial.

Plusieurs propositions de lois ont été déposées à l’Assemblée nationale et au Sénat pour retirer cette garantie reconnue aux médecins, mais toutes ont échoué. Une fois l’avortement devenu une « liberté » garantie par la Constitution, la tentation sera grande pour le législateur d’abroger dans la foulée la clause accusée d’être la principale entrave à l’exercice de ladite liberté. Si, malgré tout, le législateur s’abstenait d’agir, c’est le Conseil constitutionnel qui pourrait abroger la clause de conscience, en vertu du principe de la hiérarchie des normes qui interdit aux lois de contredire le texte constitutionnel. Les médecins et sage-femmes objecteurs de conscience n’auront alors d’autre choix que de renoncer à l’exercice de leur art ou de s’exposer à des poursuites judiciaires. Des centaines de milliers de femmes pourraient donc perdre leur gynécologue et si elles le conservent, elles pourront être certaines que celui-ci est aussi un avorteur.


Les associations pro-vie menacées

Les conséquences néfastes de la constitutionnalisation de l’avortement ne s’arrêteront pas là. En devenant une liberté constitutionnelle, le recours à l’« IVG » deviendra en quelque sorte un nouveau dogme républicain au même titre, par exemple, que le suffrage universel ou la laïcité. Contrevenir à ce dogme, ou simplement refuser d’y adhérer, exposera à l’accusation infamante de « séparatisme ».  

Les associations pro-vie seront bâillonnées voire carrément dissoutes. Les conséquences de cette chasse aux sorcières ne seraient pas seulement dramatiques pour la liberté d’expression… Les associations pro-vie étant les seules à proposer aux femmes enceintes des solutions concrètes pour garder leur bébé, ces dernières se retrouveraient avec le Planning familial pour seul interlocuteur. Des dizaines de milliers de petites vies supplémentaires pourraient donc être sacrifiées chaque année…