But de ce blog

Transmettre des informations sur les maladies, la pollution, et surtout sur la santé.


vendredi 27 septembre 2024

La vie est dans le sang

  1.  par Andrew Hodge
« Car la vie de la chair est dans le sang »
C’est ce que dit Lévitique 17 : 11. Tout le monde sait que nous devons avoir suffisamment de sang qui circule dans notre corps, sinon nos fonctions corporelles se détériorent et nous mourrons. Pourtant, pendant longtemps, la fonction exacte du sang a été peu comprise. De quelles manières la science moderne a-t-elle montré que Lévitique 17 :11 est vrai ?

Le sang est fondamental pour le fonctionnement de chaque cellule de chaque composant de notre corps. Les cellules ont besoin de nourriture pour survivre, croître, se réparer, remplir leurs fonctions spécifiques et se reproduire. La nourriture cellulaire est transportée dans le sang pour fournir de l’énergie pour tous les besoins des cellules. Les humains étant des organismes multicellulaires, disposant d’organes spécialisés séparés dotés de fonctions très sophistiquées, le transport et la communication entre ces structures sont essentiels
.
Coordination

Les cellules du corps indiquent-elles au sang comment il doit fonctionner ? Non. Le sang transporte-t-il tout ce qui est possible au cas où ? Non. Les cellules et le sang travaillent ensemble pour fournir des conditions optimales pour le bon fonctionnement de toutes les cellules – avec leurs différentes exigences – dans tous les tissus et organes du corps entier, y compris les cellules du sang lui-même.
Le sang fournit cet environnement coordonné en régulant l'acidité/alcalinité (pH), en fournissant de l'oxygène (et en éliminant le dioxyde de carbone et autres déchets) et en transportant les vitamines et les minéraux essentiels. En outre, le sang doit être au bon endroit, au bon moment, à la bonne température et à la bonne pression, et il transporte des messages régulateurs entre les organes via des « messagers » sanguins appelés hormones. Tout cela est organisé dans des limites très spécifiques : s'éloigner de ces limites (à cause de blessures, de maladies, de toxines, etc.) réduit rapidement la fonctionnalité.

Rétroaction hormonale

Les mots comptent

CHAIR (tel qu'utilisé dans de nombreuses traductions de Lévitique 17 :11) : hébreu בשר basar, les tissus qui composent le corps, et (par extension) aussi le corps, la créature vivante.

TISSU : ensemble de cellules (pas nécessairement du même type) regroupées pour une fonction spécifique. Par ex. tissu conjonctif, tissu musculaire. Techniquement parlant, le sang lui-même est aussi un tissu.

ORGANE : plusieurs types de tissus fonctionnellement regroupés, par ex. foie, poumon.

Les hormones, ces messagers chimiques importants dans le sang, sont impliquées dans des systèmes de rétroaction autorégulés. Ces systèmes stimulent la production d’hormones en période de manque et la suppriment en période d’abondance. Par exemple, lorsque nous mangeons, les sucres présents dans l’intestin sont digérés et absorbés dans la circulation sanguine locale. Ce sang passe ensuite par le pancréas et son taux de sucre plus élevé stimule la production de l’hormone insuline. À mesure que l’insuline est distribuée dans le sang, elle réduit à nouveau le taux de sucre dans le sang à des niveaux normaux en augmentant la quantité de sucre absorbée par toutes les cellules. En fait, le cerveau dépend presque entièrement du sucre (en particulier du glucose) pour son approvisionnement énergétique ; ce système de rétroaction est donc absolument essentiel à la bonne activité cérébrale. Si jamais la glycémie baisse trop, on perd connaissance.

Les systèmes du corps ont tendance à être judicieusement sur-conçus, de sorte que l’on pourrait prédire qu’il existe également un système pour faire face à de faibles niveaux de sucre, par exemple lorsque nous faisons de l’exercice et utilisons du sucre. Ce système utilise l’hormone glucagon (également présente dans le pancréas) et agit en libérant du glucose dans le sang à partir de réserves situées principalement dans le foie.

Il existe une quinzaine d’organes classés comme glandes productrices d’hormones (endocrines), et leurs produits, véhiculés par le sang, affectent soit toutes les cellules en général, soit ciblent spécifiquement certaines cellules. Des exemples bien connus sont les hormones mâles et femelles testostérone et œstrogène, l’adrénaline, l’hormone thyroïdienne thyroxine et bien d’autres.

Pourquoi le sang est-il rouge ?

La couleur rouge du sang reflète la couleur de l’hémoglobine contenue dans les globules rouges. C'est parce que l'hémoglobine contient du fer. L’hème de la molécule d’hémoglobine chez les vertébrés (créatures dotées d’une colonne vertébrale) est un anneau de porphyrine qui entoure les atomes de fer ferreux. C’est la relation spatiale entre l’hème, le fer et la globine qui permet de lier les molécules d’oxygène de manière réversible – une à chaque fer – et qui rend le système si efficace.

Cibles

Par exemple, la thyroxine régule la vitesse du métabolisme dans chaque cellule, et en avoir la bonne quantité (dans des limites étroites) permet une activité cellulaire normale. Trop et nous devenons « hyper », trop peu et nous sommes lents et léthargiques.
Un autre exemple est la gastrine. L'organe cible de la gastrine est la partie de la paroi interne de l'estomac qui produit de l'acide chlorhydrique pour la digestion. La nourriture contenue dans la dernière partie de l’estomac stimule la production de gastrine, qui est ramenée par le sang pour stimuler la production d’acide. Il s’agit d’un mécanisme de rétroaction positive dans lequel le sang constitue le lien de communication essentiel.

Anticipation

Le sang joue également un rôle majeur dans la protection de l’organisme dans la mesure où il fait partie intégrante du système immunitaire ou de lutte contre les infections, impliquant les anticorps et les globules blancs. Il possède également un mécanisme très complexe pour empêcher sa propre perte dans l’organisme (coagulation) et pour empêcher la coagulation à l’intérieur de l’organisme (thrombose). La capacité d’initier rapidement la coagulation à l’extérieur et de limiter – voire inverser – la coagulation à l’intérieur est assurée par des « cascades », des processus cumulatifs dans lesquels chaque étape du processus dépend de celle qui la précède (voir encadré). Les cascades sont d’une telle complexité que de nouveaux facteurs, cofacteurs et régulateurs sont constamment ajoutés à notre corpus de connaissances. On sait maintenant qu'il existe plus d'une centaine de facteurs ou d'étapes qui composent la cascade de la coagulation.2 De tels détails nous permettent d'apprécier à quel point le système est finement équilibré, efficace et polyvalent. Mais ce qui est encore plus étonnant, c'est qu'un tel système, qui existe en prévision d'une perte de sang, d'une blessure interne ou d'une maladie, soit là.



Des globules rouges uniques

Avoir une molécule telle que l’hémoglobine capable de gérer l’oxygène si rapidement et de manière réversible, lorsque cela est nécessaire, est incroyable.
Les globules rouges (globules rouges ou érythrocytes) constituent la majorité des cellules du sang et un quart de toutes les cellules du corps humain. Ils sont uniques parmi tous les autres : chez les mammifères, ils n’ont pas de noyau ni aucune des structures habituelles de production d’énergie dans la cellule en dehors du noyau. Il s’agit d’une caractéristique de conception des mammifères (créatures qui, comme nous, allaitent leurs petits). Normalement, un noyau cellulaire porte l'ADN qui indique à la cellule comment remplir ses fonctions, y compris la réparation et la reproduction, aux moments appropriés. Les globules rouges ne peuvent pas faire cela car ils sont spécialement conçus pour transporter l’oxygène, et chez l’homme, avoir un noyau entraverait cette fonction essentielle. Ainsi, le noyau est perdu après la formation, leur laissant leur forme biconcave caractéristique.

Octets de sang*

Il y a environ 4 à 6 millions de globules rouges (GR) dans chaque millimètre cube de sang ; Il y en a 20 à 30 000 milliards par personne.
Chaque jour, environ 1 % de ces éléments sont modifiés. Les nouveaux globules rouges mettent environ 7 jours à se former dans la moelle osseuse et sont produits au rythme effarant d'environ 2 à 3 millions par seconde.
Chaque globule rouge dure environ 120 jours avant que ses composants ne soient recyclés pour former de nouveaux globules rouges.
Au cours de sa durée de vie de 4 mois, chaque globule rouge parcourt environ 500 km (300 miles) autour du corps, passant par le cœur environ 14 000 fois par jour.
La plupart de nos vaisseaux sanguins sont des capillaires microscopiques. Si les vaisseaux sanguins d’une personne étaient mis bout à bout, ils auraient une longueur d’environ 150 000 kms, soit assez pour faire environ quatre fois le tour de la Terre à l’équateur !
*Tous les chiffres concernent un adulte en bonne santé

Deux raisons ont été avancées pour cela. Premièrement, la taille relative des globules rouges (6 à 8 µm de diamètre et seulement 2 µm d’épaisseur)3 et des capillaires (minuscules vaisseaux sanguins) est telle que les globules rouges doivent souvent se déformer pour pouvoir passer à travers. Un noyau (environ 6 µm en moyenne4) pourrait empêcher le passage de la cellule et la coincer, bloquant ainsi la circulation.

Deuxièmement, la forme et la déformabilité du globule rouge sont optimisées pour le transport et l’apport d’oxygène, ce qui maximise la quantité d’hémoglobine pouvant être emballée dans la cellule. Néanmoins, les oiseaux, qui ont un besoin très élevé en oxygène, se débrouillent bien avec les globules rouges nucléés. Il existe donc d’autres caractéristiques de conception chez les oiseaux qui compensent cela.

Le système des globules rouges qui fournissent de l'oxygène aux cellules des tissus est inversé lorsque le globule rouge atteint les poumons, où il abandonne son dioxyde de carbone (bien que celui-ci soit principalement transporté par le plasma6) et prend une nouvelle charge d'oxygène. . Au repos, tout le sang (5 litres chez un adulte) boucle un circuit en une minute (en passant 1 à 3 secondes dans les capillaires). Avec l'exercice, la circulation est aussi rapide que toutes les 10 secondes.7 Avoir une molécule telle que l'hémoglobine qui peut gérer l'oxygène aussi rapidement et de manière réversible, lorsque cela est nécessaire, est incroyable.

Conclusion

Alors la vie de la chair est-elle dans le sang ? Bien qu’elle n’ait été confirmée par la science que dans les temps modernes, cette affirmation tirée de Lévitique 17 : 11 a toujours été vraie. Le sang maintient activement la vie en assurant une fonction vitale pour toutes les cellules, tissus et organes, et donc pour la vie de tout le corps. Plus nous en apprenons sur l’étonnante conception fonctionnelle et la complexité du sang, plus il devient merveilleux pour nous, et plus nous devons d’honneur et de louanges à son Créateur.

Irréductiblement complexe : la cascade de la coagulation

La fonction du système de coagulation sanguine est d’empêcher le sang de s’échapper d’un vaisseau endommagé. Pour ce faire, le sang fait l’objet d’une procédure de réparation spéciale et très complexe. Une fois initié par une coupure, le premier composant du processus est activé, qui à son tour active le composant suivant, et ainsi de suite, dans une série d'étapes cumulatives et mutuellement dépendantes. Cette chaîne physiologique de production, ou cascade, aboutit à la formation d'une obstruction solide (un caillot) afin de colmater les dégâts.

Certains des principaux composants de la cascade de la coagulation sont les protéines fibrinogène, prothrombine, facteur Stuart (antihémophilique) et proaccélérine. Aucun de ceux-ci n’est utilisé à d’autres fins dans le sang. Le système est très finement réglé pour aboutir à un processus de réparation qui réalise exactement la réparation nécessaire au bon endroit et au bon moment pour arrêter le saignement et commencer le processus de guérison. Il est important de noter que le processus est également auto-limité pour garantir que la coagulation (coagulation) de l’ensemble de l’approvisionnement en sang ne se produise pas.

Michael Behe, défenseur du design intelligent, a noté dans son livre Darwin’s Black Box que la cascade de coagulation est un exemple de complexité irréductible. La suppression ou la dégradation d’un seul des composants ou étapes entraînerait l’échec de la cascade. Cela aurait évidemment des conséquences désastreuses pour l’organisme. Il est extrêmement difficile d’imaginer comment la cascade de la coagulation aurait pu évoluer, car toute version simplifiée ou « primitive » du processus aboutirait à un échec.1

mardi 27 août 2024

Directives de l'OMS !!!

 "Les jeunes enfants sont des êtres sexuels qui doivent avoir des partenaires sexuels et commencer à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible. C'est pourquoi les écoles maternelles et élémentaires doivent apprendre aux enfants à développer la convoitise et le désir sexuel, à apprendre la masturbation, à construire des relations homosexuelles, à utiliser la pornographie en ligne et à apprendre différentes techniques sexuelles telles que la fellation."

Il s'agit là d'un résumé limité des directives officielles émises par l'Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies à l'intention des autorités éducatives du monde entier. Pendant ce temps, des organisations judiciaires publient des déclarations selon lesquelles les relations sexuelles entre petits enfants et adultes devraient être légalisées, tandis que des médias appellent à l'acceptation de la pédophilie comme une orientation sexuelle normale.

Commentaire de Pierre ;

Tout ces pervers seront condamnés par DIEU lors du jugement final, et seront jetés dans le feu éternel.

Amen !



mercredi 26 juin 2024

Cannabis...Cannabis...!!!

  Quand le cannabis se retire, il en reste plein de traces


Jean Costentin

Alors que l’Allemagne vient de légaliser le cannabis et que le cancer de la drogue ronge la France, les méfaits épigénétiques du cannabis redoublent ses dangers. Quand le cannabis se retire, il laisse chez son consommateur des empreintes aux conséquences nombreuses qui, pour certaines, peuvent être graves.

Le tétrahydrocannabinol/THC du cannabis s’attarde longtemps dans l’organisme, conséquence de sa solubilité dans les lipides, dont le cerveau est particulièrement riche. Le THC d’un « joint » (résine de cannabis égrenée dans du tabac) ou d’un « pétard » (fait du chanvre indien lui-même) perdure à des concentrations décroissantes durant une semaine, alors que chez un consommateur, régulier il se prolonge plus de deux mois après l’arrêt complet de toute consommation.

Le milieu carcéral particulièrement touché

Il vient d’être révélé aux uns et confirmé aux autres (dont nous sommes) que les prisons françaises sont des super discounts de drogues ; de cannabis en particulier, qu’un tiers environ des détenus consommeraient librement. Dans l’atmosphère débilitante de ces prisons, des détenus qui ne le consommaient pas avant leur détention vont alors s’y adonner. Ils seront rendus à la liberté plus détériorés qu’ils ne l’étaient à l’entrée ; on est très loin de la rédemption promise par l’exécution de la peine ! Quand la peine cesse, l’addiction demeure…

Des effets à très long terme 

Pendant le très long temps de séjour du THC dans l’organisme de ses consommateurs, la drogue peut imprimer des modifications épigénétiques. Elles correspondent au « tagage » (au tatouage) de certains gènes, qui modifie très durablement leur expression. Si leur génotype n’est pas affecté, leur phénotype peut l’être. Qui plus est, ils pourront transmettre à leur descendance ces gènes dont l’expression est modifiée. Ainsi, les enfants qui n’auront jamais consommé cette drogue devront assumer l’héritage de leurs parents cannabinophiles sans avoir la possibilité d’y renoncer.

Ces modifications épigénétiques peuvent induire chez le consommateur lui-même des perturbations de sa maturation cérébrale (qui se déroule entre 12 et 24 ans), des déficits cognitifs, avec une baisse irréversible de son quotient intellectuel, une crétinisation, une humeur dépressive, une anxiété, une vulnérabilité à la schizophrénie ou la décompensation d’une schizophrénie latente, une appétence redoublée pour d’autres drogues (cocaïne, morphiniques)…

Ce mécanisme épigénétique opérant également chez une femme enceinte comportera, pour l’enfant à
naitre, des risques de malformations, de mort subite, de retard de son développement psychomoteur, d’hyperactivité avec déficit de l’attention, de vulnérabilité aux toxicomanies, de déficit immunitaire.

Le consommateur de cannabis présente sur ses spermatozoïdes des modifications épigénétiques du gène codant la protéine GLAP2. Cette protéine synaptique est impliquée dans la plasticité neuronale ; on trouve ses altérations dans la schizophrénie, l’autisme, les troubles de l’humeur. Cette information majeure doit être connue de ceux qui ont des projets génésiques afin qu’ils épargnent à leur progéniture les troubles graves qu’ils pourraient leur transmettre.

Ces effets épigénétiques du THC devraient être la première des préoccupations de ceux qui glosent sur la légalisation du cannabis. Hélas, soit ils n’y comprennent rien, soit ils feignent de l’ignorer. Érigeons en un impératif catégorique le devoir de les informer.



jeudi 30 mai 2024

Notre flore intestinale est déséquilibrée

L’abus d’antibiotiques et l’alimentation industrielle ont bouleversé notre flore intestinale. 

Normalement, notre gros intestin (côlon) est habité par des milliards de « bonnes bactéries » qui nous protègent parce que : 

elles interdisent aux microbes agressifs de s’implanter ; 

elles forment une barrière qui empêche les organismes facteurs de maladie de passer dans notre sang ; 

elles achèvent la bonne digestion de nos aliments, permettant en particulier d’en extraire les vitamines B, acides gras, enzymes, en les faisant fermenter ; 

surtout, elles sont le pilier central de notre système immunitaire : les scientifiques estiment que la flore intestinale représente 80 % de nos défenses naturelles. 

Encore faut-il que les besoins de cette précieuse flore soient respectés. 

Nos bactéries ont besoin d’être nourries. Elles ont aussi besoin d’accueillir régulièrement de nouvelles bactéries amies arrivant de l’extérieur, via notre alimentation. 

Enfin, cette flore a besoin de ne pas être passée périodiquement au « Roundup » (produits antiseptiques et antibiotiques). 

Les antibiotiques sont le Roundup de nos intestins

Dès leur plus jeune âge, nos enfants sont massivement exposés à des traitements par antibiotiques et des désinfectants qui déciment leur flore intestinale. L’abus d’eau de Javel dans l’eau du robinet et de produits antibactériens pour se laver les mains constitue aussi une agression contre l’équilibre naturel de leur flore : « En utilisant un désinfectant, le délicat équilibre bactérien s’effondre. Un grand nombre de micro-organismes meurent, laissant la place à d’autres parfois plus virulents », explique Pascale Hanssens des hôpitaux Robert Schuman (Luxembourg). 

À force d’attaquer les bactéries nécessaires à notre santé, nous finissons par les faire disparaître, cédant la place aux mauvaises bactéries, qui se développent d’autant mieux et sont d’autant plus difficiles à combattre qu’elles n’ont plus de concurrence. 

D’où l’augmentation consternante des maladies provoquées par les bactéries et les champignons microscopiques : mycoses, candidoses, qui colonisent les muqueuses des populations des pays industrialisés, dans les intestins et très fréquemment aussi dans les zones génitales. 

La guerre aux « microbes » est donc en train de très mal se terminer… pour nous. 


Pour une question : paix@orange.fr


lundi 29 avril 2024

La merveilleuse histoire de votre bouche

 Avons-nous vraiment conscience de l’organisation de notre « palais des saveurs », notre bouche ?

Certainement pas, car nous mangeons tellement vite, tellement mal, que nous perdons les goûts des aliments qui sont à notre disposition. Nous ne faisons pas mieux que les animaux. Eux ont de la salive, mais elle ne contient pas les enzymes du goût. Ils ne prennent pas le temps de goûter les aliments : ils bouffent.

Nous faisons souvent comme eux. Trois coups de dents et nous avalons.

Apprenons à mieux connaître cette petite zone de notre corps, le carrefour dit aéro-pharyngé, qui nous permet de respirer, goûter, manger, parler, siffler, chanter…

C’est une merveilleuse mécanique, si douloureusement détraquée quand la salive manque, quand les aliments n’ont plus de goût, quand les dents tombent, quand l’air passe mal, quand les aliments font fausse route, quand ils ne veulent pas descendre vers l’œsophage et l’estomac.

Imaginez deux secondes que vous n’avez plus de langue : vous ne pouvez ni parler, ni manger et ce que vous mettez dans votre bouche n’a pratiquement aucun goût, sans parler de vos difficultés à avaler.

Imaginez deux secondes que vous n’avez presque plus de salive… Vous la chercherez sans cesse et les boissons ne vous suffiront pas. Les patients atteints de cancer ORL sont traités par les rayons qui protègent mal les glandes salivaires, d’où des hyposialies (peu de salive) ou même des asialies (pas de salive) très handicapantes pour parler, manger, goûter les aliments, bref, se nourrir correctement. Il y a de quoi perdre la joie de vivre !

Votre Palais des saveurs est magnifique

Les papilles gustatives sont à la surface de la langue.

Ce sont les petits reliefs que nous observons bien devant le miroir. Là sont situées les minuscules cellules qui réceptionnent les saveurs.

Les papilles ont différentes formes : filiformes (en forme de fil), les plus nombreuses, fungiformes (ressemblant à des champignons) disséminées sur la pointe de la langue, ou en forme de calice dites caliciformes. Ces dernières sont les plus volumineuses, au nombre de 9 en forme de V ouvert dont la pointe est dirigée vers l’arrière. Elles ne sont visibles qu’avec le petit miroir du médecin collé au sommet du palais.

Leur présence en arrière de la bouche démontre bien l’importance de garder en bouche les aliments ou boisson avant d’avaler afin d’en goûter tous les arômes. Il y a en plus les papilles foliées (en forme de feuilles) ou coralliformes (en forme de corole ou petites couronnes) présentes sur les bords latéraux de la langue.

Des papilles gustatives sont aussi présentes à l’intérieur des joues, sur les gencives, sur le voile du palais et même sur la luette. Toutes sont reliées à des fins nerfs sensitifs et sensoriels.

Nous refaisons nos papilles linguales tous les 10 jours, cela veut dire que nous devons sans cesse les stimuler, car chaque jour un certain nombre finissent leur vie, tandis que d’autres naissent pour vivre et nous servir une dizaine de jours. La perte progressive du goût (comme de l’odorat) est un des premiers signes de ces deux maladies auto-immunes que sont l’Alzheimer et le Parkinson.

Trente-deux dents au total

Elles sont implantées en bas sur la mandibule mobile, en haut sur le maxillaire (8 incisives, 4 canines, 8 prémolaires et 12 molaires). Elles ne servent pas que pour le sourire. Elles sont dédiées à la mastication, à broyer les aliments, à les transformer de solide en pâteux et même en liquide.

L’œsophage est un tuyau musculaire dont les parois sont accolées et qui ne devrait recevoir que des aliments liquides ou pâteux.

Or trop souvent ce sont des morceaux de viande, de fruit, de pain qui descendent dans l’œsophage. Ils ne peuvent qu’irriter la muqueuse œsophagienne et la traumatiser de manière chronique, d’où les risques d’inflammation (œsophagite) et même de cancer de l’œsophage à la longue ou de constitution de diverticules chez les personnes très stressées.

Six glandes salivaires majeures et des centaines accessoires

Trois de chaque côté, parotides, sous-maxillaires et sublinguales, sont capables de fabriquer chaque jour 1 à 1,2 litre de salive, autant que l’estomac (liquide gastrique), le foie (la bile) ou le pancréas (liquide pancréatique).

Chaque glande salivaire déverse sa composition de salive dans le palais par l’intermédiaire de petits canaux qui se terminent par de très petits orifices à l’intérieur des joues et sous la langue. On peut voir en soulevant la langue, la bouche bien éclairée, ces deux minuscules trous, à la sortie des glandes sublinguales, par où sort la salive, en petits jets quand on appuie à plusieurs reprises sous le menton.

Il existe aussi de petites glandes salivaires accessoires, microscopiques, réparties dans la muqueuse des joues au nombre de 400 à 700 selon les personnes. Soulignons que nous refaisons les cellules de la partie interne, la muqueuse des joues, tous les 5 jours.

Les nerfs crâniens

Trois paires de nerfs crâniens sur les douze sont chargées de nous faire percevoir une immense combinaison de nuances de saveurs au-delà des 5 classiques : le sucré, le salé, l’acide, l’amer et l’umami (mot japonais qui veut dire “savoureux”). Toutes les parties de la langue sont capables de percevoir ces 5 saveurs de base.

Les nerfs moteurs et sensitifs donnent à la langue à la fois sa mobilité et son extraordinaire sensibilité, on peut même dire sensorialité.

La digestion commence dans la bouche

C’est dans le Palais des saveurs que démarre la digestion, grâce à la salive et à ses enzymes.

La salive joue un rôle très important pour imprégner les aliments broyés par les dents, leur donner toutes leurs saveurs, liquéfier les éléments les plus solides afin que, liquides ou pâteux, ils puissent descendre sans obstacle le long de l’œsophage jusqu’à l’estomac.

La salive est constituée de minéraux (sodium, potassium, chlore), de petites quantités de sucre et d’urée, des hormones (selon l’évolution du cycle féminin). Elle régule le pH de notre bouche en neutralisant les premiers acides des aliments.

C'est grâce à la salive que nous avons le goût

La salive contient des enzymes qui révèlent le goût. A noter que les animaux n’ont pas d’enzymes dans leur salive. Ils avalent très vite. Ne les imitons pas !

Les enzymes salivaires ne peuvent jouer leurs rôles que si les aliments restent suffisamment longtemps dans la bouche : l’amylase ou ptyaline (pour prédigérer l’amidon), une maltase, le lysozyme capable de détruire des bactéries (sorte d’antibiotique naturel qui secrète des anticorps – immunoglobulines A – qui empêchent les pathogènes de s’installer dans la cavité buccale), une lacto-peroxydase qui joue un rôle dans la défense immunitaire locale et la lipase, surtout chez l’enfant, pour commencer à digérer les lipides du lait maternel.

Le Dr Rainer Wild Stiftung cite cet exemple très parlant :

« Si on ferme les yeux et qu’on dépose un morceau de sucre de roche ou de sel gemme sur sa langue, il est difficile de faire la distinction entre les deux alors que la langue est sèche. Ce n’est qu’en humectant le morceau en question avec la salive que les molécules de sel ou de sucre seront libérées et que l’on pourra reconnaître le goût sucré ou salé, et ce, grâce à l’eau, principal composant de la salive. »

La salive a aussi un rôle antiseptique de protection de toute la longueur de l’œsophage. N’oublions pas que, sans nous en rendre compte, nous déglutissons 1 500 à 2 000 fois par jour.

Ne pas prendre le temps de mastiquer les aliments, c’est ne pas savoir les goûter. C’est perturber la digestion dès sa première phase et être sujet ensuite à une mal-digestion dans l’estomac et au-delà. On comprend alors les si fréquentes flatulences, ballonnements et autres perturbations tout au long du tube digestif, jusqu’à la zone de sélection et de préparation des déchets dans le côlon et le rectum.

Notre palais des saveurs, royaume gustatif, est évidemment en relation étroite avec l’odorat. Chacun de nous a expérimenté l’eau qui monte à la bouche lorsque nous percevons les odeurs d’un bon plat. En réalité, l’odeur ou les odeurs déclenchent une plus ou moins forte salivation.

Bien à vous,

Professeur Henri Joyeux

 

lundi 26 février 2024

Buvez-vous assez (d'eau) ?

 Signes que vous ne  buvez pas assez d’eau 


« Boire deux litres d’eau par jour » est une recommandation pour  la santé largement relayée. Mais s’applique-t-elle à tous ? Pour savoir si  nous sommes suffisamment hydratés, apprenons à décrypter les signes  invitant à se servir sans tarder un grand verre d’eau !

Transpiration, passages aux toilettes et même respiration, nous rejetons chaque jour de grandes quantités d’eau. Il est nécessaire de boire pour compenser ces pertes. Et de façon régulière : notre organisme n’est pas capable de stocker le précieux liquide, les apports doivent donc être sans cesse renouvelés. Lorsque le corps commence à manquer d’eau, il émet des signaux d’alerte qu’il est indispensable de prendre en compte pour éviter d’atteindre un stade de déshydratation avancé. 

1. Vous avez la bouche pâteuse  

Sensation de bouche sèche et collante, qui complique l’élocution et la déglutition. Si ce signe peut traduire l’existence d’une pathologie comme le diabète ou les effets secondaires d’un médicament, il peut tout simplement traduire le besoin de boire. 

L’assèchement de la bouche est lié à une diminution de production de salive par les glandes salivaires qui ne peuvent plus extraire suffisamment d’eau de l’organisme. Et cela peut avoir une autre conséquence ! Un déficit chronique de salive contribue au développement d’une mauvaise haleine, car la sécrétion n’est pas produite en quantité suffisante pour empêcher le développement des bactéries qui en sont responsables. . 

2. Vous avez soif   

Le signal le plus fiable émis par notre organisme pour nous informer d’un déficit en eau est tout simplement… la soif ! Au niveau physiologique, un manque d’eau se traduit par une diminution du volume du sang, qui devient ainsi plus concentré. Cette information, captée par des récepteurs spécialisés présents au niveau des vaisseaux sanguins, est envoyée au centre de la soif, niché dans l’hypothalamus. La sensation de soif se manifeste alors, nous incitant à nous abreuver. Dès les premières gorgées de liquide, le besoin est rapidement assouvi, avant même que l’eau n’ait atteint le tube digestif. Lorsque les muqueuses qui tapissent la bouche et la gorge sont humides, un nouveau message est en effet envoyé au centre de la soif pour l’informer que le corps ne manque plus d’eau. 

BOIRE EN FONCTION DE LA COULEUR DE SES URINES ? 

On entend souvent qu’il faut se fier à la couleur des urines pour savoir s’il faut boire. Il faudrait chercher à obtenir des urines totalement claires. Des urines claires indiquent que la concentration des déchets au niveau du rein est très faible, boire autant est donc un gage de boire suffisamment. Mais est-il nécessaire de boire autant ? Pas forcément ! Le plus simple reste de se fier à sa soif, dont le lien avec l’état d’hydratation réel est quasi instantané. À l’inverse, les méthodes qui s’obstinent à regarder la concentration des urines ne donnent qu’un indicateur tardif car il faut plusieurs heures pour que la teneur en eau de l’organisme puisse se voir dans la couleur des urines. De plus, la couleur des urines est un indicateur peu fiable car elle peut être modifiée par la consommation de certains aliments, la prise de compléments alimentaires ou de médicaments. Faites confiance à vos sensations ! Seule exception : les personnes âgées, les très jeunes enfants et les malades qui prennent certains médicaments qui modifient la perception de soif.

3. Vous n’urinez pas assez  

Retenir le liquide à tout prix est l’objectif de l’organisme quand il détecte une baisse du niveau d’hydratation. Un levier pour y parvenir est ainsi d’empêcher les pertes par les urines. Pour cela, l’hypothalamus produit de la vasopressine, une hormone antidiurétique (ADH). Elle agit sur les reins pour commander une réabsorption de l’eau au niveau des tubes collecteurs de l’organe, ce qui diminue la quantité d’urine produite. Résultat : l’envie d’uriner ne se manifeste plus, et le nombre quotidien de passages aux toilettes est réduit. 

Un bémol cependant : 

Certains facteurs peuvent venir perturber la perception de la soif. Certaines maladies entraînent une soif intense, comme le diabète, les insuffisances cardiaques, hépatiques ou rénales. Certains médicaments également, notamment les diurétiques et certains psychotropes comme la phénothiazine, un neuroleptique de première génération, ou des neuroleptiques atypiques : la clozapine (Leponex®), l’olanzapine (Zyprexa®), la rispéridone (Risperdal®), le palmitate de palipéridone (Xeplion®), l’amisulpride (Solian®)… Citons également la déméclocycline, médicament de la famille des tétracycline qui contre les effets de l’hormone antidiurétique (Alkonatrem®) ou les anticholinergiques (atropine…). Plus surprenant, un trouble du comportement alimentaire, la potomanie, pousse à consommer de l’eau de façon excessive. Et chez les personnes âgées la perception de la soif est souvent modifiée ; elles doivent régulièrement s’hydrater sans attendre ce signal.

Les patients qui en souffrent ne sont plus en mesure de concentrer leurs urines ; elle se traduit par des mictions très fréquentes et une sensation de soif permanente. 

4. Vous êtes régulièrement constipé(e)  

Une constipation chronique peut également être un signe que le corps n’est pas suffisamment hydraté. Pour pouvoir progresser facilement dans le côlon, il est effectivement important que les selles soient riches en eau. Pour vérifier l’influence de ce facteur sur le transit intestinal, des chercheurs ont suivi un groupe de jeunes hommes en bonne santé, pendant deux semaines 1. Au cours de la première semaine, ils devaient boire 2,5 l d’eau quotidiennement, tandis qu’ils étaient restreints à 500 ml la seconde semaine. Les résultats ont mis en évidence une diminution de la fréquence d’émission des selles, ainsi que de leur volume. 

5. Vous avez les idées noires  

Notre cerveau est composé d’environ 75 % d’eau : il est ainsi l’un des premiers à nous alerter lorsque l’eau commence à manquer. Maux de tête, légers vertiges… 

Plutôt que de se jeter sur un médicament antidouleur, le premier réflexe est de boire lorsqu’on ressent ces symptômes. Des scientifiques de l’université du Connecticut se sont intéressés aux conséquences d’une déshydratation modérée – une perte de seulement 1,5 % de la masse corporelle – sur l’humeur et les fonctions mentales d’un groupe de jeunes femmes 2 d’un côté, de jeunes hommes 3 de l’autre. Les volontaires étaient soumis à des exercices physiques entraînant un léger manque d’eau dans leur organisme, puis soumis à des batteries de tests. Fatigue, tension, anxiété se sont fait ressentir au sein de chaque groupe, mais de façon plus marquée chez les femmes qui se sont également plaintes de maux de tête et d’une difficulté à se concentrer. 

Le manque d’eau a eu également, chez les hommes, un impact au niveau de la mémoire à court terme. Une telle baisse de capacités cognitives au niveau de ce type de mémoire, mais également dans des tâches d’analogie verbale, avait auparavant été mise en évidence chez des enfants à l’école, lieu où beaucoup ne s’hydratent pas suffisamment. Cette faible déshydratation peut arriver très facilement au quotidien, même pour les personnes qui travaillent devant un ordinateur et n’ont pas d’activité physique particulière. 

6. Vous avez la peau sèche et terne  

Enfin, le manque d’eau peut se lire sur notre visage : la peau manque de souplesse, les lèvres sont gercées, les ridules sont plus marquées… 

Maintenir une bonne hydratation contribue à la santé cutanée, et de manière encore plus flagrante en hiver lorsque les agressions extérieures comme le vent augmentent les pertes en eau de la peau.


BUVEZ-VOUS ASSEZ ?

Le Pr Heinz Valtin, spécialisé dans  la physiologie des reins, s’est penché sur une question épineuse : la recommandation usuelle de boire 8 verres d’eau par jour (soit environ 2 litres) a-t-elle un fondement scientifique ? Il a creusé dans la littérature consacrée au sujet… pour en ressortir quasi bredouille ! Une publication remontant à 1945 indiquait toutefois que la quantité d’eau nécessaire à un adulte était de 1 millilitre pour chaque calorie ingérée, soit environ 2,5 litres. Mais ce chiffre correspond à la quantité globale de liquide nécessaire, fournie aussi bien par l’eau de boisson que par les aliments consommés. Et ceux-ci peuvent largement contribuer aux apports, principalement chez les personnes aux repas riches en fruits et légumes. Il est ainsi impossible de formuler une injonction sur la quantité à boire applicable à chacun d’entre nous… Arrêtons les calculs, et soyons attentifs aux signaux émis par notre organisme ! 

 Céline Sivault   


mercredi 24 janvier 2024

Laveriez-vous votre visage avec du pétrole ?

Il est choquant que la plupart des produits de beauté soient principalement composés de dérivés de pétrole et de matières plastiques.

Certes, c'est le moyen le plus rapide de lisser la peau et d'effacer les imperfections. De plus, les nouveaux traitements chimiques sont très efficaces pour donner à ces crèmes une couleur lumineuse, une texture fluide et masquer leur mauvaise odeur.

Mais tout de même :

Jour après jour, toxines et perturbateurs endocriniens (produits qui changent l'équilibre hormonal) pénètrent dans la peau. Ils rejoignent ensuite le sang et s'accumulent dans le corps.

Vous les retrouvez dans les organes vitaux comme le foie, les reins, le pancréas et le cerveau.

Pire encore, ils peuvent être transmis par la mère à son fœtus.

Cet héritage empoisonné devient alors familial et transmissible, qu'on le veuille ou non, aux générations suivantes ! C'est le drame des fameux POP, les « polluants organiques persistants », qu'on retrouve malheureusement même dans la graisse des bébés phoques et des jeunes pingouins qui viennent de naître aux confins de l'Arctique…

Des maladies qui attendent de s'éveiller

Un organe comme le cerveau, composé à 70 % de phospholipides, qui sont des graisses, attire les toxines et a le plus grand mal à s'en défaire une fois qu'elles y ont pénétré.

On constate sur le long terme un effet d'accumulation qui pourrait expliquer l'explosion du nombre de démences séniles, ainsi que des autres problèmes psychiatriques (agitation, angoisse, dépression, maladie d'Alzheimer…) et même des tumeurs.

Et pourtant, vivre sain ne veut pas dire vivre négligé, triste et seul.